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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#225548
Tu as raison Blup,

Je dirais que ça commence à ne pas sentir bon lorsque la personne commence à chercher des excuses bidon pour voir, quand le moindre prétexte légitime la prise d'alcool, ça devrait alerter les proches. Je pense aussi que lorsqu'une personne commence à boire seule dans son coin régulièrement, là aussi, ça devrait alerter les proches.
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par Lux
Femme de 37 ans non vierge
#225552
YX00 a écrit : 22 sept. 2019, 22:33
Lux a écrit : 22 sept. 2019, 14:08 Faux.
Qu'est-ce qui est faux ?
Il est faux de prétendre que la société dévalorise la prise d'alcool.
YX00 a écrit : 22 sept. 2019, 22:33 Sinon, est-il possible d'arrêter de me prêter de mauvaises intentions ? Je lis entièrement et attentivement vos messages pour y répondre de manière argumentée. Je peux aussi réagir à vos messages de manière éructive (c'est du moins la façon dont je les ressens). Est-ce nécessaire pour être pris au sérieux ?
"Eructer", cela signifie être grossier : je n'ai pas été une seule fois grossière dans ce débat, que je trouve pourtant navrant à bien des égards.
YX00 a écrit : 22 sept. 2019, 22:33 C'est l'impression que j'ai à votre sujet en lisant vos messages. Je trouve en effet que vous ne tolérez pas qu'on puisse avoir une opinion différente de la vôtre sur différents sujets et donc d'avoir le droit à la différence.

Contrairement à ce que vous écrivez, je suis tolérant et je respecte le droit à la différence. Si ce n'était pas le cas, je serais probablement en prison plutôt qu'ici. Les occasions d'être intolérant et de montrer sa haine envers les personnes différentes sont en effet légion…
Non, je ne tolère effectivement pas qu'on considère qu'une personne malade alcoolique puisse être considérée comme responsable de son état.
Puisque tu as réponse à tout, tu m'expliqueras en quoi les anorexiques ne sont, eux, pas responsables de leur état, alors que c'est bien leur responsabilité individuelle s'ils ont un jour arrêté de manger.
Ma tolérance s'arrête au moment où certains commencent à porter des jugements sur des réalités qu'ils ne connaissent pas. On en meurt tous les jours, des préjugés, des jugements à l'emporte-pièce. Si vous me trouvez violente, alors dites-vous que je ne fais que vous renvoyer la violence de vos propos.
x00 a écrit : 23 sept. 2019, 00:44 Beaucoup ici voit que le coté noir des choses....
Ah, pardon, on parle alcoolisme et je devrais voir le côté positif des choses ?
x00 a écrit : 23 sept. 2019, 00:44 Pour tomber dans une addiction a l'alcool il faut s'en envoyer, avoir une consommation non raisonnable... Ou utiliser ca comme un anti dépresseur.

C'est "dangereux" comme tout, mais vivre est-ce éviter tout se qui est dangereux ?

Et ce qui est une pression sociale, est-ce qui faut pas apprendre a vivre avec ces pressions, respecter ses propres choix ? Si vous voulez pas boire, personne vous y oblige....
Des pressions sociales on en subit toute la journée...
Oui oui, c'est bien connu, la pression sociale ça ne fonctionne pas, personne ne se suicide à cause de la pression sociale, par exemple. Ça n'existe pas. Et puis les VT ne subissent pas de pression sociale quant à leur statut, ils le vivent même très bien, non ?
par x00
Homme de 35 ans non vierge
#225557
Lux a écrit : 23 sept. 2019, 19:26 vous que je ne fais que vous renvoyer la violence de vos propos.
x00 a écrit : 23 sept. 2019, 00:44 Beaucoup ici voit que le coté noir des choses....
Ah, pardon, on parle alcoolisme et je devrais voir le côté positif des choses ?


Et ce qui est une pression sociale, est-ce qui faut pas apprendre a vivre avec ces pressions, respecter ses propres choix ? Si vous voulez pas boire, personne vous y oblige....
Des pressions sociales on en subit toute la journée...
Oui oui, c'est bien connu, la pression sociale ça ne fonctionne pas, personne ne se suicide à cause de la pression sociale, par exemple. Ça n'existe pas. Et puis les VT ne subissent pas de pression sociale quant à leur statut, ils le vivent même très bien, non ?
Tu vois les choses de manières ultra catastrophique...

L'alcool n'est pas égal à l'alcoolisme.

Et bon le suicide et la pression sociale... j'ai jamais vu quelqu'un se suicidé car on l'a soit disant forcé à boire une bière.... Pour mener au suicide, il faut une sacré pression :sweat:

C'est comme si on disait que le ski c'est grave, ça mène à la mort et à la tétraplégie.

Le ski c'est dangereux, sur toutes les saisons, il y a des morts, des fauteuils roulants, des paralysés etc... et alors ?? Faut bien vivre... Le risque fait partie de la vie. :wink:
par resO
Homme de 37 ans vierge
#225558
x00 : Tu peux faire ce que tu veux, tant que ta consommation est telle que tu subis pas d'effets indésirables.
Si c'est le cas, tu te poseras des questions et tu auras besoin d'aide.


