- 03 avr. 2020, 21:54
#231525
Au risque d'être un peu hors-sujet je tiens à vous raconter ma vie dans les grandes lignes pour tenter de vous expliquer qui je suis, par la même occasion certains se retrouveront peut-être dans mon témoignage.
Comme disait Booba "j'ai pris la vie par derrière sans me poser de questions" moi c'est plutôt l'inverse.
Enfant j'étais plutôt introverti mais pas non plus prédisposé à ce que j'allais devenir par la suite. J'ai été gravement malade à cette période pendant quelques semaines, je crois que ça a durablement changé ma perception à l'égard de la mort et du corps en général, en la manière qu'on est tous finalement des tas d'os et de chair, et surtout ça a dû diminuer le respect que j'avais pour moi-même et mon propre corps.
Je suis entré au collège par la suite dans un contexte familial de séparation longue et douloureuse (séparation puis réconciliation puis déménagement puis rebelote). Du coup ça ne m'aidais pas à me sentir à l'aise à l'école, j'avais du mal à m'intégrer, pourtant à l'époque j'étais encore une personne intègre (sans mauvais jeux de mots).
Au Lycée je me suis mis à faire des soirées, boire, fumer des joints, j'ai eu tendance à fréquenter des "amis de soirée" au détriment de mes vrais amis pour fuir l'atmosphère délétère qui régnait chez ma mère qui s'était séparée définitivement de mon père pour se remettre en couple avec d'autres personnes successivement, mais c'était toujours la même m*rde si je puis me permettre. Pour la première fois de ma vie je me suis senti "vivant", je n'avais plus la sensation de subir ma vie, même si avec le recul je me dis que je la subissait toujours autant mais d'une autre manière. J'ai eu à ce moment quelques relations sommaires avec des filles mais qui n'ont pas abouti, voire de manière désastreuse.
Après l'échec qu'a été le Lycée autant d'un point de vue affectif que scolaire, j'ai fais des formations diverses que j'ai abandonné à mi-parcours, à chaque fois c'était le même scénario, les soirées, l'alcool les joints puis l'ecstasy etc,...Tout ça pour tenter de masquer ma timidité et le non-respect que j'avais pour moi-même (car finalement j'avais l'air bien plus dérangé en étant sobre) tout en essayant d'assouvir le besoin que j'avais d'avoir des relations humaines. A ce moment là ma mère ayant percuté que quelque chose clochait chez moi était sans cesse sur mon dos (trop tard), j'avais des relations toujours plus distendues avec mon entourage (j'allais en soirée au final dans le seul but de me mettre une mine pour oublier les idées noires que me trottaient dans la tête) et j'avais toujours ce problème avec les filles, c'est à dire que si la fille me plaisait, que la discussion tournait sur les choses sérieuses, sentimentales je veux dire, j'avais comme un blocage, une trop grande tension qui me faisait dire n'importe quoi, ou changer de sujet, ou rester totalement muet. Je parle au passé car c'est un peu moins le cas aujourd'hui. Bref, en plus je ne dormais pas, j'avais en plus du reste une addiction au porno sans y faire attention mais qui m'épuisait, plus les soirées, plus le boulot à faire que je faisais toujours au dernier moment, j'ai fini par ne plus aller en cours, je passais mes journées dans la forêt ou je m'allongeais sur des chaises-longues dans les résidences secondaires vacantes...enfin je devenais un vagabond en fait. Et puis ma mère s'en est aperçu.
A la suite de ça j'ai vraiment touché le fond, je suis resté deux ans dans ma chambre à ne rien faire du tout à part me branler jusqu'à six fois par jour (je crois que j'ai comme une curiosité malsaine à connaître mes limites extrêmes) et jouer à des jeux vidéos. Moi qui ne suis pas du genre à me laisser abattre j'ai quand même eu de sérieuses idées de suicides et bizarrement la phobie du monde extérieur que j'avais alors m'a empêché d'aller me jeter sous un train. La nature est bien faite. Autant dire qu'après ces deux ans j'étais dans un état lamentable.
Et puis petit à petit je me suis sorti de ça, je vais voir un psy qui me donne des anxiolytiques, je me sens plus calme, j'ai l'esprit plus clair, je fais du sport, je mange mieux, enfin j'essaie de moins me "pourrir" qu'avant, j'ai plus d'addictions à part le tabac, je fais des petits boulots à droite à gauche, je sors à nouveau dans les magasins etc... ce qu'il m'était impossible de faire après ma phase d'ascèse érémitique (non chaste). Du coup je me sens un peu comme "parachuté"dans le monde à 25 piges, je dois tout recommencer (ou commencer). Mais ce qui me préoccupe le plus à présent c'est de pouvoir enfin avoir une relation saine avec une fille, car hormis des baisers je ne suis jamais allé plus loin.
