- 29 juil. 2018, 22:17
#213491
Salut à tous,
J’avais déjà traîné ici il y a un bout d’années mais en lecture seule. Et cela m’avait quelques peu réconforté de constater que j’avais encore un peu de marge sur la DLC de ma virginité. Sauf que moultes années plus tard, la trentaine se faisant de plus en plus proches, je me décide à sauter le pas, et oui 28 ans et bientôt 29, rien n’a malheureusement changé, enfin si mais pas forcément dans le bon sens.
En effet, j’ai déménagé de chez mes parents dans la région parisienne pour m’installer dans un coin perdu de Bourgogne. Sur le papier, cela avait l’air d’un bon plan car cela me rajoutait la carte propriétaire à mon arc de séduction. Sauf qu’il y aurait fallu qu’il y ait des gentes demoiselles à séduire. J’ai bien été obliger de me rendre à l’évidence que le coin avait été déserté par les jeunes pour aller faire leurs études dans les grandes villes et réapparaître, la trentaine passée, mariés avec gamins, car le cadre s’y prête bien. Donc un parisien connaissant personnes dans le coin, il aurait plus vite fait de trouver une aiguille dans une botte de foins. Qui a dit que l’amour est dans le pré ? Je dirais que dans le pré, on trouve plutôt des chevaux, des vaches, des moutons, des bottes de foins, ... mais pas de dulcinée.
J’ai essayé les techniques parisiennes, Tinder en mode gratuit : le tour des profils proches est fait en quelques minutes, les 25km qui inclus la plus grande ville du coin en deux jours, ... Là je suis sur un filtrage, 18-40 jusqu’à 120km pour ne pas avoir le fameux message comme quoi il faut que j’élargisse la recherche... Donc, je like des profils qui ne verront probablement jamais le mien.
Happn, où je plafonne à un ou deux nouveaux profils croisés par semaines, souvent des femmes qui font juste passer en voiture sans s’arrêter.
Plus tout un tas de site de rencontre, mais là c’est la foire à l’arnaque Ivoirienne qui couvre 99% des profils. J’ai encore le cœur meurtri par la première tentative qui a mis une semaine avant de tenter de me soutirer des sous. Je les ai bien sûr pas donnés, je suis pas si crédule, mais cela ne change en rien la douleur d’avoir ouvert son âme à des gens malfaisants. C’est un de mes gros problèmes, j’ai tendance à m’emballer trop vite et à ouvrir mon petit cœur beaucoup trop facilement, ce qui fait je me le brise régulièrement pour rien et que je suis trop souvent déçu.
J’ai essayé également les techniques à l’ancienne. Les sorties entre collègues, mais là, mise à part deux-trois fois, ça se soldait régulièrement par le fameux, « on a pas le temps, on a les enfants à la maison ». Et oui, j’étais le plus jeune et le seul célib sans enfant.
Les bars, les soirées musicales, les brocantes, un match de rugby (qui est le sport local), une fête foraine, la plage sur les bords de Loire... et même dernièrement le fameux bal des pompiers du 14 juillet. Force est de constater qu’il n’y a pas plus de femmes sans cavalier de ma tranche d’âge dans la vraie vie que sur le net...
J’ai également voulu tester le speed dating, je vous laisse deviner la suite... Encore une fois, pas assez de profil féminin de mon âge, et donc reporter à chaque fois…
Au final, les seules endroits où j’arrive encore à croiser des célibataires, c’est en festoche, en vacances ou lors de mes passages sur Paris, mais là, la distance rompt toutes chances de relations sérieuses.
Là, j’en suis arrivé au point où je sais pertinemment que si je veux trouver ma moitié, il faudra forcément passer par la case déménagement pour un retour à la civilisation. Ce que je ferais sûrement en 2019, après avoir mis suffisamment de sous-sous de côté. C’est bête car mise à part ce pan social, le reste de ma vie me plaît bien. Je suis proprio dans un cadre sympa, j’ai une voiture pour bouger où je veux, j’ai un bon boulot, j’ai des super amis (même si ils sont à distance à présent)...
