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par Castor
Homme de 54 ans non vierge
#58101
Alors voilà, après mes quelques messages dans la rubrique présentation, je vous soumets mon petit récit.

Pourquoi suis-je resté vierge si tard? Ici, l'histoire va paraître banale, beaucoup se reconnaîtront en partie.
Ca commence par un enfant réservé, qui a bien quelques copains mais ne se sent pas vraiment comme tous les autres. Le premier de la classe, on le regarde toujours un peu différemment. Surtout que je suis premier partout, sauf en sport. Là je suis le dernier. c'est pas mon truc. Alors pour impressionner les filles avec mes muscles, c'est mal parti.
Cette idée de différence s'ancre profondément en moi.

Et puis je saute une classe en primaire, et alors la question de la maturité entre en jeu. Etre le plus jeune pendant toute sa scolarité, ça n'aide pas à prendre confiance parmi les autres.
Puis arrive l'âge où certain(e)s commencent à avoir de petit(e)s ami(e)s et on se sent gêné, on ne sait pas vraiment comment ils font. On se pose des questions et on ne fait rien, et plus on se pose des questions plus on ne fait rien. On est ado et on ne se trouve pas beau, ça n'aide pas. En plus j'ai commencé à porter des lunettes à 14 ans... le pire moment.

Arrive la première boum, j'ai 15 ans. Un camarade vient me dire : "une telle veut sortir avec toi". Et quelle est ma réaction? Je n'y crois pas! Quand j'y repense, la pauvre elle a dû croire qu'elle ne me plaisait pas alors qu'en réalité j'ai juste cru impossible que je lui plaise. Si c'était vrai, je ne voyais pas pourquoi elle avait besoin d'un intermédiaire. Elle était plus âgée que moi, était coquette, pour moi c'était l'image d'une fille sûre d'elle qui n'aurait pas eu besoin d'un intermédiaire. Je n'imaginais pas, je ne l'ai compris que très récemment en discutant de cela avec une amie, qu'elle pouvait avoir autant que moi la peur du rejet (d'où l'intermédiaire), que le maquillage et l'habillement, chez les filles à cet âge ne sont pas une façon de se mettre en valeur, contrairement aux apparences (et à tout ce que les garçons croient, il me semble), mais souvent une façon de se cacher car elles aussi ont peur de leur corps qui change. Mais ça, je ne le savais pas. J'ai juste imaginé qu'on se moquait de moi.
Bref, voilà une belle occasion ratée pour peut-être un premier baiser.

Et le temps passe... Un coup de foudre, oui ça arrive quand même.
Pendant des mois, un an, deux ans... je l'ai regardée, je perdais mes moyens quand je lui parlais, beaucoup trop timide. J'ai même choisi mon parcours scolaire de façon à rester dans le même établissement qu'elle. Et je finis par lui écrire une lettre pour lui dire ce que je ressentais. Oui une lettre, old school... A 18 ans. Et elle me répond gentiment. Pas de moquerie (ma pire crainte), mais juste que ce n'est pas réciproque, et la phrase, la terrible, que beaucoup connaissent : tu es quelqu'un de bien, tu en trouveras facilement une autre. Si elle avait su que ça me prendrait encore plus de 10 ans... C'est ça la facilité? Et quelque temps plus tard je découvre qu'elle avait un petit ami, peut-être depuis longtemps. Mais il n'était pas du même lycée, je ne pouvais pas savoir...

A cette époque, mon meilleur ami trouve une petite amie, sa première à ma connaissance. Et là la différence commence à me peser. Nous avons le même âge, à quelques jours près. Nous avons passé de nombreuses années dans les mêmes classes... Pourquoi lui, pourquoi pas moi? Le malaise s'amplifie (avant, c'était juste l'envie de faire comme les autres, mais maintenant ça devenait l'angoisse de ne pas faire comme les autres)

à suivre...
par Castor
Homme de 54 ans non vierge
#58104
L'histoire continue.

