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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#164604
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par Florent
Homme de 41 ans vierge
#166664


"Le soleil court dans les rues de la ville, brille l'amour sous les jupes des filles, mais je m'en fous, mes volets restent clos, que l'ampoule au-dessus du lavabo
Depuis longtemps les yeux retournés vers le dedans de moi prisonnier, dans une nuit plus loin que la peine et l'oubli dans la soif de mes veines

Rien à branler de mes mains tremblantes, l'odeur de crevé de ma queue pendante. Sexe mort et l'âme dessapée, morne corps : Plus qu'à laisser pisser
Plus de désir, de rêve, plus rien, que la p.utain d'envie de cette p.utain qui sourit, se glissant dans mes bras, et vient jouir en un blanc de trépas

Plus rien ne me touche, plus rien, plus d'autre, plus de main, de bouche, ni demain qui m'emportent. Je me casse au plus profond d'ici, dans la glace du temps endormi
Ne pas mourir de ne vouloir plus vivre, et en finir de vouloir trop vivre. Je me perds sans plus savoir pourquoi, à quoi sert de savoir rester là"
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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#166977


:heart_eyes: un très beau film au passage ! si vous ne l'avez pas regardé je vous le conseil chaudement.



C'est à prendre au millième degré :laughing:

Je suis donc dans une humeur passant de la relaxation à l'humour de mauvais goût :relaxed:
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par Florent
Homme de 41 ans vierge
#167420
Pas super gai, désolé



Mes proches m'ont souvent fait ce reproche, de ne pas me confier assez
Ils voudraient gratter cette écorce et me faire fondre mes glaciers
Apercevoir ce qui se cache derrière ce regard sombre et distant
Ils savent que la façade masque une âme plombée d'épuisement
Je suis discret, je reste secret je l'avoue
Mais peut-être ai-je mes raisons, de laisser peu parler ma bouche
Peut-être est-ce préférable qu'ils ne sachent jamais mes douleurs
Que dans ma tête le noir, a pris le pas sur toutes les couleurs
Peut-être est-ce mieux qu'ils ne sachent rien
Ou peut-être ai-je une peur bleue qu'ils ne comprennent pas ce qui m'atteint
Si ils savaient le nombre de fois que je n'ai fait que désirer la mort
Que je suis faible au fond de moi, je ne cesse de raviver la torche
Que je n'attend qu'un signe de Dieu
Je suis perdu ici bas, je ne cesse de respirer le feu
Alors j'm'évade dans ma musique, masqué dans ma voiture
A regarder le ciel et l'implorer d'écarter ma brume

Alors je souffre et je me tais
A quoi ça sert que vous sachiez que sur mes routes je me perd ?
J'en veux au monde de tout mon être parce qu'il a profané mes rêves
Ils reposent quasi tous en paix dans une Terre trop chargée de guerre
Oui je souffre et je me tais, mes douleurs resteront muettes
J'compte pas vous les confier, de peur que j'y perde mon être
Oui je souffre et je me tais, il arrive même que j'en pleure
Je m'en fous, j'sais que n'importe quel homme à bout de nerf le fait

J'n'ai aucune honte à vous avouer que j'sais pas où j'en suis
Que j'cherche à le cacher mais qu'au fond de moi j'suis un gars trop sensible
Que je crains qu'cette vie ne pourra jamais me correspondre
Je ne suis âgé que de trente piges, regarde comment ma prose est sombre
Ça va déjà mieux qu'il y a quelques temps, je me dit que c'est déjà ça
Mais je sais qu'à n'importe quel moment de ma vie je risque le dérapage
Que je peux perdre le peu qu'il me reste en un simple coup d'vent
Que j'creuserai le mystère aussi longtemps que j'serai debout, nan
Alors j'm'accroche frère, je joue le jeu de l'existence
J'accepte et je me prosterne, je n’opère que peu de résistance
C'est vrai, je ne sais pas trop ce qui m'attend
Je verrais bien, mais j'ai appris, à ne pas compter sur la chance
Mes souffrances me serviront, laisse moi juste le temps de comprendre
Pourquoi elle frappe de plein fouet et que ça me brûle dans mon ventre
Pourquoi le mal ne m'a jamais quitté ? Et qu'mes étoiles tombent
Derrière chacun de mes sourires, il y a milles peurs en toile de fond

Ouais, je souffre et je me tais
A quoi ça sert que vous sachiez que sur mes routes je me perd
Je me cherche, j'suis cerné, à mesure que passe le temps
Mais par fierté je maquille mes blessures avec des tâches d'encre
Ouais, je souffre et je me tais
Je l'avous sur mes routes je me perd
Je le sais ma bouche ne cesse de rester close
Mais je souffre et je me tais, ça sera mon dernier mot
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