Venez ici pour discuter de vos complexes sexuels.
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par Logosam
Homme de 54 ans non vierge
#77296
Un nouveau sujet :) . Je ne sais pas si il y a déjà eu des Topics dessus. Je me lance.
Pensez-vous que la virginité tardive ait un quelconque lien avec une crise d'ado qui n'a pas eu lieu. Pour ma part je pense qu'il y a peut être un lien mais que ce n'est pas super important.

De mon côté étant plus jeune je ne suis jamais passé par ce stade d'adolescent rebel envers tout et envers l'autorité parentale. J'ai toujours été "dans le moule" , scolarité sans histoire pas d'excès.
Erectus aime ça
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par Heol
Homme de 48 ans non vierge
#77297
Pareil, pas fait ma crise d'ado, et je le regrette un peu aujourd'hui car à écouter papa-maman en permanence je me suis aussi laissé marcher sur les pieds par des gens qui auraient sincèrement mérités d'être remis en place. Pourtant j'avais conscience que ce n'était pas normal. Malgré un monde intérieur riche, je n'ai développé que tardivement un caractère et une personnalité visibles.

J'ai mis beaucoup de temps à admettre que j'étais capable d'occuper la même place sociale que ces gens qui me semblaient avoir toujours raison et qui me semblaient comprendre tout ce qu'il fallait faire pour avancer dans la vie, alors que pour moi tout semblait si compliqué.

Tout cela a fait de moi une personne transparente et réservée pendant longtemps avec les conséquences que l'on sait. Si j'avais su dire un peu "m*rde" ça aurait été mieux pour tout le monde y compris pour mes parents qui aurait vu en moi quelqu'un de pas aussi fragile qu'ils ne l'imaginaient, et qui prend sa vie en main sans attendre une approbation à tout bout de champ avant d'agir. Je pense que ça les aurait rassuré pour mon avenir en quelque sorte et qu'ils se seraient sentis "soulagés" dans leur mission, me portant par conséquent un regard différent qui m'aurait aidé à évoluer.
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par Logosam
Homme de 54 ans non vierge
#77299
Oui je comprends ça Heol.
Moi mes parents ont tout fait pour mon avenir mais un avenir avec un métier seulement et comme on dit une situation ( j'ai horreur de mot mais pas trouvé mieux ).
Il fallait toujours réussir les études et moi je voulais leur faire plaisir sans m'en rendre compte je pense.
Du style "réussis tes études le reste n'a pas d'importance" ou bien "tu aura tout le temps plus tard pour ... le reste".
Seulement arrivé à un certain age leur discours a changé vu que les études étaient bien entamées et touchaient à leur fin. Le discours était "tu n'a pas de petite copine ?" Au bout d'un moment ils ont bien vu que ça me fermait et du coup après quelques années le sujet n'était plus abordé. C'est devenu un sujet tabou.
J'aurai du me rebeller aussi un peu comme tu dis et dire "m*rde" de temps en temps.

A propos de leur "mission" dont tu parles oui je pense qu'encore maintenant ils ne se sentent pas soulagés.
Enfin je pense que ma relation commencée ce week end va se poursuivre et quand je leur dirait la nouvelle ça leur fera un choc.
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par Belizair
Femme de 33 ans non vierge
#77306
Moi non plus je n'ai pas fait de crise d'adolescence, ou plutôt, j'ai fait une crise d'adolescence à l'envers. Mes parents ont toujours été assez fantaisistes, loufoques selon certains.
Très tôt, je me suis sentie désignée comme ça: "Belizair, elle n'est pas du tout fille, pas du tout précieuse, elle est complètement loufoque" disait ma mère, et je voyais les adultes rirent autours de moi en me regardant. C'était pareil pour mes frères et sœurs. C'était vexant. En tout cas, c'est ainsi que l'enfant que j'étais l'a vécu, et arrivée au lycée, je suis devenue assez BCBG, j'ai mis le fait d'obtenir "une bonne situation" en valeur suprême, avec toujours l'obsession de ne pas être ridicule, quitte à en perdre ma spontanéité. J'ai eu bien du mal à tuer ces sentiments en moi, et je pense que tout le travail n'est pas encore terminé!
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par Pozor
Homme de 33 ans non vierge
#77311
Et revoilà le Pozor avec ses stats ! ... :manga:

Parce pour l'instant ça fait du 100 %, parce que moi non plus je n'ai pas fait de crise d'adolescence, c'est ce que me disent mes parents et pour l'instant, ça me semble assez juste. Mis à part quelques rares années scolaires un poil difficile, mon parcours scolaire a été limpide dans l'ensemble. Presque jamais aucune vague comportementale que ça soit dans ou en dehors du foyer, malgré un contexte familial qui est devenu très instable quand j'avais 14-15 ans et qui l'est toujours un peu aujourd'hui.
Mes parents ont vite compris qu'ils pouvaient compter très tôt sur mon côté responsable, même si la maturité n'est pas venue aussi vite. Le problème, c'est qu'ils ont en profité car inconsciemment, ils savaient que j'avais assez de stabilité pour porter pas mal de choses.
Les seules c*nneries que j'ai pu faire, c'était assez spécial et assez tardif (18 - 20 ans) pour des hérésies d'ado. En toute rigueur, rien de bien méchant.

Aujourd'hui, même si je suis assez rebuté par le mariage et le fait de fonder une famille, j'ai l'impression d'avoir la maturité et la stabilité d'un homme de la quarantaine...
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par Lereveur
Homme de 42 ans non vierge
#77326
Voilà un sujet intéressant.