Mais il me manque ce petit truc, cette présence de quelqu’un avec qui partager les bons moments comme les mauvais. Quelqu’un a qui on peut tout dire et vice-versa. Quelqu’un avec qui sortir et faire des activités. Quelqu’un avec qui faire des découvertes et de nouvelles expériences. Quelqu’un contre qui se blottir dans le canapé en regardant un bon film. Quelqu’un avec qui avoir des enfants et vieillir...
Au final, ce n’est pas tant ma virginité qui me chagrine, mais plus toute la relation qui va autour.
Niveau virginité, mon seul regret, j’ai envie de dire, c’est d’avoir manqué le coche du premier rapport de la fin de l’adolescence, celui où les deux partenaires découvrent le corps de l’autre sexe pour la première fois en même temps. Je me doute que l’acte en lui même, d’un point de vue purement sexuel n’est pas parfait. Mais c’est toutes les sensations annexes, cette imperfection qui rend l’acte unique, l’excitation de la
première fois, qui je pense se perd sur les rapports suivants. Et que la seule solution pour vivre cela, ça serait que ma future soit également vierge tardive. Mais bon, si je commence à me mettre ce genre de critère, autant chercher une licorne dans mon jardin. Cela restera donc probablement à l’état de fantasme.
Je sais que ma vision des choses est idéalisé et probablement utopique. Mais bon, j’ai le droit de rêver ;).
Sinon, je suis ici pour échanger avec d’autres personnes dans le même cas. Notamment si il y en a d’autres perdu dans la pampa. Je suis également intéressé par des IRL, pas forcément en Bourgogne. J’aime bien rencontrer de nouvelles têtes. On a toujours plein de choses à apprendre des autres. Et je suis plus quelqu’un qui aime le réel, le direct, que l’intermédiaire d’un écran.
Voilà, je pense qu’il y a déjà de quoi lire. On verra une prochaine fois pour le roman concernant les parties précédentes de mon errance sur cette planète.
J’avais déjà traîné ici il y a un bout d’années mais en lecture seule. Et cela m’avait quelques peu réconforté de constater que j’avais encore un peu de marge sur la DLC de ma virginité. Sauf que moultes années plus tard, la trentaine se faisant de plus en plus proches, je me décide à sauter le pas, et oui 28 ans et bientôt 29, rien n’a malheureusement changé, enfin si mais pas forcément dans le bon sens.
En effet, j’ai déménagé de chez mes parents dans la région parisienne pour m’installer dans un coin perdu de Bourgogne. Sur le papier, cela avait l’air d’un bon plan car cela me rajoutait la carte propriétaire à mon arc de séduction. Sauf qu’il y aurait fallu qu’il y ait des gentes demoiselles à séduire. J’ai bien été obliger de me rendre à l’évidence que le coin avait été déserté par les jeunes pour aller faire leurs études dans les grandes villes et réapparaître, la trentaine passée, mariés avec gamins, car le cadre s’y prête bien. Donc un parisien connaissant personnes dans le coin, il aurait plus vite fait de trouver une aiguille dans une botte de foins. Qui a dit que l’amour est dans le pré ? Je dirais que dans le pré, on trouve plutôt des chevaux, des vaches, des moutons, des bottes de foins, ... mais pas de dulcinée.
J’ai essayé les techniques parisiennes, Tinder en mode gratuit : le tour des profils proches est fait en quelques minutes, les 25km qui inclus la plus grande ville du coin en deux jours, ... Là je suis sur un filtrage, 18-40 jusqu’à 120km pour ne pas avoir le fameux message comme quoi il faut que j’élargisse la recherche... Donc, je like des profils qui ne verront probablement jamais le mien.
Happn, où je plafonne à un ou deux nouveaux profils croisés par semaines, souvent des femmes qui font juste passer en voiture sans s’arrêter.
