- 02 janv. 2020, 13:57
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Je pense que j'écouterais jusqu’à mon dernier souffle, je ne m'en lasse pas de Linking Park et en particulier des deux premiers albums, ça représentait si bien ce qu'était à cette époque la culture Geek, pour rappel, c'était dans les années 2000 une sous-culture très très mal vue par la société, ce n'est pas comme aujourd'hui où être Geek c'est hip, c'est à la mode, aujourd'hui on a davantage l'image du beau gosse qui travail en stat up ou dans de grosses multinationales et qui gagne un gros salaire.
À l'époque ce n'était pas ça, être geek, c'était assimiler à un jeune homme qui à la vingtaine, la trentaine, asocial, qui passe le nez coller à son PC, mais l’événement de Matrix (notamment) à rendu cette sous-culture un petit plus sexy si je puis dire et populaire. Ironie du sort, j'ai découvert linkin park à la TV, comme quoi, ça égermait déjà un petit peu à l'époque même si on n'était loin de l'image positive du Geek actuel.
Je trouve que c'était une excellente idée de montrer une femme qui se fait harceler, car n'oublions que les femmes entre elles peuvent aussi se montrer très cruelles si l'une d'elles sort de la norme. C'est cette histoire de norme qui cause beaucoup de dégât dans les écoles, dès lors qu'un enfant est différent il est mis de côté, ostracisé, moqué pour ses passions différentes parce que la différence fait peur et les neurotypique ne supporte ni la contrariété et ni la différence.
La scène ou la fille jette la peinture partout, c'est toute bête comme scène, mais c'est très intelligent, il est vrai que la mis à l'écart, la solitude (forcer) non choisie peut amener à beaucoup d'amertume, je dirais même de colère intérieure. Pour moi sur ce coup-là il était en avance sur leur temps, à cette époque dans les écoles le harcèlement n'était même pas pris en compte, tout le monde laisser faire, mais fort heureusement les choses sont entrain de changer même si c'est trop lent à mon goût et que le problème du harcèlent est encore trop peu pris au sérieux par le corps enseignement qui verra un caprice de l'élève plus qu'une tentative d'appel à l'aide.