Merci pour vos réponses :)
Pour ma part, j'étais réservée étant enfant et adolescente, parfois même timide qui frôle l'impolitesse mais j'ai toujours eu des amis. Enfin surtout des amiEs et ca n'a pas aidé. Quelques garçons m'ont demandé de sortir avec eux au collège mais je n'étais pas intéressée et puis j'avais peur que ce soit une blague. Après coup, je me dit que j'ai raté beaucoup d'experience à trop me prendre au sérieux étant enfant. En grandissant, je suis relativement à l'aise en société mais pas leader.
Au collège, mes copines n'étaient pas très en avance et aucune n'avait de copain, faut dire que je trainais (et étais en fait) avec les intellos. En 3° je me suis rapprochée d'un allemand pendant un échange mais j'ai pris peur quand il a essayé de me prendre la main. Parallèlement, une fille ayant participé au même échange avait elle couché avec un des dits allemands. Je pense que là que j'ai commencé à sentir un décalage entre moi et les autres. Je me sentais pas condamnée mais je me voyais "pas en avance".
Au lycée, les personnes sans expériences ont commencé à se faire plus rare et certains étaient même en couple depuis plusieurs années. Mes ex amies intello coincées, même les moins jolies, ont commencé à elles aussi se casées. J'étais dans un lycée catho contrairement au reste de mes camarades de collège, malgré que les rapprochements soient moins fréquents que dans le publique, là aussi je me sentais en retard, vraiment en retard cette fois. Je commençais à me dire que les phrases dites par ma famille pour me motiver à maigrir étaient peut-être vraies ("
tu trouveras jamais de copain tant que t'es si grosse"). Je pense que le coup de grace ca a été quand ma meilleure amie s'est mise en couple avec mon meilleur ami, début de terminal que j'ai commencé à dire que je finirais
vieille fille vierge avec mes chats.
J'y croyais vraiment. Tout le monde me disait que j'exagèrerais (petit à petit c'était de moins en moins de monde parce que je ne le disais pas à mes nouvelles rencontres) mais au fond de moi je le savais. Plus le temps passait, plus il me donnait raison. Personne ne m'a (je crois) draguée de mes 16 ans à mes 23 ans. Et encore, même à 23 j'ai des doutes sur un et le deuxième me proposait un plan cul. J'ai d'ailleurs beaucoup hésité pour la seconde option.
Je dois dire que j'avais la conviction d'être maudite, je crois bien. Ca peut paraître dérisoire aujourd'hui étant donné que ma situation a changé mais j'en étais sûre au fond de mes tripes. Je me souviens avoir dit à ma meilleure amie que je serais toujours vierge à 20 ans, je ne croyais pas si bien dire. Au fond bien sur, j'espérais me tromper. Et puis après j'ai tablé sur la vie. Je me souviens à 22 ans avoir googlé je ne sais plus quoi pour voir s'il existait des vierges de 22 ans. Je n'ai pas trouvé ce forum, c'est bien dommage. J'étais désespérée parce que pour une femme la solution du gigolo est beaucoup moins évidente que celle d'une escorte pour les hommes. D'ailleurs, y a t'il des témoignages de femmes du forum qui y ont eu recours?
A juste titre, à vrai dire parce que oui, si j'avais continué à adopter l'attitude que j'avais (vivre refermée sur moi même, attendre que ca vienne magiquement tout seul) il est certain que j'aurais fini
vieille fille vierge avec mes chats. Pour autant, je finirais peut être
vieille fille avec mes chats, je n'ai eu que des plans culs et jamais rien de sérieux à l'horizon mais je crois qu'aujourd'hui je connais un secret que je ne connaissais pas avant:
100% des gagnants au loto ont ...joué! ca s'applique pas qu'au loto
Il y a des gens pour qui tout vient plus simplement. Je ne suis pas de ceux-là, en relation je ne suis pas chanceuse. Il m'a fallu longtemps pour l'accepter. J'ai voulu luter contre cet état de fait. Maudir ceux pour qui tout venait facilement. Finalement, j'ai réalisé que l'énergie que je passais à me morfondre sur mon sort, à blamer le ciel ou je ne sais quel puissance supérieur... tout ca ne servait à rien et m'empêchait de me focaliser sur le positif.