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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#257820
Mellow a écrit : 14 mai 2024, 02:14 Wesh, t’es en train de dire que tu t’en fiches un peu de ton impact sur les gens et que rester entre habitués du fo est préférable ? :sweat_smile: Nan, j’suis pas dans ça, moi… :sweat_smile: Bref, ton post partait d’une bonne intention, OK, faut relativiser. Mais j’ai un peu galéré à te répondre, ne sachant pas trop si c’était mieux d’éviter de te mettre mal à l’aise.
Il y a un certain temps, j'ai croisé un mec du collège en centre-ville qui m'a demandé mon email pour reprendre contact etc, n'étant pas motivé pour telle amitié je n'ai pas donné suite, mais j'y ai repensé sur une période étendue en éprouvant certain malaise et un doigt de culpabilité, 1 fois, 2, 3, 4, 5 etc, à toi de voir qu'est-ce que ça dit de moi :grin: Dans l'autre sens : si on me saoule et que j'ai envie de partir, autant je peux être bien saoulé sur le coup et l'exprimer, autant 1) je considère que c'est ma décision, 2) que ce n'est pas bien grave de partir d'un site. Et simplement, il est logique d'être fort gêné par "son" impact quand on a été vraiment méchant etc, quand on n'a fait à peu près qu'exercer sa liberté d'expression, bof.

Généralement où que l'on soit, c'est cool qu'il y ait des nouveaux, juste qu'au bout d'un moment, quand même il y a en grande partie "les mêmes personnes" et ça devient dans un sens moins épineux imho.
par Mellow
Femme de 36 ans vierge
#257844
Oui, mais le forum reste pour certains un cri à l'aide même si on est loin d'être aussi utile qu'une thérapie. Ne faire qu'exercer sa liberté d'expression... oui et non mais je vois ce que tu veux dire, hein, je n'ai pas dit que tu n'avais pas de cœur.
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par deadwood
Homme de 48 ans non vierge
#257845
Mellow a écrit :Je n'ai pas dit que tu n'avais pas de cœur.
Moi je pense qu'on peut pas être vraiment sur tant qu'on ouvre pas 🤔🧐Image
Alexandra aime ça
par Mellow
Femme de 36 ans vierge
#257930
Deadwood, j’ai compris ta blague sur le docteur Maboul mais je ne voulais pas aggraver le truc donc l’interessé répondra s’il veut.

Azrael a écrit : 23 mai 2024, 21:34 Marcher + ou - vite, ou faire certains exercices de renforcement musculaire au poids du corps, ne me fait rien ou juste pas grand-chose non plus, un(e) concerné(e) peut en savoir plus que moi mais depuis ma position je ne vois rien qui permette de conclure X, je pense que tout ne peut avoir le même effet et qu'il y a là-dedans la variable individu voire progression.
Euh… quelle progression ? Tu parles des résultats en termes de performance ? Ça ne marche pas pour moi 🤷‍♀️ Je pense pas que cette étude soit fataliste, on peut travailler sur ses propres schémas mais c’est beaucoup plus difficile pour moi que pour d’autres personnes. Je me contente depuis un moment déjà d’accepter que je fonctionne d’une certaine manière et j’ai arrêté de me forcer et de me stresser là-dessus. C’est le plus important, je dis pas que je ne ferai plus jamais de sport.
Enfin évidemment il y a d'autres éléments qui peuvent être plus importants pour la motivation (dont la perspective de rester en bonne santé) ; dose de dopamine évidente ou pas, si j'ai un temps-plein avec 3h de transport par jour, je vais pas courir 3 fois dans l'année, avec un emploi du temps plus cool j'y vais sans problème.
Alexandra et moi avons seulement parlé de facteurs internes et ce sont eux qui me semblent être les plus importants par rapport aux facteurs externes (prendre les transports, etc). J’ai un tapis roulant chez moi, pourquoi je n’en fais pas régulièrement ? Parce que ça ne m’intéresse pas. Et pourquoi ça ne m’intéresse pas ? Parce que mon cerveau ne prend pas vraiment plaisir à faire un effort physique, ya pas vraiment de différence pour moi (niveau hormonal ?) entre ça et le basketball. J’apprécie la marche. Pourquoi j’en fais pas souvent ? Flemme, manque d’engagement. J’aime danser. Pourquoi je ne le fais pas tous les jours ? Parce que j’ai la flemme et je n’ai pas de gros boost après, ça reste plutôt léger. On en revient à l’étude sur la motivation à faire du sport. Sur ce forum, j’ai trouvé intéressant de constater que plusieurs personnes ont ce problème de motivation à faire des choses, ça vient de l’intérieur. Même si on sait que c’est pour notre bien, il y a un truc qui bloque.
J’ai essayé le handball, le basketball, le badminton, l’escalade, le tennis, le pingpong et le sport en salle : je n’ai jamais été assidue (sauf pour le sport en salle vu que j’avais un coach) ni accro… encore moins douée.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#257933
Mellow a écrit : 23 mai 2024, 23:22 Deadwood, j’ai compris ta blague sur le docteur Maboul mais je ne voulais pas aggraver le truc donc l’interessé répondra s’il veut.
Je le prends moi aussi comme une blague z'inkiète pas!

