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par glaraque
Homme de 35 ans non vierge
#183868
bonjour, j'aimerais avoir vos témoignages sur le sujet

j'ai parfois l'impression que je me victimise et j'aurais besoin d'entendre d'autres gens sur le sujet. je ne veux pas amorcer par un message pour ne pas vous amener dans tel ou tel direction.
néanmoins si je vois que personne a de témoignage à faire sur le sujet, je pourrai peut-être écrire quelque chose...
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par Pasta
Homme de 36 ans vierge
#183875
Parfois ça m’arrive (surtout avant), mais je pense que c’est évidemment une mauvaise chose. D’un côté, ça nous permet de nous dire que nous n’avons fondamentalement rien de mauvais, ce qui est une bonne chose, mais de l’autre ça n’aide pas à avancer, puisque c’est la faute des autres et pas la nôtre.

Concrètement, il n’existe pas de complot mondial visant à nous faire rester célibataires. Il ne tient qu’à nous de résoudre nos problèmes.

On peut évidemment être vraiment victimes de personnes toxiques, mais même dans ce cas rester dans la position de victime n’aide pas à avancer à mon avis.
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par Everest
Homme de 48 ans non vierge
#223411
Un grand merci à toi Impala....

Désolé si j'ai blessé qui que ce soit sur ce forum :sob:
par godfreyho
ans
#223414
Ok, c'est vrai, rester dans la position de victime n'aide pas aller mieux mais c'est plus facile à dire qu'à faire surtout quand on est au fond du trou. La faiblesse n'est pas un crime et la force n'est pas une vertu, c'est une qualité. Malheureusement dans notre société basée sur la compétition c'est le cas.
Je ne prétends pas avoir un remède au mal-être mais si au lieu de reprocher à autrui sa victimisation on essayait plutôt de trouver (ou d'aider la personne à trouver) des solutions ce serait surement/peut-être plus efficace.
Je ne me sens absolument pas responsable d'avoir été victime d'un pédophile à l'age de 3 ans, par contre, oui, je suis heureux de ne plus me comporter, me considérer comme une victime et si j'y arrive c'est parce que j'ai eu la chance de tomber sur un excellent thérapeute et d'être soutenu par mes parents et mes frères.
Tout le monde n'a pas cette chance, ayons un peu de compassion et de compréhension, ça changera de l'apologie qui est faite en permanence de la "force" ou plutôt de l'apparence de force par la plupart des gens.
C'est facile de réussir, d'être épanoui, quand on a jamais eu de réels problèmes ou vécu de drame dans sa vie.
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par Genisa
Femme de 31 ans non vierge
#223425
Au lycée j'ai eu des moments pas très marrants ; j'ai été assez mal traitée par les autres élèves, et par une prof en particulier qui m'avait choisie pour cible et qui a rendu ma 1ere très difficile.
Il y a eu un moment où quand ça allait pas je me répétais souvent "je ne suis pas une victime". Je trouvais ça réconfortant de me sortir mentalement de ce statut de victime qu'on m'avait imposé, de me redonner une prise sur ce qu'il se passait, ne serait-ce que dans ma façon de réagir aux choses.

C'est très dur de ne pas partir dans la victimisation quand on est vraiment une victime ; de réussir à faire la part des choses entre ce qui nous arrive et qui l'on est, de refuser d'être défini par les actes des autres.

Ceci étant dit, je fais la distinction entre les gens qui ont vraiment vécu des choses difficiles et qui doivent travailler sur l'image qu'ils ont d'eux-mêmes pour s'en sortir, et les pleureuses. Ces gens qui n'ont rien vécu de particulier mais qui passent leur vie à geindre, à accuser les autres ou les circonstances de tous leurs problèmes, parce que ça leur permet de ne jamais se sentir responsables pour rien. Ce sont deux aspects différents.
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par MathSo
Homme de 29 ans vierge
#223462
C'est vrai que c'est tellement facile d'être une victime, de toujours rejeter la faute sur les autres. Mais le problème, c'est qu'au bout d'un certain temps, ça se retourne contre soi. C'est un cercle vicieux en quelque sorte : En fait, si on fait ça, c'est pour avoir de l'attention, que les autres aient pitié de nous. Mais à le faire tout le temps, ils finissent par nous lâcher, par nous mépriser. Et alors, on se re-victimise, on a pitié à nouveau de nous et ainsi de suite.

J'en sais quelque chose, puisque j'avoue moi aussi être passé pour une victime. Comme je l'avais déjà dit dans certains posts, j'ai subi du harcèlement pendant le collège, où on me traitait comme un moins que rien. Par la suite, pendant quelques années, je n'ai cessé de me victimiser, et à me dire des phrases négatives sur moi même. Ce n'est que pendant mes études supérieures que je me suis rendu compte qu'avoir un mental de victime de m'apporterait rien de bon, et qu'il fallait que je change. Et depuis quelques mois, je consulte une psychologue.
Genisa a écrit : C'est très dur de ne pas partir dans la victimisation quand on est vraiment une victime ; de réussir à faire la part des choses entre ce qui nous arrive et qui l'on est, de refuser d'être défini par les actes des autres.
C'est tellement vrai ce que tu dis là Genisa. Quand on a justement été victime de gens mal intentionnés, c'est difficile ensuite de s'extraire de l'image qu'ils t'ont donné. Le seul moyen de s'en sortir je pense, c'est essayer de penser différemment. Et si on n'y arrive pas, ne pas hésiter à aller voir un/une thérapeute.
par godfreyho
ans
#223465
Tout à fait d'accord.
Mais c'est quand même incroyable que l'on en soit arrivé pour certains, dont je fais parti, à devoir consulter un thérapeute à cause de la malveillance de certains pourris, c'est limite si on ne devrait pas demander pardon d'avoir subi du harcèlement, des agressions...
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#223482
Tu veut dire par là que tu te place dans une situation qui te rend victime, ou que tu te plains ?
par godfreyho
ans
#223494
Non ce que j'essayais maladroitement de dire, c'est que oui ok, on a un travail à faire sur nous-même mais c'est surtout les harceleurs qui devraient consulter avant les victimes quand on voit les dégâts qu'ils ont causés, qu'ils continuent à causer et qu'ils continueront à faire, ça me met en rogne, parce que généralement, ces sales individus sont rarement embêtés, c'est même plutôt le contraire.
Quand je vois toutes ces années où je me suis dénigré et oui je me sentais victime et me comportais comme tel, j'ai les boules, que temps perdu.
J'ai encore du travail à faire, je n'ai pas encore trouvé mon équilibre, je ne me laisse plus faire mais il faudrait que j'arrive à me débarrasser de la rage qui m'habite. Je ne supporte plus la moindre petite méchanceté, que j'en sois la cible ou pas, par exemple j'ai violemment envoyé ch... un collègue qui tenait des propos de beauf pour la millième fois sur les chômeurs.
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