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par impala
Femme de 40 ans non vierge
#224694
resO a écrit : 09 sept. 2019, 22:30 - ce n'est pas moi qui ai employé "milieu ouvrier" (ça englobe les enfants des salariés "milieu ouvrier" ?? un salarié n'est pas forcément ouvrier, si ? )
:scream: aargh mais je ne comprends pas toute cette confusion et ce dialogue de sourds. Qui a sous-entendu qu'un salarié serait forcément ouvrier ? Personne je crois ! Ou alors tu veux dire que pour toi un "bobo" ou quelqu'un d'un milieu aisé ne serait pas salarié ??
Les "bobos" (reste à voir la définition, mais bon) et les gens des milieux aisés travaillent, dans leur écrasante majorité, et le plus souvent comme salariés.
resO a écrit : - Amaz et moi on te rétorquait simplement qu'on ne pouvait pas aimer son job (ça existe) parce que l'ascenseur social en panne ne permettait pas d'aspirer à un job "élitiste" comme ingénieur, ou médecin, cadre, notaire/avocat,architecte, artiste...
Mais l'ascenseur social et le fait d'aimer ou pas son travail, ça n'a rien à voir. En quoi avoir un boulot "élitiste", comme tu dis, implique-t-il de l'aimer forcément, tu peux me dire ? En quoi avoir un boulot élitiste vaccine-t-il contre les c0ns, les procédures aliénantes, le sentiment de vacuité ou d'inutilité, les stress, les journées à rallonge, les relations de travail insatisfaisantes, et j'en passe ?
Je suis ingénieure aussi et cela m'est arrivé, ô combien, de ne pas aimer mon travail. Parce que : sentiment d'inutilité voire d'être néfaste (travail qui rentre en contradiction avec mes valeurs), pas les mêmes aspirations et besoins que mes collègues, beaucoup de stress et de charge de travail qui faisaient que j'y passais quand même le plus clair de mon temps.
resO a écrit :
- bobo pour moi c'est juste la contraction de "bourgeois bohème" que j'emploie tel quel comme abréviation ou un mot un peu fourre-tout (peut-être qu'il n'est pas défini de la même façon selon les gens et que pour toi c'est péjoratif mais je pensais pas à mal
- "Bobo" veut bien dire "bourgeois bohème" à l'origine, ce qui est quelque chose de relativement précis, donc ce serait bien de ne pas l'employer à toutes les sauces. Tu voulais plutôt parler de "bourgeois" ou de "personnes aisées" donc le terme "bobo" est inapproprié.
- Au fur et à mesure du temps, c'est devenu un terme fourre-tout et péjoratif (c'est pour la plupart des gens que c'est péjoratif et pas que pour Eyeore, donc ça m'étonne un peu que tu sois passé à côté de ça). Il suffit de lire les commentaires des journaux en ligne pour voir que les gens désignent péjorativement ainsi les Parisiens ou les citadins, ou, de manière assez fascinante, simplement "l'Autre", celui qui a un mode de vie différent du sien. C'est un terme populiste. D'ailleurs le Front national (puis le RN) l'a beaucoup utilisé, et l'utilise encore, pour jouer "le peuple" contre "les bobos". Sans que ce terme corresponde réellement à quelque chose, mais en tout cas, dans le discours d'extrême-droite, "le peuple" a identifié son ennemi.
par resO
Homme de 37 ans vierge
#224699
Impala, si tu n'as pas tout suivi et ou que tu sors certains propos de leur contexte, on ne va pas s'en sortir. :sweat_smile:
impala a écrit : :scream: aargh mais je ne comprends pas toute cette confusion et ce dialogue de sourds. Qui a sous-entendu qu'un salarié serait forcément ouvrier ? Personne je crois ! Ou alors tu veux dire que pour toi un "bobo" ou quelqu'un d'un milieu aisé ne serait pas salarié ??
Les "bobos" (reste à voir la définition, mais bon) et les gens des milieux aisés travaillent, dans leur écrasante majorité, et le plus souvent comme salariés.