Mellow a écrit : 23 mai 2024, 23:22 Euh… quelle progression ? Tu parles des résultats en termes de performance ? Ça ne marche pas pour moi 🤷‍♀️ Je pense pas que cette étude soit fataliste, on peut travailler sur ses propres schémas mais c’est beaucoup plus difficile pour moi que pour d’autres personnes. Je me contente depuis un moment déjà d’accepter que je fonctionne d’une certaine manière et j’ai arrêté de me forcer et de me stresser là-dessus. C’est le plus important, je dis pas que je ne ferai plus jamais de sport.
Je ne pense pas en termes de grandes performances, mais je sais qu'une pratique est souvent moins agréable et plus difficile quand on vient de s'y mettre ou bien après une longue pause, et surtout, je ne pense vraiment pas que j'avais les mêmes sensations et le même bien-être lorsque j'ai commencé à soulever de la fonte (genre les premières années), ça me laisse à penser que tout n'est pas nécessairement si statique au final.

Mellow a écrit : 23 mai 2024, 23:22 Alexandra et moi avons seulement parlé de facteurs internes et ce sont eux qui me semblent être les plus importants par rapport aux facteurs externes (prendre les transports, etc). J’ai un tapis roulant chez moi, pourquoi je n’en fais pas régulièrement ? Parce que ça ne m’intéresse pas. Et pourquoi ça ne m’intéresse pas ? Parce que mon cerveau ne prend pas vraiment plaisir à faire un effort physique, ya pas vraiment de différence pour moi (niveau hormonal ?) entre ça et le basketball. J’apprécie la marche. Pourquoi j’en fais pas souvent ? Flemme, manque d’engagement. J’aime danser. Pourquoi je ne le fais pas tous les jours ? Parce que j’ai la flemme et je n’ai pas de gros boost après, ça reste plutôt léger. On en revient à l’étude sur la motivation à faire du sport. Sur ce forum, j’ai trouvé intéressant de constater que plusieurs personnes ont ce problème de motivation à faire des choses, ça vient de l’intérieur. Même si on sait que c’est pour notre bien, il y a un truc qui bloque.
J’ai essayé le handball, le basketball, le badminton, l’escalade, le tennis, le pingpong et le sport en salle : je n’ai jamais été assidue (sauf pour le sport en salle vu que j’avais un coach) ni accro… encore moins douée.
Chacun a sa manière de fonctionner, moi ce qui m'éloigne du sport c'est plutôt le manque de temps et le fait de fournir déjà de gros efforts à côté.

Encore une fois tu es mieux placée que moi, mais à te lire je ne vois juste pas la preuve que tu fonctionnes différemment de moi niveau dopamine. Et je crois que tu pars dans un raccourci : on n'a juste pas besoin d'un gros apport de dopamine pour s'intéresser à un sport, pas plus qu'à toute autre chose, c'est un plus et ça aide c'est tout. Pourquoi mon neveu s'intéresse donc au babyfoot, vu que ce n'est pas tellement, sportivement, susceptible de le fournir en dopamine?
par Mellow
Femme de 36 ans vierge
#257937
Azrael a écrit : 24 mai 2024, 00:39 Je ne pense pas en termes de grandes performances, mais je sais qu'une pratique est souvent moins agréable et plus difficile quand on vient de s'y mettre ou bien après une longue pause, et surtout, je ne pense vraiment pas que j'avais les mêmes sensations et le même bien-être lorsque j'ai commencé à soulever de la fonte (genre les premières années), ça me laisse à penser que tout n'est pas nécessairement si statique au final.
Qui dit progression ou amélioration dit persévérance à long terme. Relis mon post.

Chacun a sa manière de fonctionner, moi ce qui m'éloigne du sport c'est plutôt le manque de temps et le fait de fournir déjà de gros efforts à côté.