Lux : Il me semble ne pas avoir interprété le dernier passage de x00 comme toi. Je crois bien qu'il a justement dit qu'il existait différentes pressions sociales (pas que pour la consommation d'alcool) mais qu'il conseillait de ne pas en tenir compte (du moins essayer de le faire, car ça demande d'avoir du caractère de ne pas se sentir obligé de faire quelque chose dont on a au fond pas envie ) en faisant ce qu'on souhaite.
Ou alors son message avait une tournure ironique (d'où ta réaction) ??
Dernière modification par resO le 23 sept. 2019, 20:56, modifié 3 fois.
par katy81
ans
#225560
Tyrus a écrit :Effectivement mais ça me semble délicat comme sujet à aborder
ça dépend de comment s'est présenté ou demandé.
Blup a écrit :Je connais des gens qui ne se mettent jamais à l'envers, mais qui vont boire leurs deux verres de vin tous les jours, alors que certains vont s'enivrer juste le week-end et ne pas boire une goutte la semaine.
ils sont considérés comme addicte tous les 2 à partir du moment où tu ne peux pas te passer de cette consommation (quelle soit hebdomadaire ou dite festive le weekend c'est pareil. l'un pouvant basculer vers l'autre.
Par contre effectivement ce n'est pas perçu de la même façon par les gens, le consommateur chronique va augmenter ses doses par jour alors que le consommateur festif va lui commencer à boire en semaine et augmenter la fréquence.
C'est pareil pour les autres addictions.
mike62 a écrit :Une consommation en soirée, de manière plus ou moins courante ne débouche pas nécessairement sur une addiction , ça va de soi
c'est quoi "de manière plus ou moins courante" ?
si on ne peux vraiment pas se passer d'alcool lors de soirée, on peut considérer que la personne est dépendante. Je ne parle pas d'un verre par soir, mais de plusieurs verres par soir, et que l'on perd le contrôle.
x00 a écrit :Pour tomber dans une addiction a l'alcool il faut s'en envoyer, avoir une consommation non raisonnable... Ou utiliser ca comme un anti dépresseur.
oui il faut avoir une certaine "consommation non raisonnable" mais c'est bien là le soucis, c'est qu'une personne alcoolique ne va pas boire comme un "ivrogne" dès le départ. c'est bien plus vicieux que ça.
Je te conseille de lire cet article :
http://www.alcool-info-service.fr/alcoo ... YkReygzaM8

Dans les cas les plus grave que j'ai pu voir, ça a commencé à l'adolescence pour éviter de penser ou de déprimer, de se protéger etc... et de voir la réalité de leur problème avec pas spécialement des bitures mais de la consommation dans des moments de déprime. A l'âge adulte ces personnes ne peuvent plus vivre autrement que sous alcool.
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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#225564
Vous savez, pour avoir un proche qui avait un sérieux problème d'alcool, c'est toujours le cas, mais sa consommation est moindre maintenant (cela dit, je ne prétends pas tout savoir, ce n'est que mon expérience).

On avait beau lui faire la remarque et même parfois assez violemment, la personne vivait dans un déni complet. Impossible de lui faire entendre raison !

Je pense que la personne alcoolique à souvent terriblement honte de sa situation et lui faire la remarque de ralentir la prise d'alcool n'a malheureusement aucun effet.

C'est très compliqué de faire entendre raison à une personne addict. Comme je le disais, elle vit bien souvent (hélas) dans le déni de sa propre situation.

Hélas, la personne va répondre ce genre de phrase, ''mais non, tu exagères, je ne bois pas tant que ça, tu fais tout un plat pour pas grand-chose '' etc.
par YX00
Homme de 38 ans vierge
#225569
Lux a écrit : 23 sept. 2019, 19:26 Il est faux de prétendre que la société dévalorise la prise d'alcool.
Comme je l'ai écrit, je conviens que la majorité des gens (en France, en tout cas) ne dévalorise pas l'alcool, bien au contraire.

Lux a écrit : 23 sept. 2019, 19:26
YX00 a écrit : 22 sept. 2019, 22:33 Je peux aussi réagir à vos messages de manière éructive (c'est du moins la façon dont je les ressens).
"Eructer", cela signifie être grossier : je n'ai pas été une seule fois grossière dans ce débat, que je trouve pourtant navrant à bien des égards.
C'est vrai, je cherchais un terme plus approprié sans le trouver. Je n'ai pas pris le temps de vérifier la signification d'éructer avant de l'employer. Je présente donc mes excuses pour l'utilisation inappropriée de ce terme dans le sens présenté. Je n'ai en effet pas lu de grossièreté. Je voulais plutôt signifier que j'avais l'impression de lire des réactions impulsives, blessantes…

Lux a écrit : 23 sept. 2019, 19:26
YX00 a écrit : 22 sept. 2019, 22:33 C'est l'impression que j'ai à votre sujet en lisant vos messages. Je trouve en effet que vous ne tolérez pas qu'on puisse avoir une opinion différente de la vôtre sur différents sujets et donc d'avoir le droit à la différence.