Je te rappelle que je n'ai pas employé "milieu ouvrier" en premier (je t'invite à relire les messages correspondants) ensuite, j'accuse personne de qualifier un salarié d'ouvrier mais je me demandais vraiment et simplement ce que "milieu ouvrier" (que je n'ai pas, encore, une fois, employé le premier) englobait comme professions . Je suis d'origine...(sociale hein je ne me parle de mes racines :wink: ) modeste, mais mes parents ne sont pas ouvriers, c'est pour cela que je me posais simplement la question de savoir ce que "milieu ouvrier" comprend comme métiers encore une fois (où as-tu lu que j'accusais quelqu'un ? :confused: ) sans accuser qui que ce soit. Tu veux me reprocher cela ?

impala a écrit : Mais l'ascenseur social et le fait d'aimer ou pas son travail, ça n'a rien à voir. En quoi avoir un boulot "élitiste", comme tu dis, implique-t-il de l'aimer forcément, tu peux me dire ? En quoi avoir un boulot élitiste vaccine-t-il contre les c0ns, les procédures aliénantes, le sentiment de vacuité ou d'inutilité, les stress, les journées à rallonge, les relations de travail insatisfaisantes, et j'en passe ?
Je suis ingénieure aussi et cela m'est arrivé, ô combien, de ne pas aimer mon travail. Parce que : sentiment d'inutilité voire d'être néfaste (travail qui rentre en contradiction avec mes valeurs), pas les mêmes aspirations et besoins que mes collègues, beaucoup de stress et de charge de travail qui faisaient que j'y passais quand même le plus clair de mon temps.
Avant qu'on en arrive à parler d'ascenseur social, je disais juste qu'Eyore aime son job (j'ai rien inventé je crois), qui n'a rien d'alimentaire.
Ton témoignage est un contre-exemple,bah soit Je ne l'ai pourtant pas lue détester ou angoisser à cause de son boulot que vous exercez toutes les deux , j'ai d'ailleurs écrit moi-même qu'on pouvait ne pas aimer certaines tâches d'un boulot qu'on aime bien mais sans plus ( Je m'inclus dedans même si mon statut n'est pas non plus super-élevé et mes journées sont aussi à rallonge et tu sais quoi ? Je veux aussi m'épanouir en dehors du travail car je considère qu'il n'y a pas que le boulot dans la vie).

Si tu viens d'un milieu modeste et d'un quartier populaire avec par exemple un père qui se casse le dos (au propre comme au figuré) sur des chantiers et une mère qui fait le ménage ou bosse en grande surface (exemple que j'ai connu moi-même par nécessité donc non je méprise pas cet exemple) et qu'ils galèrent à payer les factures ou que tu n'as le même train de vie qu'une famille plus aisée...en principe tu te dis pas "Cool,je vais faire pareil ! :smiley: ", t'as plutôt pas spécialement envie de galérer comme eux et t'es pratiquement obligé de te débrouiller (ou de faire de ton mieux) pour trouver un job pas trop pénible afin de réussir si tu veux t'en sortir pour te faire plus souvent plaisir ou lutter contre le coût de la vie qui d'année en année explose.
Ton témoignage est un contre-exemple si ton boulot est très stressant, aliénant... mais Eyeore l'adore.
Et sinon autre contre-exemple, on peut être d'un milieu aisé (c'est plus neutre comme ça ? )et être une personne peu appréciable niveau personnalité, tout comme on peut venir qu'un quartier populaire et être quelqu'un d'adorable. L'environnement et l'entourage ainsi que l'éducation peuvent jouer un rôle.
impala a écrit : - "Bobo" veut bien dire "bourgeois bohème" à l'origine, ce qui est quelque chose de relativement précis, donc ce serait bien de ne pas l'employer à toutes les sauces. Tu voulais plutôt parler de "bourgeois" ou de "personnes aisées" donc le terme "bobo" est inapproprié.