Encore une fois tu es mieux placée que moi, mais à te lire je ne vois juste pas la preuve que tu fonctionnes différemment de moi niveau dopamine. Et je crois que tu pars dans un raccourci : on n'a juste pas besoin d'un gros apport de dopamine pour s'intéresser à un sport, pas plus qu'à toute autre chose, c'est un plus et ça aide c'est tout. Pourquoi mon neveu s'intéresse donc au babyfoot, vu que ce n'est pas tellement, sportivement, susceptible de le fournir en dopamine?
En l'occurrence je parlais uniquement de moi par rapport à cet article.
Je crois plutôt que tu refuses de comprendre. Non, nous sommes très différents. L'étude en question ne parle pas de s'intéresser au sport mais d'être motivé ou non pour en faire, tu mélanges tout, j'ai jamais dit ce que tu dis 🤦‍♀️Autant s'arrêter là, ça ne sert à rien.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#257944
Mellow a écrit : 24 mai 2024, 08:38 Qui dit progression ou amélioration dit persévérance à long terme. Relis mon post.
Et ça change quoi à ce que je disais?

Mellow a écrit : 24 mai 2024, 08:38 Je crois plutôt que tu refuses de comprendre. Non, nous sommes très différents.
Quoi, toujours question de dopamine?

Mellow a écrit : 24 mai 2024, 08:38 L'étude en question ne parle pas de s'intéresser au sport mais d'être motivé ou non pour en faire, tu mélanges tout, j'ai jamais dit ce que tu dis 🤦‍♀️Autant s'arrêter là, ça ne sert à rien.
Je ne vois pas ce que je mélangerais donc, tu parles toi-même de s'intéresser ou non à X sport et de motivation, et avances une explication un peu exagérée imho.
par emei
Femme de 40 ans vierge
#257946
Vous avez sûrement tous les deux un peu raison.

On est tous humain, mais tous biologiquement un peu différents. Donc je peux imaginer qu'on ne soit pas tous sensible de la même manière au shoot de dopamine. Ce qui fera qu'on aura pas forcément la même envie et motivation de continuer le sport.

De la même manière, quand on commence ou qu'on s'y remet après une longue pause, au début, c'est difficile. Donc ça motive pas. Si en plus après quelque temps, on peine à progresser, que c'est toujours aussi difficile, ou qu'on ne voit pas les résultats physiques qu'on attend (perte de poids ou prise de muscle par exemple), forcément ça démotive. Pourquoi s'infliger ça pour au final pas grand chose?

Donc les 2 peuvent contribuer à une perte de motivation et un désintérêt pour le sport.
par Mellow
Femme de 36 ans vierge
#258050
emei a écrit :De la même manière, quand on commence ou qu'on s'y remet après une longue pause, au début, c'est difficile. Donc ça motive pas. Si en plus après quelque temps, on peine à progresser, que c'est toujours aussi difficile, ou qu'on ne voit pas les résultats physiques qu'on attend (perte de poids ou prise de muscle par exemple), forcément ça démotive. Pourquoi s'infliger ça pour au final pas grand chose?
En ce qui me concerne (je parle pour moi donc), le sport a des résultats sur mon corps plus ou moins rapidement, cependant j’ai beau apprécier ces résultats, je n’aime toujours pas pratiquer le sport et n’arrive pas à devenir accro ou hyper motivée, en mode « faut surtout pas que je reprenne ce que j’ai perdu » malheureusement. Au bout d’un moment, la perte de sens arrive. Tôt ou tard. Je parle pour moi.
par Mellow
Femme de 36 ans vierge
#259445
Ces temps-ci je lis des articles sur les relations amoureuses, ou plutôt les gens qui restent en dehors de tout ça, les sites de rencontres, etc.

M'étant récemment abonnée au Courrier international, j'ai lu leur série "Sexualité - La grande enquête - Pourquoi les jeunes font si peu l'amour" en 5 parties, datant de 2019. Ils ont été traduits de l'anglais, à l'origine ils avaient été publiés sur le site The Atlantic. Les sondages et les personnes interrogées sont américains, je n'essaie pas de faire un copier coller avec la France au vu des différences culturelles mais il y a des trucs intéressants dans l'article qui pourraient refléter une tendance globalement occidentale.
Seuls des extraits de ces articles sont disponibles pour les non abonnés malheureusement mais je vais essayer de résumer et de donner mon point de vue. J'aurais pu créer un topic mais vu le temps que ça va me demander, autant faire ça sur mon fil de discussion. Après tout, cela me fera un sujet sur lequel je pourrai réagir, comme l'indique son titre.

