Attention, pavé en approche.
1/ J'élève mon fils
https://youtu.be/PCceN6Pnd2g
Encore une fois, du bon (les jouets, les programmes télévisés, les émotions) et du moins bon (les conséquences de l'éducation non-genrée n'ont pas encore été assez démontrée malgré la volonté de ne pas "cloisonner" les genres... et pouvoir s'insérer dans la société pourtant sexiste). Je persiste à penser que nous sommes complémentaires, pas égaux, malgré l'équivalence que l'on tend à installer. L'éducation garde toujours un parti pris pour chaque parent et l'enfant ne peut pas choisir lui-même ce qui est bon pour lui quand celui ou celle-ci garde une certaine dépendance de ces parents : il ou elle choisira quand la maturité viendra et ce moment qu'est l'adolescence est la rupture où on approuve ou rejette certaines parties de l'héritage de nos parents.
Mais il y a bien une différence de traitement entre une fille et une garçon : je l'ai vu moi-même et c'est une des raisons du pourquoi je ne parle plus avec mon oncle qui a voulu jouer au vieux patriarche avec moi.
2/ Pénétrer
https://youtu.be/lcW281L3Mas
Rien à redire.
BONUS/ Des hommes et des bagnoles
https://youtu.be/hVyRobljXQE
Un expert de la voiture est présent dans l'interview.
Au niveau de l'automobile, il y a plusieurs façons d'aimer cette passion, ce sport : les femmes sont comprises dedans et ont des rôles (ma première patronne était responsable d'une marque, plutôt un groupe, automobile bien connue) bien que ça reste un monde masculin. J'apprécie particulièrement le sport auto, j'ai une voiture banale au quotidien mais ça demeure une de mes grandes passions. Responsable, je me suis toujours dit qu'on fonce sur circuit et qu'on se tient à carreau sur les routes publiques. La publicité automobile a un passif dans le sexisme (les hommes avaient le pouvoir d'achat dans le passé jusqu'à ce que les femmes investissent le monde du travail et ensuite, achètent elles aussi leurs propres voitures) et c'est bien notifié et consultable sur Internet. Dans le monde publicitaire, l'automobile occupe quasiment la moitié des budgets publicitaires (c'est le secteur le plus actif, loin devant les distributeurs).
Tout ce qui est rondouillard est connoté "voiture de fille" comme la VW Beetle, la FIAT 500 ou la Mini par exemple. Les voitures de mecs ont souvent des profils plus agressifs (lien avec la violence, qui revient souvent dans les travaux féministes), des courbes sur les flancs et avec la technologie LED, des "paupières" sur les phares avant, comme du mascara.
Il est dommage que l'auteure et l'intervenant ne mentionnent pas la nouvelle formule de promotion qu'est la W Series : une série monoplace de type F3, moderne (grosso modo, une "petite" F1... c'est le début du chemin vers la Formule 1 après le karting ou une formule encore plus basique), conçue uniquement pour les femmes pilotes. Le but est d'amener une femme en F2 puis en F1 car actuellement, il n'y a pas de femmes qui ont réellement percées dans l'histoire de la course hormis Michèle Mouton en rallye (vice-championne en son temps) et Susie Wolff (son époux est le patron de Mercedes en F1, Toto Wolff) qui a fait quelques tours sur une Williams en F1, il y a quelques années. Seuls et seules les fans connaissent les femmes qui ont marqué l'histoire de notre passion et on n'amène pas majoritairement les petites filles dans cette univers... sûrement pour les mêmes raisons sur le pourquoi la danse ne me passionne pas.
La course automobile est historiquement mixte (hommes comme femmes peuvent courir ensemble car l'essentiel de la puissance vient de la voiture, une bonne condition physique est conseillée et Danica Patrick, une pilote américaine, a notamment courue sur une IndyCar, une monoplace semblable à une Formule 1)... mais elle est majoritairement masculine. Preuve du sérieux de la filière, la communication est celle d'une série comme une autre. On parle course, on montre course (la série est supportée par la branche "Women in Motorsport" de la FIA).
Série que j'irais voir, elle se déroule en ouverture d'un autre championnat, le DTM, dans un mois.
Je posterais des photos... et j'irais voir les pilotes dans les paddocks (j'y reste le week-end).
Un complément d'informations sur la femme dans l'automobile existe ici (et ça mériterait plus "que" 10 petites minutes) :
https://mondial-paris.audio/podcast/au- ... strie-auto
Que ce soit une fille ou un mec, un pilote, une pilote... ça continuera de me passionner.
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Le podcast est en non-inclusif, le féminisme maîtrise bien les liens entre hommes et femmes mais elle a du mal avec la psyché propre des hommes (j'ai trouvé la jeune maman parfois mal à l'aise de dire qu'elle élèvera un gamin plutôt qu'une gamine car après tout, malgré des alternatives que la science peut offrir, un humain ou une humaine se conçoit par un homme et une femme) qui est une chasse gardée de groupes se revendiquant de la tradition.
Le féminisme est une opportunité car ce que la femme reçoit des hommes, elle peut avoir un retour que l'homme ne voit parfois pas. Mais comme je l'expliquais au début de ce fil, je ne suis pas convaincu : une femme ne peut pas parler à la place d'un homme même si celle-ci reste très impliquée dans le développement de celui-ci (ce sont nos mamans, nos mémés, nos taties). La maman du premier podcast aura une bonne action, celle d'ouvrir son gamin a d'autres voies... mais garde à ce qu'elle ne le bridera pas plus tard.