Et quand bien même ? A l'inverse il me semble aussi que plus de femmes sont victimes d'agressions sexuelles et de rapports sexuels non désirés que d'hommes. Peut-être même que ceci explique cela.
Bien sûr je ne nie pas que les hommes peuvent être également victimes. Je joins cette enquête de l'INED : https://www.ined.fr/fr/publications/edi ... es-france/
La notion de viol chez les hommes est un sujet qui a des années de retards vis à vis des femmes et cela viens du fait que le viol était un crime presque exclusivement définit pour les femmes.
Ce n'est qu'en 2018 qu'on à reconnu la pénétration forcée comme un viol; avant cela il fallait être auteur d'une pénétration sexuelle pour être considéré comme un violeur.
Une mère pouvait toucher un enfant et l'obliger à coucher avec elle, elle ne pouvait pas être poursuivit pour viol; c'était qualifié en agression sexuelle.
L'étude date de 2016, avant cette redéfinition.
Par ailleurs il existe des préjugés beaucoup plus lourd que les femmes sur les victimes hommes de violences sexuelles qui les empêchent de témoigner.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Viol_des_hommes
Les hommes ne sont pas vulnérables
Beaucoup de gens pensent que les hommes, même les jeunes garçons, ne peuvent pas être victimes de viol, ni même qu'ils peuvent être vulnérables.
[..]
Une érection implique le consentement
Il est souvent pensé qu'un homme doit être excité pour avoir une érection ou un orgasme, et que cela veut dire qu'ils sont consentants et prennent du plaisir dans l'activité sexuelle. Roy J. Levin et Willy Van Berlo ont écrit dans un article dans le Journal of Clinical Forensic Medicine (« Revue de la médecine légale clinique ») qu'une stimulation génitale légère ou du stress peuvent provoquer une érection « même sans la présence de stimulation sexuelle ». Une érection ne veut donc pas dire que l'homme est consentant. Les hommes peuvent avoir des érections même dans des situations sexuelles traumatiques ou douloureuses34.
[..]
Les hommes sont moins traumatisés
Certains partisans disent que les hommes sont moins traumatisés par leur abus sexuel que les femmes38. Beaucoup d'études montrent que les effets long termes sont très néfastes pour les deux sexes, et que les hommes sont peut-être plus affectés à cause de la stigmatisation sociale et de l'incrédulité entourant leur victimisation34.
[..]
Orientation sexuelle
Henry Leak, le président de l'organisation "Survivors" (Survivants), a noté que les viols d'hommes, comme ceux de femmes, ont plus à voir avec le pouvoir qu'avec la sexualité, et qu'ils ne se passent pas exclusivement dans la communauté homosexuelle.
[..]
Ils sont chanceux
La coordinatrice de "Ontario Coalition of Rape Crisis Centres" (La coalition d'Ontario des centres de crise du viol) Nicole Pietsch a indiqué que les hommes victimes font face à des barrières, notamment un mythe qui voudrait qu'un homme violé par une femme ne peut que l'avoir voulu. Dans ce cas, le public pourra dire que la victime est chanceuse, en caractérisant l'expérience comme positive même si elle ne l'est pas du tout41.
Les mentalité évoluent lentement et il faut du temps pour que cela rentre dans les mœurs.
Pour en revenir à la facilité d'avoir des relations sexuelles :
Qu'il y ait plus d'hommes inscrit que de femmes montre une dissymétrie.
Comme je l'ai dit avant, ce constat est à mettre en parallèles d'autres constats: le fait que ce phénomène se retrouve dans les fréquentations des sites de rencontres (beaucoup plus d'hommes que de femmes).
Mais aussi dans le comportement sélectif des femmes sur ces sites de rencontres (évoqué dans l'article de bibliobs) qui ne sont attirés que par une minorité de profils.
Cette sélection s'explique par diverses hypothèses, don notamment la richesse pécuniaire et la position social masculine (l’inverse n'étant pas vrai: le status social ou la richesse d'une femme n’intéressent que peu les hommes).
https://www.youtube.com/watch?v=JiwievkVwU4&t=604s (conférence sur la psychologie de la séduction à l'université de Bretagne sud)
Or on sait notamment à travers les diplômes, que les femmes prennent de plus de place dans l'échelle social.
Comme les femmes (et les hommes) cherchent des profils supérieurs aux leurs, elles ont tendances à ignorer les profils "inférieurs".
https://www.lemonde.fr/big-browser/arti ... 32693.html (article du monde sur le pic d'attractivité entre les hommes et les femmes)
le pic d’attractivité des femmes à 18 ans, celui des hommes, à 50 ans
[..]
A l’inverse, plus les hommes sont diplômés, plus ils sont attrayants.
[..]
L’étude est claire : « Les gens tentent en majorité de séduire des personnes “trop bien pour eux”, exactement entre 23 % et 26 % plus attractifs. »
Note: ce n'est pas une critique, mais un constat.
A moins que les femmes perdent leur critère de sélection lié à l'argent et la position social, je pense que cette dissymétrie va s'accroitre dans les années à venir puisque ce sont elles qui formeront l'élite de demain.