[Azrael]

Mon frère a fait une reconversion en info via un "simple" bts et a trouvé du boulot en même pas deux mois de recherche. Sa boîte est en embauche quasi perpétuelle (bon ben peut être aussi parce qu'il y a des gens qui partent, c'est sur) mais bon de la a dire "pas de boulot dans l'info" c'est peut être un peu exagéré non?

Un exemple n'empêche pas une réalité globale, beaucoup se retrouvent sans rien ou restent à galérer c'est tout ce qu'on essaye de dire.

Et tu fais bien de mettre "simple" entre guillemets, à l'époque (j'imagine encore maintenant) c'est le principal BTS dans l'informatique qui présentait le taux de réussite le plus faible de tous les BTS (de loin je crois) : quand on l'avait, c'était bien souvent en 3 ans après avoir redoublé, en fait. Je me souviens même qu'un an sur deux le taux de réussite était plus faible (je me rappelle d'un 38%), un an sur deux sensiblement plus haut, comme si c'était bien fait exprès pour qu'on l'obtienne plutôt au bout de 3 ans. Donc celui qui a sa première chance l'année où c'est plus faisable, s'il a besoin d'une deuxième chance bah euh...

[Eeyore]

Non mais bon... J'imagine quand même que l'info fait, encore maintenant, partie des domaines où ça embauche le plus, comparé a d'autres.

Ajouté 1 minute 3 secondes après :
Non c'est pas ce BTS la... Il a fait un BTS spécial pour les gens en reprise d'étude, ou les deux années sont condensées en une seule enfin je sais pas...

Ajouté 3 minutes 18 secondes après :

un super poste avec un bon salaire, ça reste à mon avis réserver au plus chanceux. Tous les métiers dans l'informatique ne sont pas passionnants. Il y a aussi des postes très redondants, mal considéré et où la paie n'excède pas un SMIC.

Ben... Comme dans tous les domaines

[Azrael]

Non mais bon... J'imagine quand même que l'info fait, encore maintenant, partie des domaines où ça embauche le plus, comparé a d'autres.

Bah, ça embauche, et ça fait venir pas mal de candidats (tu les trouves où si on leur donne tant de boulots que ça?), pour beaucoup de monde laissé de côté sans trop d'espoir d'y arriver, même en passant un bon entretien (hors test, car il y a des tests et là effectivement il vaut mieux faire partie des tout meilleurs). Je doute qu'il y ait beaucoup de secteurs aussi clos.

Dès mon premier entretien pour autre chose, j'avais été pris... et sans briller dans mon discours, ça m'avait fait bizarre qu'on ne me demande plus d'être Superman.

[Eeyore]

Alors c'est peut être un peu comme l'environnement, même si ça embauche, il y a eu un tel engouement des étudiants vers ces études qu'au final beaucoup ne trouvent pas... Malgré un nombre de postes conséquents, il y a déséquilibre entre le nombre de candidats et le nombre de postes disponibles.

[Azrael]

Alors c'est peut être un peu comme l'environnement, même si ça embauche, il y a eu un tel engouement des étudiants vers ces études qu'au final beaucoup ne trouvent pas... Malgré un nombre de postes conséquents, il y a déséquilibre entre le nombre de candidats et le nombre de postes disponibles.

Le nombre d’offres d’emploi donne une vision biaisée du marché
Et pour cause, le nombre d’offres ne correspond pas au nombre de postes ouverts. « Une banque, par exemple, travaille avec des prestataires externes et a besoin d’un développeur Java. Elle en fait part à dix ESN et chacune va diffuser une offre. On a donc dix offres pour un seul poste », explique Hugues Truttmann, recruteur pour les acteurs du numérique. Si l’on ajoute le fait qu'elles diffusent aussi des offres d’emploi pour travailler leur notoriété et alimenter leurs viviers de candidats, on comprend que le nombre d'offres ne peut être un indicateur fiable, d’autant moins qu’il s’agit plus d’un marché en renouvellement qu'en croissance. Par ailleurs, l’obligation pour une ESN de sortir de chez son client au bout de trois ans, pour éviter le délit de marchandage (article L125-1 du Code du travail), est un autre phénomène qui impacte l’emploi des informaticiens.