En revanche dans les études ça progresse sans accroc. Et me voilà en études supérieures, dans un domaine où les filles sont très peu nombreuses. Ca ne favorise pas les rapprochements. Entre celles qui ne me plaisent pas et celles qui sont déjà prises... Malgré tout je me rapproche d'une fille qui me plaît, m'impressionne. Nous blaguons ensemble, nous faisons certains travaux en binôme, ça rapproche, il y a, sinon une complicité, au moins une camaraderie qui va au-delà du simple fait d'être dans la même classe.
Et arrive une soirée étudiante, qui tombe le jour de mon 20ème anniversaire. Tout un symbole.
Elle sait que c'est mon anniversaire, elle m'a fait un petit cadeau. Je suis très touché (j'ai encore ce cadeau au fond d'un carton de souvenirs!). J'ai l'impression que quelque chose est possible. A un moment de la soirée, je me trouve assis à côté d'elle quelques instants, tout proche, et là je panique. J'aurais dû passer mon bras autour de son cou, et peut-être nous serions-nous embrassés. Mais je panique. J'ai 20 ans, je ne sais pas comment embrasser une fille. Elle a 2 ans de plus que moi, elle a bien évidemment embrassé des garçons dans sa vie. Je vais être ridicule. Je n'ose pas. Le lendemain elle sortait avec un autre. La douche froide.

20 ans, le plus bel âge? Pour moi, le jour même de mon anniversaire, l'âge le plus pourri de tous. Je déteste les anniversaires. Je crois que cette expérience y est pour quelque chose.

Et voilà. Je me retrouve à l'âge adulte, et je n'ai encore jamais embrassé une fille... A ce point je me dis d'ailleurs que la virginité tardive doit être un peu moins difficile à vivre pour ceux qui ont flirté, embrassé... Au moins ils ont eu la preuve qu'ils peuvent plaire. Moi je n'en ai pas eu de preuves, ou plutôt je n'ai pas cru à celles qui se présentaient, peut-être (je ne saurai jamais avec certitude).

Bref l'entrée dans l'âge adulte s'accompagne d'une obsession permanente: cette virginité tardive, non seulement sexuelle mais aussi sentimentale. Le service militaire, le premier job, l'appartement, une carrière qui commence, un jeune homme indépendant à qui tout semble réussir. Et pourtant. La blessure se creuse... Je regarde les femmes, fantasme sur elles, mais jamais ne réussis à me rapprocher de l'une d'entre elles. Et pendant ce temps là, tous mes amis se casent les uns après les autres. Même ceux que je n'avais jamais vus avec une fille... Encore une fois, pourquoi eux, pourquoi pas moi?

A 25 ans, gros coup de blues. Le jour de mon anniversaire je me mets à écrire un journal pour raconter mes angoisses. Mais un mois plus tard je perds ma grand-mère, la dernière de mes grands-parents qui vivait encore, je suis en train de quitter mon premier boulot... La vie m'accapare un peu, j'oublie les quelques pages de ce journal, et tout redevient comme avant.

Récemment, une amie qui connaît mon histoire m'a demandé pourquoi, au lieu d'attendre indéfiniment, je n'avais pas fait appel à une professionnelle pour me débarrasser de cette virginité qui m'encombrait tant. J'avoue qu'arrivé à un certain âge, je m'étais posé la question. Certains finissent par le faire. Mais j'avais deux raisons de ne pas choisir cette solution. L'une des raisons, c'est que payer pour une relation sexuelle aurait été une façon d'admettre qu'il était impossible pour moi, à vie, d'obtenir la même chose sans payer, juste en plaisant. Se dire qu'on ne plaira jamais à personne, et que c'est désormais une certitude, voilà une perspective tout simplement insupportable pour moi. Et l'autre raison toute bête, c'est qu'on peut éventuellement acheter sa première relation sexuelle, mais peut-on acheter son premier baiser?
Inconcevable pour moi. Et il y avait un ordre logique des premières fois à respecter.