Plus tout un tas de site de rencontre, mais là c’est la foire à l’arnaque Ivoirienne qui couvre 99% des profils. J’ai encore le cœur meurtri par la première tentative qui a mis une semaine avant de tenter de me soutirer des sous. Je les ai bien sûr pas donnés, je suis pas si crédule, mais cela ne change en rien la douleur d’avoir ouvert son âme à des gens malfaisants. C’est un de mes gros problèmes, j’ai tendance à m’emballer trop vite et à ouvrir mon petit cœur beaucoup trop facilement, ce qui fait je me le brise régulièrement pour rien et que je suis trop souvent déçu.
J’ai essayé également les techniques à l’ancienne. Les sorties entre collègues, mais là, mise à part deux-trois fois, ça se soldait régulièrement par le fameux, « on a pas le temps, on a les enfants à la maison ». Et oui, j’étais le plus jeune et le seul célib sans enfant.
Les bars, les soirées musicales, les brocantes, un match de rugby (qui est le sport local), une fête foraine, la plage sur les bords de Loire... et même dernièrement le fameux bal des pompiers du 14 juillet. Force est de constater qu’il n’y a pas plus de femmes sans cavalier de ma tranche d’âge dans la vraie vie que sur le net...
J’ai également voulu tester le speed dating, je vous laisse deviner la suite... Encore une fois, pas assez de profil féminin de mon âge, et donc reporter à chaque fois…
Au final, les seules endroits où j’arrive encore à croiser des célibataires, c’est en festoche, en vacances ou lors de mes passages sur Paris, mais là, la distance rompt toutes chances de relations sérieuses.
Là, j’en suis arrivé au point où je sais pertinemment que si je veux trouver ma moitié, il faudra forcément passer par la case déménagement pour un retour à la civilisation. Ce que je ferais sûrement en 2019, après avoir mis suffisamment de sous-sous de côté. C’est bête car mise à part ce pan social, le reste de ma vie me plaît bien. Je suis proprio dans un cadre sympa, j’ai une voiture pour bouger où je veux, j’ai un bon boulot, j’ai des super amis (même si ils sont à distance à présent)...
Mais il me manque ce petit truc, cette présence de quelqu’un avec qui partager les bons moments comme les mauvais. Quelqu’un a qui on peut tout dire et vice-versa. Quelqu’un avec qui sortir et faire des activités. Quelqu’un avec qui faire des découvertes et de nouvelles expériences. Quelqu’un contre qui se blottir dans le canapé en regardant un bon film. Quelqu’un avec qui avoir des enfants et vieillir...
Au final, ce n’est pas tant ma virginité qui me chagrine, mais plus toute la relation qui va autour.
Niveau virginité, mon seul regret, j’ai envie de dire, c’est d’avoir manqué le coche du premier rapport de la fin de l’adolescence, celui où les deux partenaires découvrent le corps de l’autre sexe pour la première fois en même temps. Je me doute que l’acte en lui même, d’un point de vue purement sexuel n’est pas parfait. Mais c’est toutes les sensations annexes, cette imperfection qui rend l’acte unique, l’excitation de la
première fois, qui je pense se perd sur les rapports suivants. Et que la seule solution pour vivre cela, ça serait que ma future soit également vierge tardive. Mais bon, si je commence à me mettre ce genre de critère, autant chercher une licorne dans mon jardin. Cela restera donc probablement à l’état de fantasme.
Je sais que ma vision des choses est idéalisé et probablement utopique. Mais bon, j’ai le droit de rêver ;).
Sinon, je suis ici pour échanger avec d’autres personnes dans le même cas. Notamment si il y en a d’autres perdu dans la pampa. Je suis également intéressé par des IRL, pas forcément en Bourgogne. J’aime bien rencontrer de nouvelles têtes. On a toujours plein de choses à apprendre des autres. Et je suis plus quelqu’un qui aime le réel, le direct, que l’intermédiaire d’un écran.
Voilà, je pense qu’il y a déjà de quoi lire. On verra une prochaine fois pour le roman concernant les parties précédentes de mon errance sur cette planète.