Contrairement à ce que vous écrivez, je suis tolérant et je respecte le droit à la différence. Si ce n'était pas le cas, je serais probablement en prison plutôt qu'ici. Les occasions d'être intolérant et de montrer sa haine envers les personnes différentes sont en effet légion…
Non, je ne tolère effectivement pas qu'on considère qu'une personne malade alcoolique puisse être considérée comme responsable de son état.
Je l'entends. Je reste cependant convaincu que certaines personnes malades d'alcoolisme auraient pu éviter de le devenir.

Lux a écrit : 23 sept. 2019, 19:26 Puisque tu as réponse à tout, tu m'expliqueras en quoi les anorexiques ne sont, eux, pas responsables de leur état, alors que c'est bien leur responsabilité individuelle s'ils ont un jour arrêté de manger.
Je n'ai pas la prétention d'avoir réponse à tout. C'est me faire un trop grand honneur que de me prêter cette qualité (n'est-ce pas godfreyho :stuck_out_tongue_winking_eye:  ?). Je n'ai qu'une connaissance infinitésimale de toute la connaissance. Je ne saurais donc avoir réponse à tout. :expressionless:

Je ne crois pas, tout comme dans le cas de l'alcoolisme, que l'anorexie est forcément un choix individuel éclairé. La pression sociale ou sociétale me paraît jouer un grand rôle dans le fait de devenir anorexique. Ces deux maladies sont cependant différentes. Je ne suis donc pas certain qu'il est opportun de les comparer. L'anorexie n'est ainsi pas une dépendance à une substance addictive comme dans le cas de l'alcoolisme. Je me trompe peut-être. Je veux bien le savoir, si c'est le cas.

Lux a écrit : 23 sept. 2019, 19:26 Ma tolérance s'arrête au moment où certains commencent à porter des jugements sur des réalités qu'ils ne connaissent pas. On en meurt tous les jours, des préjugés, des jugements à l'emporte-pièce. Si vous me trouvez violente, alors dites-vous que je ne fais que vous renvoyer la violence de vos propos.
Soit, bien que je ne voulais pas être violent à travers mes propos. Il me semble que nous avons tous des préjugés et que nous faisons tous parfois des jugements à l'emporte-pièce. Je n'y fais pas exception, tout comme vous l'avez montré vous-même vous concernant. Je n'écris pas ça spécialement contre vous. C'est dans la nature humaine. Nous ne sommes pas tous d'accord et ça engendre des conséquences…

Lux a écrit : 23 sept. 2019, 19:26 Ah, pardon, on parle alcoolisme et je devrais voir le côté positif des choses ?
N'y a-t-il vraiment rien de positif à parler (ou écrire à propos) d'alcoolisme ? Ne vaut-il pas mieux évoquer le sujet plutôt que de le cacher sous le tapis ? Je trouve appréciable de constater que le sujet est évoqué et débattu. Ce n'est malheureusement pas le cas partout. Ça permet, je l'espère, de faire avancer la lutte contre cette maladie pour que sa prévalence diminue.

Bien sûr, si parler d'alcoolisme signifie que c'est négatif parce que ça existe toujours, j'apprécierais aussi que ça ait disparu. Mais je crains fortement qu'on ne puisse jamais éliminer l'alcoolisme.

x00 a écrit : 23 sept. 2019, 00:44 C'est "dangereux" comme tout, mais vivre est-ce éviter tout se qui est dangereux ?
Je crois aussi qu'on ne peut pas éviter tout danger (puisque la probabilité ou le risque qu'un astéroide vienne nous tuer n'est pas nul, par exemple).
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par Decca
Femme de 33 ans vierge
#225573
YX00 a écrit :e l'entends. Je reste cependant convaincu que certaines personnes malades d'alcoolisme auraient pu éviter de le devenir.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi car il faut garder à l'esprit que l'alcoolisme est vraiment une maladie et qu'il existe probablement beaucoup de personnes qui ont évité de le devenir (et donc qui ne le sont pas).
D'où le fait que ce soit une maladie.
Soit on arrête, on n'est pas dépendant et donc on n'est pas malade. Soit on sombre dedans (car en général, l'alcool est pris comme un "médicament", un "traitement" contre la dépression par exemple) ; ce n'est que le symptôme (la prise excessive d'alcool) d'un problème sous-jacent non soigné car souvent non identifié en amont. Le symptôme devient alors le problème principal et pour le soigner et l'éliminer, il faut s'occuper de l'élément déclencheur.
Et ça prend des années (parfois des décennies). Une fois le diagnostic établi, la personne alcoolique mène une vie d'alternance entre périodes "sevrées" et rechutes.
Donc je ne pense pas que l'alcoolique puisse éviter de le devenir. La maladie est un peu comme un arbre qui prendrait racine un jour pour grandir pendant des années. Quand on décide de se sevrer, on cesse d'alimenter l'arbre mais les racines sont toujours là et elles attendent. La personne peut essayer de se soigner voire de guérir mais c'est très difficile malgré les médicaments et les thérapies.
Tout comme Amaz, l'un de mes proches a cette maladie depuis des années et c'est quelque chose de complexe, pas seulement l'histoire simpliste du "verre de trop".
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