Merci.
Je tiens le coup, vaille que vaille, malgré la souffrance physique (comme je comprends mieux les témoignages des drogués ou même des fumeurs qui racontent leur sevrage : nausées, maux de ventre terribles, tremblements, sensation de froid), et morale (vagues d'angoisse).
J'ai réussi à tenir le sevrage pour le moment et à ne pas revenir à la dose antérieure.
Je suis donc toujours à 1/2 cp le soir.
luby a écrit :Il y a aussi les progrès, les points positifs sur lesquels il faut s'appuyer. N'oublie pas de regarder tous les pas que tu as fait et tout le chemin parcouru. Tu as déjà bien avancé. Les reculs temporaires sont normaux et ils ne t'empêcheront pas de continuer à avancer tu verras. Rien que le fait d'essayer de réduire les médicaments c'est un grand pas même s'il est difficile. Tu as beaucoup de courage et de volonté cela t'aidera sans aucun doute.
Je ne sais pas si j'ai autant de courage que ça. Je ne sais pas si j'ai de la volonté.
Je ne suis même pas capable de citer les grands pas dont tu parles.
J'ai l'impression de piétiner.
Comme je l'ai dit à ma psy, je prends l'analyse sur le divan comme une punition et comme un échec (celui de la thérapie en face à face), et j'ai du mal à l'accepter. Pour elle, c'est une continuité. Mais pour moi, c'est le signe de l'échec. Comme toute ma vie est un échec.