Je confirme les témoignages précédents, bien que je me souviendrais toujours avoir songé à l'image du " moule " dans lequel on nous faisait entrer de force (ce devait être en 5e je crois), mais je n'ai stupidement tiré aucune conséquence de cette intuition. Donc, pas de grosse rébellion / crise non plus, avant tout garçon plutôt sage essayant de bien travailler à l'école, et manquant de recul là-dessus (jusqu'en première je crois il pouvait m'arriver d'avoir les larmes aux yeux à cause d'une mauvaise note, c'est dire).

Du coup aujourd'hui j'ai tendance à reprocher à mes parents de m'avoir appris à être dur avec moi-même et gentil même si ça signifie se faire piétiner au lieu de me donner la chose essentielle qu'est la confiance en soi, et la capacité de distribuer des coups de boule aux brutes.

Et par contrecoup peut-être, je change par petites touches par rapport au modèle initial : expérimentation des cheveux longs, nettoyage progressif de ma garde robe (rejet de tout ce que je trouve trop " BCBG " pour un style plus décontracté, soit pas de chemise, de cravate, de pull en V... ).
par katy81
ans
#77327
crise d'ados vers 13-14 ans durant ma période où je me sentai rejeté par le collège, par les prof, les autres élèves et mes parents ... Seule au monde, l'incomprise, la 5ème roue du carrosse de la famille, l'extraterrestre, le bouc émissaire un peu de mes camarades de classe etc... mais soumise malgré tout à l'autorité.

très émotive je me suis rebellée surtout en m'opposant à leur autorité je répondais jusqu'à une certaine limite .... limite assez vite atteinte par la peur de "m'en prendre une". Je ronchonnai et chouinnai assez souvent, contestai tout ce qu'ils pouvaient me dire raison ou pas. Refus de ranger ma chambre, c'était mon territoire et j'en faisai ce que je voulai. J'ai découpé les bas de jeans pour faire grunge, sacrilège pour ma mère qui ne disait plus rien à la fin tant que c'était mes affaires.

Je n'ai pas fait d'excès, c'est à dire ni drogue, ni fais le mur, ni sécher les cours véritablement....d'ailleurs j'étais plus calme au collège qu'à la maison au grand étonnement de mes profs, et me suis vite remise dans le moule fin 4ème pour avoir le brevet et ensuite les études supérieures.
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par Logosam
Homme de 54 ans non vierge
#77330
Tu as quand même une crise d'ado alors Katy :)

Je voulais ajouter aussi qu'on a toujours tenté de me donner des valeurs. Je ne sais pas si c'est le mot. Mais hormis une sorte de "voie royale" d'études style Bac général et études supérieures il n'avait point de salut au point de me donner le sentiment de dénigrer les personnes qui n'avaient pas une profession "assez bien".
En vieillissant on se rend compte que les parents veulent le mieux pour leur enfants mais à l'age adulte dans la société je ne vois pas ce qu'il y aurait de "dégradant" de faire un métier qui ne correspondrait pas à un "idéal". En mettant de côté toute la partie rémunération et salaire.

Par rapport à Lereveur je suis encore un peu dans le modèle initial bien que j'ai toujours eu un style décontracté mais la même coupe de cheveux depuis toujours. J' espère bien me transformer un peu même si ça prends du temps et avoir plus confiance en moi dans certaines situations. ( de manière générale les gens ne se rendent pas trop compte vu que j'essais de donner le change ).

Un ami du sport qui s'est reconverti dans le développement personnel ( métier un peu à la mode ) m'avait bien cerné et disait que j'étais très émotif.
par Shinobu
ans
#77341
Je ne sais pas si on peut parler de crise d'ado dans mon cas parce que ça a toujours fait partie de mon caractère de me "rebeller" (ou plutôt d'être casse-pied :-p ). Déjà enfant, quand ma mère me demandait de m'excuser pour quelque chose que j'estimais injuste, je ne cédais jamais (mais quand je trouvais que j'étais en tort par contre, je faisais profil bas).
Que ce soit envers mes parents ou au collège/lycée, je faisais en général l’opposé de ce qu’on attendait de moi. Là où ma mère a gagné, c’est qu’elle m’a éloigné de toutes les mauvaises fréquentations et du coup, mes bêtises ont toujours eu un impact limité.

Je ne fichais rien au collège et au lycée mais comme ça ne gênait pas mes parents que je fasse des études courtes (ce qui m’a toujours vexé), je me suis orientée vers un bac général et la fac. Au lycée, ce sont mes amies qui me recadraient même si j’arrivais à les influencer pour les bêtises « légères » :boulet: .

En conclusion, je n’ai pas eu besoin de crise pour sortir d’un moule dans lequel je ne suis jamais rentrée mais je n’ai pas été davantage une rebelle.
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par Pasta
Homme de 37 ans vierge
#77342
Tout le monde a eu une crise de l’adolescence, même si elle ne se traduit pas forcément par aller s’enfermer dans sa chambre en claquant la porte et en mettant la musique à fond, boire de l’alcool, fumer, prendre de la drogue et fuguer. Bien sûr, si on demande à un adulte, il dira qu’il n’a pas fait de crise, et que ha les jeunes d’aujourd’hui c’est plus ce que c’était, à son époque on était pas aussi idiots.

Pour ma part, pendant cette période j’ai arrêté d’écouter la même musique que ma mère, j’ai fait une tentative pour devenir végétarien, je me tapais des délires débiles et surtout je me suis beaucoup remis en question. J’ai notamment abandonné la religion qui avait pourtant une part important dans ma vie. Et je ne parle même pas de la puberté bien sûr.