- 03 avr. 2020, 11:23
#231508
Les victimes de l'intelligentsia parisienne, ce sont toutes les petites filles et les petits garçons abusés par des hommes de pouvoir, qu'on a empêché de s'exprimer depuis bien longtemps (une ancienne victime de Matzneff a expliqué comment, dans les années 2000, on avait refusé son manuscrit parce que tous les comités de lecture dans les maisons d'édition parisiennes comportaient des personnes proches de Matzneff), et toutes les victimes de ceux qui abusent de leur situation de pouvoir, que ce soit dans l'industrie du cinéma, de la littérature, de la musique, etc. Toutes les filles à qui on propose un casting dans une chambre d'hôtel et à qui on fait comprendre que si elle ne couche pas elle n'aura pas le rôle — et si elles acceptent, on en fait des p*tes, elle n'avait qu'à dire non, c'est tellement facile !
Weinstein vient d'écoper de 23 ans de taule ; j'imagine que là aussi, tu n'es "ni pour ni contre, tu n'as pas suivi sa vie", c'est ça ?
Le monde du cinéma est favorable aux violeurs et aux pédophiles : il récompense et favorise toujours les mêmes. Elles sont rares (et je dis elles parce que ce sont majoritairement des femmes mais ne mélangeons pas tout : quand François Ozon réalise Grâce à dieu, on voit que le courage peut aussi être masculin) à oser prendre la parole, à oser se lever contre cette inertie et contre les privilèges dont bénéficient certains criminels.
Les gens ont ri aux propos de Foresti, tout simplement car déjà, ceux qui étaient présents n'ont pas forcément voté Polanski (captain obvious mais bon, visiblement il faut tout expliquer) et ensuite, il y en a tout un tas qui riaient sans être d'accord. C'est très évident quand on regarde certains sourires crispés (la palme à ce débile de Cassel, qui ne comprend même pas les remarques qu'on lui fait, lui qui ne s'intéresse aux femmes que si elles sont jeunes et noires) : les propos de Foresti n'engageaient qu'elle et personne n'a jamais pensé, en regardant cette cérémonie, que tout le monde du cinéma était contre Polanski.
Je sais que visiblement vous avez des problèmes de lecture, mais Polanski est un des réalisateurs les plus récompensés et les mieux financés aujourd'hui. Je ne vois pas comment vous pouvez encore venir prétendre que tout le monde du cinéma est contre lui — et il faut être bien léger dans ses réflexions (et encore je pèse mes mots) pour penser que quelques rires coincés dans une cérémonie (où de toute façon personne n'ose ne pas rire de peur d'être filmé à ce moment-là) représenteraient en aucune façon la pensée majoritaire dans le monde du cinéma.
Il n'y a qu'à voir les exultations des défenseurs de Polanski sur les réseaux sociaux, qui se sont tellement acharnés sur Foresti que certains ont fini par dire que ses propos étaient antisémites... ah ça, sodomiser des gamines de 14 ans ça gêne pas grand-monde, mais essayer de blaguer sur Polanski, attention, crime de lèse-majesté !
Non, le féminisme n'est pas une "posture parisienne". La posture parisienne, c'est de défendre les enflures comme Polanski, et cette posture a encore de beaux jours devant elle.
x00 a écrit : ↑02 avr. 2020, 19:14 Je suis ni pour ni contre Polanski, je n'ai pas suivi sa vie, les témoignages etc.."Un truc de parisien"... on aura tout lu... comme si le monde du cinéma qui, unanimement, file du fric et des récompenses à Polanski, n'était pas l'image même de l'intelligentsia parisienne — tu sais, cette intelligentsia qui trouvait très bien dans les années 70 et 80 que Matzneff séduise des mineures et aille sodomiser des petits garçons à Manille. Mais j'imagine que là encore, tu n'es "ni pour ni contre Matzneff", sans doute une victime de la "posture parisienne féministe", c'est ça ?
Mais ce qui s'est passé aux César est assez pathétique.
Vous avez eu dans un premier temps des discours totalement hystériques des Florence Foresti etc etc...
Applaudissements unanimes de la foule, tout le monde est d'accord : Polanski et un s*l'op
Dans un deuxième temps: vote anonyme ...
Polanski récompensé.
Le féminisme est juste une posture ? une machine a faire des vue ? Un truc de parisien ?
Les victimes de l'intelligentsia parisienne, ce sont toutes les petites filles et les petits garçons abusés par des hommes de pouvoir, qu'on a empêché de s'exprimer depuis bien longtemps (une ancienne victime de Matzneff a expliqué comment, dans les années 2000, on avait refusé son manuscrit parce que tous les comités de lecture dans les maisons d'édition parisiennes comportaient des personnes proches de Matzneff), et toutes les victimes de ceux qui abusent de leur situation de pouvoir, que ce soit dans l'industrie du cinéma, de la littérature, de la musique, etc. Toutes les filles à qui on propose un casting dans une chambre d'hôtel et à qui on fait comprendre que si elle ne couche pas elle n'aura pas le rôle — et si elles acceptent, on en fait des p*tes, elle n'avait qu'à dire non, c'est tellement facile !
Weinstein vient d'écoper de 23 ans de taule ; j'imagine que là aussi, tu n'es "ni pour ni contre, tu n'as pas suivi sa vie", c'est ça ?
Le monde du cinéma est favorable aux violeurs et aux pédophiles : il récompense et favorise toujours les mêmes. Elles sont rares (et je dis elles parce que ce sont majoritairement des femmes mais ne mélangeons pas tout : quand François Ozon réalise Grâce à dieu, on voit que le courage peut aussi être masculin) à oser prendre la parole, à oser se lever contre cette inertie et contre les privilèges dont bénéficient certains criminels.
Les gens ont ri aux propos de Foresti, tout simplement car déjà, ceux qui étaient présents n'ont pas forcément voté Polanski (captain obvious mais bon, visiblement il faut tout expliquer) et ensuite, il y en a tout un tas qui riaient sans être d'accord. C'est très évident quand on regarde certains sourires crispés (la palme à ce débile de Cassel, qui ne comprend même pas les remarques qu'on lui fait, lui qui ne s'intéresse aux femmes que si elles sont jeunes et noires) : les propos de Foresti n'engageaient qu'elle et personne n'a jamais pensé, en regardant cette cérémonie, que tout le monde du cinéma était contre Polanski.
Je sais que visiblement vous avez des problèmes de lecture, mais Polanski est un des réalisateurs les plus récompensés et les mieux financés aujourd'hui. Je ne vois pas comment vous pouvez encore venir prétendre que tout le monde du cinéma est contre lui — et il faut être bien léger dans ses réflexions (et encore je pèse mes mots) pour penser que quelques rires coincés dans une cérémonie (où de toute façon personne n'ose ne pas rire de peur d'être filmé à ce moment-là) représenteraient en aucune façon la pensée majoritaire dans le monde du cinéma.
Il n'y a qu'à voir les exultations des défenseurs de Polanski sur les réseaux sociaux, qui se sont tellement acharnés sur Foresti que certains ont fini par dire que ses propos étaient antisémites... ah ça, sodomiser des gamines de 14 ans ça gêne pas grand-monde, mais essayer de blaguer sur Polanski, attention, crime de lèse-majesté !
Non, le féminisme n'est pas une "posture parisienne". La posture parisienne, c'est de défendre les enflures comme Polanski, et cette posture a encore de beaux jours devant elle.