Tyrus a écrit :Comment ce genre de chose peut passer les différents contrôles avant d'être mise sur le marché.
Un tas de choses peut l'expliquer : les publicitaires visaient une cible particulière, les hommes ?
(Même si de nos jours, tout le monde conduit pour aller travailler)
Un environnement de travail trop masculin et trop fantasmé, trop déconnecté, trop cliché (donc sexiste) ?
Ici, le positionnement est plutôt féminin... mais ça renvoie à une imagerie sublimée du porno (une fellation avec une femme qui regarde la spectatrice, le spectateur). C'est une publicité récente (2017) mais Perrier a un passif dans ce que l'on appelle maintenant... le porno chic : montrer de l'imagerie pornographique en mode soft mais destinée à une clientèle plutôt haut-de-gamme. Chose que l'on voit beaucoup dans le monde de la mode (certaines marques de parfum et de prêt-à-porter dont le porte-drapeau était Dolce Gabbana).
Eeyore a écrit : ↑10 oct. 2019, 07:58
On pourrait peut être leur coller une amende proportionnelle au bénéfices qu'ils font sur le produit, comme ça même si les ventes sont plus importantes ils ne gagneraient rien.
C'est une piste vraiment répressive, oui. Les publicitaires sont toujours dépendants du public cependant : si le public réprouve une campagne, ils ne s'aviseront plus à communiquer avec ce ton et se plieront aux excuses mais nous sommes tellement noyés dans les pubs que c'est presque impossible à s'y tenir sans un organisme indépendant qui serait chargé de punir les spots qui véhiculent des traits discriminatoires, sexistes ou mêmes racistes (il y a un précédent récent avec Zara et H&M, de grandes marques encore une fois).