- 22 août 2017, 16:43
#200213
Je persiste et signe : selon les cultures, les époques, les idéaux de beauté féminine et masculine ne sont pas les mêmes, et cela s'explique essentiellement par des raisons sociales, d'ailleurs. Avant, on aimait les femmes pâles et potelées parce qu'elles représentaient l'aristocratie : pas de travail et peu dehors donc pas de peau hâlée. Aujourd'hui, contrôler son corps, c'est être mince (et généralement c'est ne pas être pauvre), et on exalte aussi celles et ceux qui ont les moyens d'avoir recours aux UV ou de partir souvent en vacances, et qui exposent leur peau bronzée.
On peut rajouter ensuite les dégâts causés par le porno qui, s'il n'est qu'une fiction, a donné à voir des idéaux inatteignables, pour les hommes comme pour les femmes, alors que l'idée de départ était surtout d'avoir une anatomie ultra développée pour qu'elle soit "photogénique".
Mais oui, les goûts varient. C'est assez évident quand on voit à quoi ressemblaient les actrices des années 50, et à quoi elles ressemblent maintenant, même si j'ai bon espoir qu'on évolue vers davantage de diversité.
C'est difficile de s'accepter et de se sentir aimable, désirable quand on ne rentre pas dans les cases qui ont été mises en avant par les médias ou par la norme.
J'ai été véritablement persuadée pendant des années que jamais je ne pourrai plaire à quelqu'un. Mais vraiment. Comme si j'étais totalement dégoûtante et repoussante.
La réalité est bien différente ; le désir et l'attraction ne sont pas des questions de normes, de critères, etc — sauf si on attribue une vertu sociale au fait de se mettre en couple (et c'est plus fréquent qu'on ne le pense). Assumer d'être avec quelqu'un qui n'est pas "beau" aux yeux de tous, c'est mettre en danger l'estime que les autres nous porteraient... pourtant, généralement, on se sent bien mieux quand on a dépassé les questions liées au regard des autres.
Azrael a écrit :Enfin l'idée selon laquelle, les différentes sociétés n'auraient pas donné le même corps pour idéal, ça ne serait qu'en partie vrai. Il y en a qui ont penché pour une certaine opulence, d'autres pour la minceur par exemple, mais il y a des choses qui ont toujours été idéalisées. Et inutile de donner les différentes hypothèses qui tentent de l'expliquer, ça va encore partir en coui.Dans ces cas-là, autant ne rien dire que d'affirmer une chose sans la justifier.
Je persiste et signe : selon les cultures, les époques, les idéaux de beauté féminine et masculine ne sont pas les mêmes, et cela s'explique essentiellement par des raisons sociales, d'ailleurs. Avant, on aimait les femmes pâles et potelées parce qu'elles représentaient l'aristocratie : pas de travail et peu dehors donc pas de peau hâlée. Aujourd'hui, contrôler son corps, c'est être mince (et généralement c'est ne pas être pauvre), et on exalte aussi celles et ceux qui ont les moyens d'avoir recours aux UV ou de partir souvent en vacances, et qui exposent leur peau bronzée.
On peut rajouter ensuite les dégâts causés par le porno qui, s'il n'est qu'une fiction, a donné à voir des idéaux inatteignables, pour les hommes comme pour les femmes, alors que l'idée de départ était surtout d'avoir une anatomie ultra développée pour qu'elle soit "photogénique".
Mais oui, les goûts varient. C'est assez évident quand on voit à quoi ressemblaient les actrices des années 50, et à quoi elles ressemblent maintenant, même si j'ai bon espoir qu'on évolue vers davantage de diversité.
C'est difficile de s'accepter et de se sentir aimable, désirable quand on ne rentre pas dans les cases qui ont été mises en avant par les médias ou par la norme.
J'ai été véritablement persuadée pendant des années que jamais je ne pourrai plaire à quelqu'un. Mais vraiment. Comme si j'étais totalement dégoûtante et repoussante.
La réalité est bien différente ; le désir et l'attraction ne sont pas des questions de normes, de critères, etc — sauf si on attribue une vertu sociale au fait de se mettre en couple (et c'est plus fréquent qu'on ne le pense). Assumer d'être avec quelqu'un qui n'est pas "beau" aux yeux de tous, c'est mettre en danger l'estime que les autres nous porteraient... pourtant, généralement, on se sent bien mieux quand on a dépassé les questions liées au regard des autres.