Voilà je jette ce pavé dans la marre si cela peut en intéresser certains. En espérant ne pas vous avoir donné l'impression que je suis un sociopathe en puissance ;)
Comme disait Booba "j'ai pris la vie par derrière sans me poser de questions" moi c'est plutôt l'inverse.
Enfant j'étais plutôt introverti mais pas non plus prédisposé à ce que j'allais devenir par la suite. J'ai été gravement malade à cette période pendant quelques semaines, je crois que ça a durablement changé ma perception à l'égard de la mort et du corps en général, en la manière qu'on est tous finalement des tas d'os et de chair, et surtout ça a dû diminuer le respect que j'avais pour moi-même et mon propre corps.
Je suis entré au collège par la suite dans un contexte familial de séparation longue et douloureuse (séparation puis réconciliation puis déménagement puis rebelote). Du coup ça ne m'aidais pas à me sentir à l'aise à l'école, j'avais du mal à m'intégrer, pourtant à l'époque j'étais encore une personne intègre (sans mauvais jeux de mots).
Au Lycée je me suis mis à faire des soirées, boire, fumer des joints, j'ai eu tendance à fréquenter des "amis de soirée" au détriment de mes vrais amis pour fuir l'atmosphère délétère qui régnait chez ma mère qui s'était séparée définitivement de mon père pour se remettre en couple avec d'autres personnes successivement, mais c'était toujours la même m*rde si je puis me permettre. Pour la première fois de ma vie je me suis senti "vivant", je n'avais plus la sensation de subir ma vie, même si avec le recul je me dis que je la subissait toujours autant mais d'une autre manière. J'ai eu à ce moment quelques relations sommaires avec des filles mais qui n'ont pas abouti, voire de manière désastreuse.
Après l'échec qu'a été le Lycée autant d'un point de vue affectif que scolaire, j'ai fais des formations diverses que j'ai abandonné à mi-parcours, à chaque fois c'était le même scénario, les soirées, l'alcool les joints puis l'ecstasy etc,...Tout ça pour tenter de masquer ma timidité et le non-respect que j'avais pour moi-même (car finalement j'avais l'air bien plus dérangé en étant sobre) tout en essayant d'assouvir le besoin que j'avais d'avoir des relations humaines. A ce moment là ma mère ayant percuté que quelque chose clochait chez moi était sans cesse sur mon dos (trop tard), j'avais des relations toujours plus distendues avec mon entourage (j'allais en soirée au final dans le seul but de me mettre une mine pour oublier les idées noires que me trottaient dans la tête) et j'avais toujours ce problème avec les filles, c'est à dire que si la fille me plaisait, que la discussion tournait sur les choses sérieuses, sentimentales je veux dire, j'avais comme un blocage, une trop grande tension qui me faisait dire n'importe quoi, ou changer de sujet, ou rester totalement muet. Je parle au passé car c'est un peu moins le cas aujourd'hui. Bref, en plus je ne dormais pas, j'avais en plus du reste une addiction au porno sans y faire attention mais qui m'épuisait, plus les soirées, plus le boulot à faire que je faisais toujours au dernier moment, j'ai fini par ne plus aller en cours, je passais mes journées dans la forêt ou je m'allongeais sur des chaises-longues dans les résidences secondaires vacantes...enfin je devenais un vagabond en fait. Et puis ma mère s'en est aperçu.
A la suite de ça j'ai vraiment touché le fond, je suis resté deux ans dans ma chambre à ne rien faire du tout à part me branler jusqu'à six fois par jour (je crois que j'ai comme une curiosité malsaine à connaître mes limites extrêmes) et jouer à des jeux vidéos. Moi qui ne suis pas du genre à me laisser abattre j'ai quand même eu de sérieuses idées de suicides et bizarrement la phobie du monde extérieur que j'avais alors m'a empêché d'aller me jeter sous un train. La nature est bien faite. Autant dire qu'après ces deux ans j'étais dans un état lamentable.
Et puis petit à petit je me suis sorti de ça, je vais voir un psy qui me donne des anxiolytiques, je me sens plus calme, j'ai l'esprit plus clair, je fais du sport, je mange mieux, enfin j'essaie de moins me "pourrir" qu'avant, j'ai plus d'addictions à part le tabac, je fais des petits boulots à droite à gauche, je sors à nouveau dans les magasins etc... ce qu'il m'était impossible de faire après ma phase d'ascèse érémitique (non chaste). Du coup je me sens un peu comme "parachuté"dans le monde à 25 piges, je dois tout recommencer (ou commencer). Mais ce qui me préoccupe le plus à présent c'est de pouvoir enfin avoir une relation saine avec une fille, car hormis des baisers je ne suis jamais allé plus loin.
Voilà je jette ce pavé dans la marre si cela peut en intéresser certains. En espérant ne pas vous avoir donné l'impression que je suis un sociopathe en puissance ;)
fopaldir aime ça