Sexualité – la grande enquête 1/5. Pourquoi les jeunes font si peu l’amour
https://www.courrierinternational.com/a ... peu-lamour

Sexualité - la grande enquête. Pourquoi les jeunes font si peu l’amour 2/5. Coups d’un soir et “parents hélicoptères”
https://www.courrierinternational.com/a ... un-soir-et

Sexualité - la grande enquête 3/5. Pourquoi les jeunes font si peu l’amour  – Tinder, le mirage d’une appli pour le sexe
https://www.courrierinternational.com/a ... irage-dune

https://www.courrierinternational.com/a ... s-rapports

https://www.courrierinternational.com/a ... us-inhibes


Commençons par le début... partie 1 donc.

Constat : époque où il y a une libération des moeurs, surtout des pratiques sexuelles. Pourquoi les jeunes font moins l'amour alors ? "En l’espace d’une génération, ce n’est plus une majorité mais une minorité de lycéens qui a des rapports sexuels. (Sexe oral inclus)"

On suppose que chaque génération pratique moins que la précédente. Il y a donc un décalage entre la perception des gens et la réalité : les gens pensent que les jeunes sont beaucoup plus actifs qu'ils ne le sont.

On parle de récession sexuelle. Raisons possibles ? Vivre seul : un sondage dit que la majorité des moins de 35 ans américains vivent sans partenaire (qui dit vivre seul dit moins de rapports en général mais ça reste discutable). On note aussi une diminution du nombre des rapports sexuels au sein des couples. Parmi les pays cités : la Suède, les Pays-Bas et le Japon, pays où la situation est la plus critique (près de la moitié des personnes mariées japonaises n'ont pas eu de rapport depuis 1 mois).

Autres hypothèses plus ou moins crédibles : une possible conséquence de la hookup culture (culture des coups d’un soir, d'ailleurs cet aspect est traité dans un autre article de cette série), mais aussi la situation économique, les sextoys/le porno (cet aspect sera abordé plus tard), etc.

D'ailleurs, ils parlent de "procrasturbation", en gros il y aurait une augmentation de la pratique de la masturbation (auparavant longtemps taboue) qui expliquerait une envie moindre de se mettre en couple ou même d'avoir des rapports sans lendemain. Au Japon, beaucoup d'hommes disent que le porno et les alternatives virtuelles sont plus faciles et sans pression que de gérer une relation avec une femme.

Notre vie numérique (divertissement en tout genre) semble rivaliser avec notre vie sexuelle. Bref, cet article fait office d'introduction.
~~

J'ai un jeune collègue qui vient de débarquer et qui dit qu'il n'est pas intéressé par les femmes en ce moment. Un autre collègue du même âge a plaisanté en disant qu'il préfère un truc de geek (j'essaie de ne pas être spécifique, sait-on jamais...) aux femmes. Intéressant, ça colle vraiment avec cette série d'articles lol Par ailleurs 3 collègues n'aiment pas les enfants, n'en veulent pas et disent aussi ne pas souhaiter se marier. J'aimerais avoir une discussion sur le sujet avec eux (je pense pareil) mais je ne veux pas les "forcer" à parler de leur vie privée voire intime au travail, je ne suis d'ailleurs pas très à l'aise avec ça. Et puis avec les chefs qui traînent autour... bof. Du coup, je me contente d'écouter.

Dans le service où je travaillais auparavant, j'étais la seule célibataire (avec 1 divorcé), tous les autres étaient mariés avec enfants. Sur mon lieu de travail actuel, c'est très différent, plus de jeunes, mentalité moins "conformiste". Les conversations qu'on a sont très différentes, plus intéressantes. Bon, il y a aussi de l'immaturité, hein, j'ai un peu du mal à trouver la bonne attitude avec eux car il y a un grand écart d'âge... avant j'étais l'une des plus jeunes et j'essayais d'être plus sérieuse, très réservée en ne racontant pas des trucs perso (sinon on ne me prenait pas au sérieux), mais là je suis avec pas mal de jeunes et je crains de paraître trop coincée et même de ressembler à une "mémère" (je pense que c'est déjà le cas vu leurs retours lol)
Le contraste est assez compliqué à gérer, je peux pas non plus rigoler ou participer à toutes leurs blagues de gamins.

Bref, le plus intéressant reste à venir (je parle des articles du Courrier international), je continuerai dans un autre post.
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