- Au fur et à mesure du temps, c'est devenu un terme fourre-tout et péjoratif (c'est pour la plupart des gens que c'est péjoratif et pas que pour Eyeore, donc ça m'étonne un peu que tu sois passé à côté de ça). Il suffit de lire les commentaires des journaux en ligne pour voir que les gens désignent péjorativement ainsi les Parisiens ou les citadins, ou, de manière assez fascinante, simplement "l'Autre", celui qui a un mode de vie différent du sien. C'est un terme populiste. D'ailleurs le Front national (puis le RN) l'a beaucoup utilisé, et l'utilise encore, pour jouer "le peuple" contre "les bobos". Sans que ce terme corresponde réellement à quelque chose, mais en tout cas, dans le discours d'extrême-droite, "le peuple" a identifié son ennemi.
On est bien d'accord, je me suis limité à la définition d'origine si tu m'as bien relu; et c'est tout. Mais remplaçons-le par "personne aisée" si c'est trop négatif ou pas assez politiquement correct et que tu veux clore le débat parce que "bobo, ça fait mal" (#DoubleSens :grin: )
par godfreyho
ans
#224702
Amaz a écrit :De plus l'humour est une''arme'' de séduction très apprécié. Comme dit le dicton populaire ''femme qui ris à moitié dans le lit''
Comme disait Roselyne: Ah bon? Il doit y avoir des exceptions alors.
rooter a écrit :Je n'en suis pas à m'interroger sur la séduction. C'est beaucoup trop technique.
Comme disais Eddy Malou: "Mais oui! C'est clair!", c'est beaucoup trop compliqué, plus même que la congolexicomatisation des lois du marché.
par Eeyore
ans
#224703
godfreyho a écrit : 10 sept. 2019, 12:39
Amaz a écrit :De plus l'humour est une''arme'' de séduction très apprécié. Comme dit le dicton populaire ''femme qui ris à moitié dans le lit''
Comme disait Roselyne: Ah bon? Il doit y avoir des exceptions alors.
Avant toute chose, l'humour est surtout une arme de sociabilisation très appréciée.
Pasta aime ça
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par Genisa
Femme de 31 ans non vierge
#224704
impala a écrit :Mais l'ascenseur social et le fait d'aimer ou pas son travail, ça n'a rien à voir. En quoi avoir un boulot "élitiste", comme tu dis, implique-t-il de l'aimer forcément, tu peux me dire ? En quoi avoir un boulot élitiste vaccine-t-il contre les c0ns, les procédures aliénantes, le sentiment de vacuité ou d'inutilité, les stress, les journées à rallonge, les relations de travail insatisfaisantes, et j'en passe ?
Clairement ça n'empêche pas de souffrir au travail, maintenant faudrait pas non plus fermer les yeux sur le fait que certains emplois sont ingrats, mal considérés aux yeux de la société, et mal rémunérés.
Exercer un métier qui est stimulant intellectuellement, qui ne te détruit pas la santé, valorisé socialement et bien payé, ça aide quand même à dire "j'aime bien mon boulot". Pas sûre que la nana qui récure les WC toute la journée ait autant de facilité à trouver du plaisir dans son job.
par Eeyore
ans
#224705
resO a écrit : 10 sept. 2019, 08:10 Ton témoignage est un contre-exemple si ton boulot est très stressant, aliénant... mais Eyeore l'adore.
Dire que j'adore mon boulot est surement exagéré, mais j'ai plutôt plaisir à y aller le matin, oui. Par contre ce que j'aime ce n'est pas mon boulot d'ingénieur en général, c'est le boulot que j'ai actuellement, depuis janvier. avant j'ai fait d'autres boulots d'ingénieur, dans d'autre contextes... et ce que dit Impala je l'ai vécu aussi :
Je suis ingénieure aussi et cela m'est arrivé, ô combien, de ne pas aimer mon travail. Parce que : sentiment d'inutilité voire d'être néfaste (travail qui rentre en contradiction avec mes valeurs), pas les mêmes aspirations et besoins que mes collègues, beaucoup de stress et de charge de travail qui faisaient que j'y passais quand même le plus clair de mon temps.