A suivre...
Dernière modification par Castor le 06 août 2012, 17:08, modifié 1 fois.
par Castor
Homme de 54 ans non vierge
#58106
Je reprends le fil de l'histoire, et j'arrive à l'âge de 28 ans pour que se produise la rencontre qui fera enfin changer les choses.

La rencontre, celle qu'on ne soupçonnait pas. On vous a sûrement déjà dit : "on cherche, on attend, mais ça arrive toujours quand on ne s'y attend pas". Vous répondez d'un sourire gêné en pensant "foutaises!". Pourtant il y a de ça dans mon cas.

Avoir ses habitudes dans un café, connaître les serveurs et serveuses par leur prénom, c'est finalement assez banal. Mais mois après mois, vous trouvez que cette serveuse vous plaît, le peu de mots échangés sont agréables, vous finissez même par apprendre certaines choses de sa vie privée. Imperceptiblement quelque chose se crée. Et puis cette habitude qu'elle a, de me servir toujours 2 chocolats avec mon café. Elle connaît les habitudes de tous les clients, pas de cuiller dans la tasse de ceux qui le boivent sans sucre, le verre d'eau automatiquement proposé à celui qui à l'habitude de le demander... Et moi j'aime le chocolat, j'ai double ration. C'est peu de choses. Mais mon imagination travaille.
Depuis la première fois que je suis entré dans ce café, il s'est passé plus d'un an. Et désormais je ne pense plus qu'à elle. Je ne sais pas pourquoi, je crois que j'ai ma chance. Mais il faut oser. Très difficile. Ca commence par les allusions à l'éventualité de se rencontrer ailleurs que dans le café. Je teste, je cherche les signes qui pourraient me donner confiance. Mais la honte de mon manque d'expérience est bien difficile à surmonter.
Finalement c'est sa collègue qui un jour me glisse "pourquoi tu ne l'invites pas?" Je prends mon courage à 2 mains. Je l'invite à dîner. Elle accepte. C'est tout? Pas plus difficile que ça? Et voilà, je suis sur un petit nuage. Je me dis que peut-être, enfin, la vie amoureuse a frappé à ma porte.

Et effectivement, avec ce rendez-vous, les événements se précipitent. J'ai une telle impatience de "rattraper le temps perdu"... Le soir du rendez-vous, nous dînons et elle parle beaucoup, raconte sa vie, ses espoirs. Elle semble parler comme si, déjà, elle envisageait de vivre avec moi. Et nous nous donnons rendez-vous le lendemain. Là je passe quasiment une nuit blanche. Visiblement, elle veut bien de moi. Mais elle en sait encore bien peu. Et il y a des choses qu'elle doit savoir, sinon c'est le fiasco assuré, j'en suis persuadé. Alors je décide de tout lui raconter. Toutes les non-rencontres, toutes les histoires qui n'ont jamais commencé, tout le vide intersidéral de ma vie amoureuse. Je me répète mon texte plusieurs fois, je peaufine tout. Je ne vois pas de meilleure façon de présenter les choses. Elle saura que je n'ai jamais eu personne dans ma vie, mais je ne prononcerai jamais le mot "vierge". Prononcer ce mot, c'est comme parler de sexe. Et ça je ne me vois pas le faire. Je suis trop complexé par ce sujet du fait que je n'y ai jamais eu droit. Mais elle comprendra, en négatif.