Pour moi, ce n'est pas qu'une question de nombres on recherche vraiment l'élite, il peut y avoir de grosses différences de rythme/productivité dans certains métiers. Je suis sûr que dans d'autres secteurs où il y aurait eu autant de candidats, je m'en serais mieux sorti car tu réussis oralement l'entretien, t'as ton diplôme tu parles un peu de ce que tu sais faire, et on ne t'en demande pas beaucoup plus.

Mais, c'est sûr qu'on ne peut se permettre de faire les difficiles que s'il y a assez de candidats pour ça.

[SnapBack]

Mais, c'est sûr qu'on ne peut se permettre de faire les difficiles que s'il y a assez de candidats pour ça.

M’en parles pas mais mes collègues me trouvent très dur (dans le sens où je mets la barre haut dans mes travaux) mais j’ai une raison, tu ne sors pas indemne de 5 années de recherches difficiles où on me disait, quand j’étais trop tendre, « vous êtes trop lent », « vous n’avez pas d’expériences », etc.

Depuis lors, je déteste perdre mais quand j’échoue, je prends le temps de voir où est-ce que ça a foiré.

[godfreyho]

Tant que tu n'imposes pas ton point de vue aux autres, ton attitude est tout à fait respectable.

[SnapBack]

Tant que tu n'imposes pas ton point de vue aux autres, ton attitude est tout à fait respectable.

Je n’aime pas quand on m’apprend mon travail... mais comme j’explique ce que je fais, comme ici, on me respecte.

Je fais un compromis : il faut que ça soit beau sans que cela ne soit gratuit (du beau pour du beau, ça n’a pas de sens)... et c’est mon rayon (il suffit de voir la gueule d’affiches qui ne sont pas créés par des professionnels). Mon challenge est celui-ci : respecter les consignes mais faire quelque chose qui me satisfait, en guidant la personne qui me fait la requête, tout en prenant compte du délai imparti (sinon, ce n’est pas rentable niveau implication/temps et mes illustrations sont longues à réaliser).

Je peux toujours faire ce que je veux dans mon coin, ça reste mon laboratoire. Je me dis que tout reste améliorable, mes propres travaux compris (il faut aimer chercher la petite bête). Je reste un partisan du contact humain, voir les gens, je garde un contact permanent dans tout le processus de création avec le partenaire mais j’opère seul avant de me concerter avec les autres (c’est ma partie pas sociable ).

[Genisa]

J'avais passé un entretien d'embauche début octobre pour un poste alimentaire (préparatrice de commande), faute de trouver mieux..
Ils avaient fait la présentation, puis il y avait une sorte d'entretien (en fait la nana posait une série de questions et cochait oui ou non). Il fallait leur assurer qu'on cherchait pas ailleurs, qu'on avait pas d'autres entretiens. Ils prenaient tous les papiers pour faire le contrat, donc je m'attendais à être rappelée rapidement.. et non, aucune nouvelle.
J'en reparle ce matin à la femme du département qui m'avait orientée vers eux, vu que j'avais rendez-vous. Et là je reçois un mail où elle me dit qu'elle les a appelé, et que j'ai pas été retenue "en raison de votre manque de dynamisme".

C'est amer.. Il faut faire quoi pour prouver son dynamisme à ce paquet d'abrutis? J'ai un niveau master et je postule sur un job qui requiert même pas le brevet des collèges, il faut quoi de plus, sérieusement..
Et c'est toujours sur les postes les plus pourris qu'on te prend pour un c*n comme ça..

[godfreyho]

C'est amer.. Il faut faire quoi pour prouver son dynamisme à ce paquet d'abrutis?

+1, j'ai eu droit au même il y a 3 mois, il y a un problème avec les méthodes de recrutement, en 11 ans de boite j'ai vu passer des nazes finis qui avaient été recrutés les doigts dans le nez parce qu'ils présentaient bien et après plombaient le service.
Le problème se situe où d'après vous? Pour ma part il très facile de deviner.