- 10 sept. 2019, 01:07
#224694
Les "bobos" (reste à voir la définition, mais bon) et les gens des milieux aisés travaillent, dans leur écrasante majorité, et le plus souvent comme salariés.
Je suis ingénieure aussi et cela m'est arrivé, ô combien, de ne pas aimer mon travail. Parce que : sentiment d'inutilité voire d'être néfaste (travail qui rentre en contradiction avec mes valeurs), pas les mêmes aspirations et besoins que mes collègues, beaucoup de stress et de charge de travail qui faisaient que j'y passais quand même le plus clair de mon temps.
- Au fur et à mesure du temps, c'est devenu un terme fourre-tout et péjoratif (c'est pour la plupart des gens que c'est péjoratif et pas que pour Eyeore, donc ça m'étonne un peu que tu sois passé à côté de ça). Il suffit de lire les commentaires des journaux en ligne pour voir que les gens désignent péjorativement ainsi les Parisiens ou les citadins, ou, de manière assez fascinante, simplement "l'Autre", celui qui a un mode de vie différent du sien. C'est un terme populiste. D'ailleurs le Front national (puis le RN) l'a beaucoup utilisé, et l'utilise encore, pour jouer "le peuple" contre "les bobos". Sans que ce terme corresponde réellement à quelque chose, mais en tout cas, dans le discours d'extrême-droite, "le peuple" a identifié son ennemi.
resO a écrit : ↑09 sept. 2019, 22:30 - ce n'est pas moi qui ai employé "milieu ouvrier" (ça englobe les enfants des salariés "milieu ouvrier" ?? un salarié n'est pas forcément ouvrier, si ? )aargh mais je ne comprends pas toute cette confusion et ce dialogue de sourds. Qui a sous-entendu qu'un salarié serait forcément ouvrier ? Personne je crois ! Ou alors tu veux dire que pour toi un "bobo" ou quelqu'un d'un milieu aisé ne serait pas salarié ??
Les "bobos" (reste à voir la définition, mais bon) et les gens des milieux aisés travaillent, dans leur écrasante majorité, et le plus souvent comme salariés.
resO a écrit : - Amaz et moi on te rétorquait simplement qu'on ne pouvait pas aimer son job (ça existe) parce que l'ascenseur social en panne ne permettait pas d'aspirer à un job "élitiste" comme ingénieur, ou médecin, cadre, notaire/avocat,architecte, artiste...Mais l'ascenseur social et le fait d'aimer ou pas son travail, ça n'a rien à voir. En quoi avoir un boulot "élitiste", comme tu dis, implique-t-il de l'aimer forcément, tu peux me dire ? En quoi avoir un boulot élitiste vaccine-t-il contre les c0ns, les procédures aliénantes, le sentiment de vacuité ou d'inutilité, les stress, les journées à rallonge, les relations de travail insatisfaisantes, et j'en passe ?
Je suis ingénieure aussi et cela m'est arrivé, ô combien, de ne pas aimer mon travail. Parce que : sentiment d'inutilité voire d'être néfaste (travail qui rentre en contradiction avec mes valeurs), pas les mêmes aspirations et besoins que mes collègues, beaucoup de stress et de charge de travail qui faisaient que j'y passais quand même le plus clair de mon temps.
resO a écrit :- "Bobo" veut bien dire "bourgeois bohème" à l'origine, ce qui est quelque chose de relativement précis, donc ce serait bien de ne pas l'employer à toutes les sauces. Tu voulais plutôt parler de "bourgeois" ou de "personnes aisées" donc le terme "bobo" est inapproprié.
- bobo pour moi c'est juste la contraction de "bourgeois bohème" que j'emploie tel quel comme abréviation ou un mot un peu fourre-tout (peut-être qu'il n'est pas défini de la même façon selon les gens et que pour toi c'est péjoratif mais je pensais pas à mal
- Au fur et à mesure du temps, c'est devenu un terme fourre-tout et péjoratif (c'est pour la plupart des gens que c'est péjoratif et pas que pour Eyeore, donc ça m'étonne un peu que tu sois passé à côté de ça). Il suffit de lire les commentaires des journaux en ligne pour voir que les gens désignent péjorativement ainsi les Parisiens ou les citadins, ou, de manière assez fascinante, simplement "l'Autre", celui qui a un mode de vie différent du sien. C'est un terme populiste. D'ailleurs le Front national (puis le RN) l'a beaucoup utilisé, et l'utilise encore, pour jouer "le peuple" contre "les bobos". Sans que ce terme corresponde réellement à quelque chose, mais en tout cas, dans le discours d'extrême-droite, "le peuple" a identifié son ennemi.