Tyrus a écrit : ↑06 oct. 2019, 10:24
Comme dit plus haut, ce qui pose problème dans les hautes études c'est la réputation de l'école ou le fait que le secteur soit bouché. Sinon, faire de haute étude assure généralement d'avoir le travail que tu visais.
Désolé j'ai fait des études (difficiles car taux de réussite très bas) pour un domaine réputé être tout sauf bouché, c'était bel et bien le parcours du combattant, une fenêtre sur l'impasse, et il y en a plein d'autres qui ne trouvent pas : sans énorme expérience en entreprise, et sans être un des tout meilleurs, dans un domaine où le niveau fait une énorme différence, c'était encore la m*rde dès le départ en étant entouré de 15 ou 30 candidats. Donc non, les études soi-disant de gagnant c'est loin de toujours assurer d'avoir le travail visé.
Et donc quand j'entends le fameux "leur proposer des formations en vue d'un métier qui leur permettrait de s'en sortir" (une formation n'empêchant pas le chômage d'être important, et quoi on donnera une formation à tout le monde?), ne le prends pas mal cela me fait un peu rire. Des gens font de bonnes études pour ne rien trouver, pour ensuite faire des formations pour parfois ne rien trouver (surtout que ce qu'on te propose via pôle emploi et autres, ça me semble souvent des formations bidons). Fournir les efforts max pendant des années et des années, sans être payé, pour que les gens te considèrent comme un profiteur, et après qu'on te dise "tiens tu vas repartir là-dedans, même s'il y a un bon risque que ça ne serve encore à rien, pendant ce temps-là tu ne seras pas ou peu payé mais te lèveras à 6h, on te regardera encore comme de la m*rde et tu te demanderas encore si t'as un avenir", n'avoir que cela à proposer, moi rien que l'entendre je trouve cela d'une violence innommable.
Peut-être que si justement tu avais eu un autre parcours, que tu n'avais pas un bon salaire, tu ne penserais pas "recevoir de l'argent pour rien, non non ça me gêne", mais "tiens, au moins je sais que j'ai un futur".