Absence affective sur le long terme et questionnement d'orientation
Publié : 30 déc. 2016, 19:00
Bonjour.
Avec le temps, l'absence d'expérience affective et amoureuse (sans parler même de sexualité) je suis de plus en plus revenu à "revisiter" mon passé et à me poser des questions sur une occasion que j'aurais pu tenter et qui m'aurait peut-être octroyé un minimum d'expérience. J'ai repensé à mon meilleur ami d'enfance, dont nos chemins se sont séparés à 12-13 ans parce qu'il est repartis au Portugal, son pays d'origine. On se connaissait depuis le début de l'école primaire. On était tout le temps ensemble, à tel point qu'au collège des camarades de classe discutant dans notre dos spéculaient si on sortait ensemble ou non. Cette idée est même passée par la tête de ma mère. Ça n'a jamais été le cas. Par contre, je ne vous cache pas que j'avais conscience qu'on pouvait dire ça de nous (mon meilleur ami non), et j'avais peur qu'on me prenne pour homosexuel. D'ailleurs j'avais peur de l'être (déjà un peu marginal à l'époque j'avais peur d'avoir des raisons de l'être encore plus). Mais en même temps, cette peur était possiblement motivé par une sensation, un doute, réel. Je ne savais pas trop quoi faire mais je crois me souvenir que j'hésitais à me lancer. Son départ était déjà programmé depuis longtemps. Bref, il est partis.
Mais avec les années, l'absence de succès auprès des filles (je me reconnais hétérosexuel), ce truc là est revenu dans ma tête, me hantant, comme un regret : j'aurais du tenter ma chance avec lui. Peut-être qu'effectivement il aurait bien voulu sortir avec moi, ou peut-être pas sortir, mais qu'on essaye - je sais pas - de s'embrasser, ou un calin. Je n'osais cependant toujours pas m'ouvrir à lui. On parlait souvent sur internet, j'ai commencé à utiliser quelques termes pour le désigner "mon chéri" "mon amour". Il ne réagissait pas. Je souhaitais le mettre sur la piste. Il est revenu en France pour une semaine des années après. Il était au courant de ma situation de célibataire désespéré. J'ai hésité quelques jours avant par internet à lui dire - peut-être pas à lui dire que j'aurais voulu sortir avec lui au début de notre adolescence - mais qu'il pourrait me montrer. Je n'ai pas osé. Je me suis dégonflé. Je ne savais pas si il s'agissait d'une construction fantasmatique de mon esprit : peut-être qu'au moment où je l'aurais devant moi il ne m'attirerait absolument pas. Ce ne fut pas le cas. Quand il est venu chez moi, puis dans ma chambre, j'avais envie de le serrer dans mes bras. On n'a pas pu être seul à cause de son frère qui le suivait. Et finalement il ne s'est rien passé.
C'était un peu pour raconter mon vécu personnel qui sert un peu de prologue au sujet de ce fil : et vous ? avez vous avec le temps aussi remis en doute votre orientation sexuelle ou juste le fait de souhaiter l'occasion de voir si ce n'était pas possible d'avoir une expérience avec quelqu'un du même sexe malgré le fait que vous vous considériez hétéro ?
Avec le temps, l'absence d'expérience affective et amoureuse (sans parler même de sexualité) je suis de plus en plus revenu à "revisiter" mon passé et à me poser des questions sur une occasion que j'aurais pu tenter et qui m'aurait peut-être octroyé un minimum d'expérience. J'ai repensé à mon meilleur ami d'enfance, dont nos chemins se sont séparés à 12-13 ans parce qu'il est repartis au Portugal, son pays d'origine. On se connaissait depuis le début de l'école primaire. On était tout le temps ensemble, à tel point qu'au collège des camarades de classe discutant dans notre dos spéculaient si on sortait ensemble ou non. Cette idée est même passée par la tête de ma mère. Ça n'a jamais été le cas. Par contre, je ne vous cache pas que j'avais conscience qu'on pouvait dire ça de nous (mon meilleur ami non), et j'avais peur qu'on me prenne pour homosexuel. D'ailleurs j'avais peur de l'être (déjà un peu marginal à l'époque j'avais peur d'avoir des raisons de l'être encore plus). Mais en même temps, cette peur était possiblement motivé par une sensation, un doute, réel. Je ne savais pas trop quoi faire mais je crois me souvenir que j'hésitais à me lancer. Son départ était déjà programmé depuis longtemps. Bref, il est partis.
Mais avec les années, l'absence de succès auprès des filles (je me reconnais hétérosexuel), ce truc là est revenu dans ma tête, me hantant, comme un regret : j'aurais du tenter ma chance avec lui. Peut-être qu'effectivement il aurait bien voulu sortir avec moi, ou peut-être pas sortir, mais qu'on essaye - je sais pas - de s'embrasser, ou un calin. Je n'osais cependant toujours pas m'ouvrir à lui. On parlait souvent sur internet, j'ai commencé à utiliser quelques termes pour le désigner "mon chéri" "mon amour". Il ne réagissait pas. Je souhaitais le mettre sur la piste. Il est revenu en France pour une semaine des années après. Il était au courant de ma situation de célibataire désespéré. J'ai hésité quelques jours avant par internet à lui dire - peut-être pas à lui dire que j'aurais voulu sortir avec lui au début de notre adolescence - mais qu'il pourrait me montrer. Je n'ai pas osé. Je me suis dégonflé. Je ne savais pas si il s'agissait d'une construction fantasmatique de mon esprit : peut-être qu'au moment où je l'aurais devant moi il ne m'attirerait absolument pas. Ce ne fut pas le cas. Quand il est venu chez moi, puis dans ma chambre, j'avais envie de le serrer dans mes bras. On n'a pas pu être seul à cause de son frère qui le suivait. Et finalement il ne s'est rien passé.
C'était un peu pour raconter mon vécu personnel qui sert un peu de prologue au sujet de ce fil : et vous ? avez vous avec le temps aussi remis en doute votre orientation sexuelle ou juste le fait de souhaiter l'occasion de voir si ce n'était pas possible d'avoir une expérience avec quelqu'un du même sexe malgré le fait que vous vous considériez hétéro ?