Et donc le second rendez-vous arrive, cette fois c'est à mon tour de parler. Je débite mon texte, un peu tendu, mais sans erreur, sans oubli. Je me sens un peu plus léger. Elle est un peu étonnée, elle avait imaginé, avant de mieux me connaître, que je vivais en couple, "comme tout le monde". Elle avait fini par comprendre que ce n'était pas le cas "actuellement", mais n'imaginait pas être la première. Elle se dit que je suis quelqu'un de bien qui ne saute pas sur tout ce qui bouge. Ca n'est vraiment pas ma vision de la situation, mais bon ça passe, elle semble avoir compris et accepté.
Après cette discussion, nous sortons et tout va très vite, rapidement un premier baiser, et quelques autres. Elle ne fait aucune remarque sur mon inexpérience. Je ne sais pas si je suis doué, mais apparemment tout va bien. Finalement elle vient chez moi et nous dormons dans le même lit... en tout bien tout honneur! Mais quelle distance déjà franchie. En à peine 24 heures, un objectif atteint.
Dernière modification par Castor le 06 août 2012, 17:41, modifié 1 fois.
par teddy
Homme de 38 ans non vierge
#58107
J'ai aussi fait le coup de la lettre "old school", mais c'était encore plus old school à mon époque vu que c'était l'année dernière, j'avais 26 ans et elle 31 !
Le pire c'est que ça a marché en quelque sorte, même si ça n'a pas duré plus d'un mois et que j'ai eu le droit au même couplet traditionnel "tu es un homme génial" tout ça...
par Castor
Homme de 54 ans non vierge
#58108
Je continue...

Autant dire que j'étais toujours aussi haut sur mon petit nuage. Et du coup, pourquoi s'arrêter là? Nous passons toute la journée du lendemain ensemble, et quand vient le soir, j'ai envie d'aller plus loin. Je ne peux pas retenir mon impatience. Mais toujours aussi complexé, je suis incapable de parler de sexe ouvertement. Je vais donc faire des allusions. Je remarque que nous sommes restés très sages dans le lit la veille, et demande si nous le resterons toujours. Elle comprend l'allusion, et il ne faut pas très longtemps pour que nous finissions dans le lit, nus contrairement à la veille, et vous pouvez imaginer la suite.
Bon c'est une première fois, rien d'extraordinaire. Ca n'a pas duré bien longtemps. Mais apparemment, pour elle, la dernière fois remontait à assez longtemps. Elle ne montre pas de signes de déception.
Mais elle pose une question qui me laisse perplexe: elle me demande si ça faisait longtemps que je ne l'avais pas fait. C'était vraiment la dernière chose que j'aurais pu imaginer entendre à ce moment-là. N'avais-je pas été clair dans mon récit? M'avait-elle bien écouté? Je lui réponds donc que c'était la première fois, et que d'après mon récit de la veille ça me semblait clair.
Et je crois bien que par la suite, nous n'avons plus jamais abordé ce sujet.

Néanmoins, le plus important était que j'avais enfin réussi à franchir le pas, et cela bouleversa ma vie. Atteindre l'âge de 30 ans ou passer l'an 2000 sans avoir connu l'amour (cet âge et cette date étant concomitants pour moi), ça aurait été la pire chose que je puisse imaginer. J'aurais peut-être voulu en finir avec la vie. Or elle est à arrivée à peine quelques mois avant cette échéance. Comme si elle m'avait sauvé la vie. Alors j'ai tout idéalisé.

Une femme avait enfin voulu de moi. Une seule, de toute ma vie, à un âge déjà avancé. Ca ne s'était jamais produit auparavant, et selon toute vraisemblance ça ne se reproduirait jamais (tel était mon état d'esprit).
C'était donc la femme de ma vie. Il ne pouvait pas en être autrement. Je ne me suis même pas posé la question, je n'ai pas réfléchi, pesé le pour ou le contre. Je ne voyais qu'un énorme "pour".

Nous nous sommes vus presque tous les jours qui ont suivi, très vite elle m'a présenté son fils (elle était mère célibataire), et à peine 2 ou 3 semaines après notre rencontre, je donnais le préavis au propriétaire de mon studio de célibataire et je cherchais un appartement pour que nous emménagions ensemble. Inutile de vous préciser que si je vous dis tout cela, c'est parce que, si cela c'était produit dans des circonstances différentes, si elle n'avait pas été la première tant attendue, j'aurais peut-être pris des décisions, et pas les mêmes. Mais là j'ai suivi mon petit nuage. Sur une route toute tracée, un couple avec déjà un enfant dont je suis devenu le père adoptif, un mariage, un autre enfant, une maison...

