Récemment une collègue m'a demandé quel était mes passes temps et je n'ai pas su répondre, être seul ça doit en faire partie… et procrastiner sur le net, un peu de jeux vidéo et c'est tout, à l'époque j'aimais bien lire, mais en ce moment, ce n'est pas trop ça. je ne parle jamais de moi au travail, je suis partisan de l'adage vivons heureux vivons cachés. Je dirais simplement qu'être seul me procure une forme de paix, de tranquillité d'esprit, je n'ai pas à faire semblant, je n'ai pas de ''rôle à jouer''. Je n'en ai pas encore la certitude, mais c'est peut-être mon côté tsa qui parle pour moi, ce n'est pas rare qu'à défaut de comprendre les codes sociaux régi dans le monde neurrotypique les gens porteurs de tsa préfère vivre une vie monacale, loin des tumultes de la vie neurotypique. Tout ça pour dire que l'on pourrait résumer que mon passe-temps favori dans la vie c'est simplement d'être seul
Une chose est sûre, j'assume de plus en plus pleinement mon côté solitaire. Maintenant, toute sociabilisation mes pénibles, surtout au travail, je me sens bien mieux seul, il y a des jours où je rêve de vivre en ermite dans la campagne, coupé du monde.
Mes proches me disent que c'est bien de voir un peu de monde, mais entre voir des idiots au boulot et personne, je préfère la seconde option, je pense que je serai épanoui dans un boulot que l'on peut faire en solo ou à la rigueur en tout petit comité et encore… je crois que je préférais en solo dans tous les cas.
C'est vraiment très très pénible pour moi la sociabilisation, ça ne me procure littéralement aucune joie de voir du monde, je n'ai qu'une hâte, c'est finir le boulot et rester pénard chez soi, je n'aurais plus à écouter les frasques des uns et des autres, les remarques désobligeantes à mon encontre, etc. Je n'aurais plus à supporter leur hypocrisie
Comme le dirait Nectaris au moins c'est bien de savoir se situer, ne plus être dans le flou.
Il vaut mieux se rendre compte tardivement des choses que jamais. Ainsi, on peut réorienter sa vie d'une manière qui entre plus en cohérence avec soi-même, il n'y rien de plus horrible que d'être en permanence en dissonance cognitive.
C'est positif de pouvoir enfin mettre des mots sur ses maux et assumer son état d'être, c'est déjà un premier pas vers une vie plus sereine et saine. Que voulez-vous, je fais partie des gens pour qui la sociabilisation = souffrance et qui plus est la sociabilisation forcée, car le travail, c'est de la sociabilisation forcée.