Un ancien chef d'agence me disait d'ailleurs qu'il avait bossé quelques mois comme éboueur et que quand il y repensait, il préférait être éboueur qu'ingénieur, car au moins en dehors des heures de boulot, tu ne repenses pas à tes poubelles et ça ne t’empêche pas de dormir, contrairement à tes projets et responsabilités qui te bouffent parfois la santé mentale. J'ai d'ailleurs abandonné deux boulots en période d'essai car j'ai très vite senti que je m'engageais sur une autoroute pour la déprime et le burn out.
par godfreyho
ans
#224706
Eeyore a écrit :Avant toute chose, l'humour est surtout une arme de sociabilisation très appréciée.
Surement et comme toutes les armes c'est la façon dont tu t'en sers qui mesurera son "efficacité".

Ajouté 4 minutes 42 secondes après :
Et pour le boulot, j'ai peut-être mal compris mais j'ai l'impression que vous êtes d'accord finalement, il y a des personnes qui aiment leur job, tant mieux pour elles et d'autres non, il n'y a rien de répréhensible dans un cas comme dans l'autre. Pour ceux qui souffrent au travail c'est effectivement plus gênant, pour eux (j'en fait parti, pas à cause du job mais des "à coté").
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par Genisa
Femme de 31 ans non vierge
#224707
Eeyore a écrit :Un ancien chef d'agence me disait d'ailleurs qu'il avait bossé quelques mois comme éboueur et que quand il y repensait, il préférait être éboueur qu'ingénieur, car au moins en dehors des heures de boulot, tu ne repenses pas à tes poubelles et ça ne t’empêche pas de dormir, contrairement à tes projets et responsabilités qui te bouffent parfois la santé mentale.
Désolée mais faut pas être perché non plus.. Mon oncle a passé sa vie à être cuistot, à soulever des cuves bien lourdes en cuisine. Il a dû être opéré des deux épaules et s'est retrouvé à ne plus pouvoir travailler alors qu'il avait pas encore droit à la retraite. Je pense pas qu'il dormait bien (ni qu'il est vraiment tranquille maintenant, vu le montant de sa retraite).
Je dis pas qu'on peut pas être mal dans d'autres boulots (j'ai été harcelée l'année dernière sur un poste de simple secrétaire, j'en étais malade, et ça peut arriver à n'importe qui n'importe où), mais il faut pas non plus fantasmer la "simplicité " des métiers mal payés.
Rien qu'être à l'abri financièrement, avoir le choix de partir si ça va pas et retrouver quelque chose assez rapidement, c'est un énorme privilège.
Amaz aime ça
par Eeyore
ans
#224708
C'est moi qui suis perchée? :neutral_face:
Je ne néglige pas la difficulté des boulots physiques, mais la plupart des gens négligent la difficulté des boulots intellectuels et leur impact sur la santé qui est bien réel, ni plus ni moins souhaitable que les soucis physiques.
Et pour le fait qu'on retrouve facilement du boulot, c'est un cliché. J'ai pas mal galéré pour trouver du boulot dans ma branche (parce que c'est pas parce qu'on a un diplôme d'ingénieur qu'on peut bosser indifféremment en informatique, en environnement ou dans le nucléaire.) Il faut voir le taux de chômage des sortants a bac+5... Ah et pour finir : faut pas croire non plus qu'on est si bien payés que ça... Certains surement. Pas tous, loin de la.
LiPo et 1 autres aime ça
par godfreyho
ans
#224709
Oui c'est sur, une question me vient justement, comment faire lorsque l'on devient inapte? Une reconversion? Encore faut-il pouvoir, ce n'est pas rien de repartir de zéro.
Si je prends mon cas ou celui de rooter, comment fait-on, à la fin de mes journées (j'ai quitté mon taf dernièrement) j'étais épuisé avec migraines etc, tout ça à cause du coté social du boulot, allez expliquer ça, prendre sur soi mais on le fait déjà, moi j'avoue, aujourd'hui, je n'ai plus la force, une reconversion n'y changera rien, donc que faire: bosser et se flinguer la santé en silence parce que ce n'est pas reconnu ou bien on va te donner des anti dépresseurs, qui ne règlent pas le problème, ou alors arrêter de travailler, ce qui ne me semble pas une solution pérenne non plus?
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