- 15 août 2015, 11:40
#152646
Narval :
La seule fois où je me suis montré "entreprenant" (ce qui est un grand mot, vu que je lui ai juste demandé de sortir avec moi), c'était quand j'avais 15 ou 16 ans.
C'était une fille que je trouvais mignonne et qui écoutais les mêmes groupes de metal que moi. L'une des rares nanas de cette époque-là qui ne venaient pas se ficher de moi (j'étais l'un des souffres-douleurs du collège et du lycée). Bref un jour, avec une forte timidité, je lui demande si elle veut bien sortir avec moi. Là, elle m'a lâché une phrase dont je me rappellerais toute la vie : "Vu ta gueule, t'as déjà la chance d'exister, alors n'en demande pas trop non plus !"
A noter qu'à cette époque, je pesais aux alentours de 100 kilos et que j'avais une énorme touffe de cheveux qui aurait fait pâlir les Jackson Five, vu que je n'avais pas de sous pour aller chez le coiffeur.
A noter aussi que j'ai eu plus de chance qu'un autre gars que j'ai connu, vu que lui la nana (pas la même fille) lui a complètement jeté des graviers dans la gueule (au 1er sens du terme).
Cecil :
Et vu que ça ne marchait pas, je buvais des trucs de plus en plus forts.
Du coup, je suis devenu alcoolique en un an, et j'ai pris beaucoup de poids (alors que j'étais descendu à moins de 80 kilos pour plus d'1m90).
Bon là ça fait quelques mois que je n'ai plus bu une goutte d'alcool, et bizarrement ça me manque moins que je le croyais.
Bon vu que je suis très grand, j'ai encore de la marge mais va falloir que je fasse attention pour ne pas redevenir comme avant (je suis aussi un ancien gros, je pesais pratiquement 120 kilos lors des premières années de ma vingtaine).
-- Sam 15 Aoû 2015 11:36 --
downup :
Je me suis surement mal exprimé, mais c'est plus compliqué que cela. Je n'ai pas à proprement parler d'aversion envers les "belles personnes en couple". Peu importe si les gens sont beaux ou moches à vrai dire (même si j'ai rarement vu des gens moches en couple, hommes comme femmes... ou alors, elles avaient du fric).
J'ai pas d'aversion, mais un énorme mal-être quand je croise un couple. Ces couples, quand ils se bécottent ou se donnent la main (choses que je n'ai jamais fait) me rappellent que je n'ai jamais connu ça (et que je ne connaîtrais sans doute jamais ça), bref me rappellent ma misère affective et que, même si ça fait Caliméro, "personne n'a jamais voulu de moi". Je sais que je ne connaîtrais jamais ça, et ces personnes-là qui se bécottent devant tout le monde me le rappellent à chaque fois même si je sais qu'elles ne le font pas exprès.
Pour l'AAH c'est en partie à cause du mal-être que je ressens quand je vois ces couples, de plus en plus fort au fil des années. Et aussi pour ma phobie sociale et quelques aventures passées qui sont réglées depuis belle lurette pour moi (4 ans sans sortir de chez moi et sans parler à quiconque, et peu après ça j'ai été SDF, même si là ça n'a duré que quelques mois).
A noter que par contre, je n'ai aucun mal-être quand ce sont des couples gays ou lesbiens (même si c'est malheureusement rare qu'ils s'affichent), surement du au fait que je ne suis pas concerné.
Courorth :
Merci de vos réponses. :)
La seule fois où je me suis montré "entreprenant" (ce qui est un grand mot, vu que je lui ai juste demandé de sortir avec moi), c'était quand j'avais 15 ou 16 ans.
C'était une fille que je trouvais mignonne et qui écoutais les mêmes groupes de metal que moi. L'une des rares nanas de cette époque-là qui ne venaient pas se ficher de moi (j'étais l'un des souffres-douleurs du collège et du lycée). Bref un jour, avec une forte timidité, je lui demande si elle veut bien sortir avec moi. Là, elle m'a lâché une phrase dont je me rappellerais toute la vie : "Vu ta gueule, t'as déjà la chance d'exister, alors n'en demande pas trop non plus !"
A noter qu'à cette époque, je pesais aux alentours de 100 kilos et que j'avais une énorme touffe de cheveux qui aurait fait pâlir les Jackson Five, vu que je n'avais pas de sous pour aller chez le coiffeur.
A noter aussi que j'ai eu plus de chance qu'un autre gars que j'ai connu, vu que lui la nana (pas la même fille) lui a complètement jeté des graviers dans la gueule (au 1er sens du terme).
Cecil :
tu prends soin de toiOui, enfin là vu que j'ai un peu tout essayé pour essayer d'être moins "timide", j'ai aussi essayé l'alcool malgré mon extrême aversion dû à mon passé.
Et vu que ça ne marchait pas, je buvais des trucs de plus en plus forts.
Du coup, je suis devenu alcoolique en un an, et j'ai pris beaucoup de poids (alors que j'étais descendu à moins de 80 kilos pour plus d'1m90).
Bon là ça fait quelques mois que je n'ai plus bu une goutte d'alcool, et bizarrement ça me manque moins que je le croyais.
Bon vu que je suis très grand, j'ai encore de la marge mais va falloir que je fasse attention pour ne pas redevenir comme avant (je suis aussi un ancien gros, je pesais pratiquement 120 kilos lors des premières années de ma vingtaine).
-- Sam 15 Aoû 2015 11:36 --
downup :
Je me suis surement mal exprimé, mais c'est plus compliqué que cela. Je n'ai pas à proprement parler d'aversion envers les "belles personnes en couple". Peu importe si les gens sont beaux ou moches à vrai dire (même si j'ai rarement vu des gens moches en couple, hommes comme femmes... ou alors, elles avaient du fric).
J'ai pas d'aversion, mais un énorme mal-être quand je croise un couple. Ces couples, quand ils se bécottent ou se donnent la main (choses que je n'ai jamais fait) me rappellent que je n'ai jamais connu ça (et que je ne connaîtrais sans doute jamais ça), bref me rappellent ma misère affective et que, même si ça fait Caliméro, "personne n'a jamais voulu de moi". Je sais que je ne connaîtrais jamais ça, et ces personnes-là qui se bécottent devant tout le monde me le rappellent à chaque fois même si je sais qu'elles ne le font pas exprès.
Pour l'AAH c'est en partie à cause du mal-être que je ressens quand je vois ces couples, de plus en plus fort au fil des années. Et aussi pour ma phobie sociale et quelques aventures passées qui sont réglées depuis belle lurette pour moi (4 ans sans sortir de chez moi et sans parler à quiconque, et peu après ça j'ai été SDF, même si là ça n'a duré que quelques mois).
A noter que par contre, je n'ai aucun mal-être quand ce sont des couples gays ou lesbiens (même si c'est malheureusement rare qu'ils s'affichent), surement du au fait que je ne suis pas concerné.
Ce qui est sur, c'est quand on ne s'aime pas soi même suffisamment, c'est compliqué d'aller vers les autres de façon positiveEt là, c'est le serpent qui se mange la queue. Je suis d'accord avec toi et pour tout le reste de ton message, mais comment peut-on s'aimer soi-même si on n'a jamais été aimé par quelqu'un ? Pour moi, c'est impossible.
Courorth :
J'en suis arrivé à acheter un chaton cette semaine, pour me sentir moins seule.Les chats, c'est quand même très indépendant. Au début quand ils sont petits, c'est normal qu'ils restent, mais c'est autre chose quand ils sont grands. ;)
Merci de vos réponses. :)
Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.