Mais tout cela construit sur quoi? Je ne le savais pas!

A suivre...
par Castor
Homme de 54 ans non vierge
#58114
Bien des années après, il m'est facile de voir qu'il manquait des fondations, mais à l'époque je n'avais pas le recul nécessaire.
Quels étaient les problèmes?
J'étais un homme, VT voulant rattraper le temps perdu, se satisfaisant avant tout d'avoir enfin une vie sentimentale et sexuelle.
Mais elle était déjà une mère, qui voulait un père de famille à ses côtés, et qui avait une libido plutôt modérée. Mais comment aurais-je pu penser que sa libido était "faible". Je n'avais aucun point de comparaison, je n'avais que les clichés selon lesquels les hommes sont plus intéressés par le sexe que les femmes, et je pensais que c'était normal.
Je prenais ce qu'elle me donnait et m'en contentais sans me poser de questions. Bref nous n'avions pas les mêmes aspirations. Mais en raison de mes complexes pour parler de sexe, et vu que par son éducation elle n'était pas très encline à en parler non plus, les non-dits se sont accumulés sur le sujet. De toute façon, je n'aurais jamais osé lui faire le moindre reproche, j'aurais eu trop peur de la perdre à cause de ça.
Etant convaincu que jamais une autre qu'elle ne voudrait de moi, il était hors de question de prendre un tel risque.

Vous l'aurez compris, comment s'épanouir vraiment dans ce contexte? Je n'en avais pas conscience, mais au fond de moi j'accumulais des frustrations, et au fil des années des tensions sont apparues.

La leçon de tout cela : ne jamais se précipiter.
Une relation, c'est une chose. Mais une relation avec des bases solides pour durer, c'en est une autre. On ne peut pas toujours savoir si ça va durer. Mais parfois il est facile de voir que ça ne pourra pas durer, si on fait l'effort de bien regarder. Si on fait l'effort...

Donc, fatalement, ça a fini par craquer. Je n'ai rien vu venir, rien compris.
A croire que mes frustrations inconscientes m'avaient rendu invivable, elle a voulu me faire changer, s'y est mal pris probablement parce qu'elle n'a pas compris le fond du problème (et l'eût-elle compris, je ne pense pas qu'elle aurait su comment le résoudre).
Elle a parlé de séparation, et je suis passé par toutes les fameuses étapes, qu'on m'a décrites avant, auxquelles je ne croyais pas et qui se sont pourtant vérifiées: le déni, le marchandage, la colère, la dépression et finalement l'acceptation. En tout, il m'a fallu près d'un an pour comprendre que c'était fini, et plus encore pour me reconstruire (pour autant que je me considère à peu près reconstruit aujourd'hui... ma présence ici prouve que j'y travaille encore).
Eh oui, avoir été VT ça voulait aussi dire ne jamais avoir vécu de rupture. Le choc fut donc d'autant plus terrible!
Car la séparation, c'était le retour à avant... Retour à l'époque où j'étais incapable d'avoir une relation amoureuse. C'était une perspective cauchemardesque, un vrai scénario catastrophe.

à suivre...
par teddy
Homme de 38 ans non vierge
#58115
Je pense que c'est un peu cliché du coup de "la mère à la libido limitée". La seule pauvre expérience que j'ai eu m'a plutôt montré le contraire, et elle avait beaucoup plus de besoins que moi à ce niveau, que j'aurais voulu pouvoir satisfaire. Je pense qu'on est tous différents, et qu'il ne faut pas vraiment voir un lien de cause à effet.
Et je ne sais pas si je me serais senti à la hauteur "d'être un père de famille", après tout son enfant n'est pas de toi et a déjà un père, c'est beaucoup en demander à quelqu'un qui n'a aucune expérience de couple...