- 07 janv. 2022, 22:01
#241254
Bonsoir à tous,
Allez je m'étais promis de ne pas vous faire un topic sur le sujet mais peut être que ça intéressera d'autres personnes.
Comment faites-vous avec vos proches (famille) quand le sujet d'avoir des enfants arrive sur le plateau ?
Question spéciale fêtes de fin d'année évidemment ! A chaque fois, je me prépare psychologiquement avant et chaque année c'est pareil. Vu de l'extérieur, je ne suis pas atteint. Vu de l'intérieur, les phrases voire les méchancetés gratuites de mes proches restent et mettent des mois à s'effacer. Je prends souvent une piqûre de rappel vers mon anniversaire depuis 3 ans.
Ma position : Je ne sais pas si je veux des enfants ou pas. Je ne me pose pas la question. J'aimerais en tout cas ne pas en faire avec n'importe qui. Je n'ai pas non plus ressenti un besoin viscéral d'en avoir comme d'autres membres de ma famille (plus jeunes que moi d'ailleurs pour la plupart) au point de chercher un géniteur/une génitrice plutôt qu'un partenaire de couple.
La position de ma famille : il n'est pas concevable pour eux de ne pas avoir d'enfant. Que l'on soit un homme, une femme.
Je pardonne à mes grands-mères nées en 1930 pour qui une femme doit avoir des enfants entre 18 et 25 ans sinon les enfants risquent des séquelles. Et pour qui un homme qui n'a pas d'enfant avant 30 ans a des problèmes psychologiques. Notez que l'homme a le droit d'aller jusqu'à 30... Merci mamies pour la clémence.
Mes parents, soyons clair, me font du chantage et des menaces indirectes sur le sujet du style : "Si ton frère a des enfants, tu comprendras qu'il aura plus de dépenses que toi et donc davantage besoin de notre aide financière".
C'est la première étape vers le désheritage Une de mes grandes tantes a déshérité son propre fils car il n'avait pas d'enfant (pas sûr qu'il n'en voulait même pas lui même, juste qu'il n'en a pas eu). Elle ne s'est pas préoccupée de ça et a dilapidé tout ce qu'elle avait à la mort de mon oncle. Elle a vendu sa maison et s'est placée elle-même dans une résidence pour seniors en prenant soin de garder de quoi payer la résidence mais a donné le reste à des associations. Ah oui je n'ai pas dit : elle fait croire à tout le monde que son fils est gay. Histoire d'en rajouter une petite couche, elle a le sens de l'humour tata.
Comme vous le voyez dans cet environnement familial particulièrement sain et ouvert, je dirais même "progressiste"... Allons allons, n'ayons pas peur des mots ! Je peine à m'épanouir...
Mon frère a un désir d'enfant, ce qui n'est pas mon cas, en tout cas pas comme lui l'annonce. Il dit qu'il en veut, moi je dis que je ne sais pas si j'en veux et que je le saurais sûrement si je rencontre quelqu'un et que la question arrive sur la table un jour.
Autour de moi, mes cousines ont littéralement été harcelées par mes grands-mères et ont donc eu des enfants (et assez jeunes je trouve). Dur d'être une femme dans la famille...
Un collègue de boulot avec qui j'en parlais aujourd'hui m'a avoué qu'il a un peu cédé à la pression familiale pour en faire mais qu'aujourd'hui il ne regrette pas.
Un autre m'a avoué en avoir fait rapidement pour avoir la paix et se concentrer sur sa carrière professionnelle.
Encore un autre, en avoir fait un pour que "leurs parents leur fichent la paix" (ça me terrifie !). Avantage : ils les mettent souvent en pension chez papy/mamie et vont faire des week-ends en amoureux.
J'ai tenté une explication démographique à mes parents à Noël... Je ne sais pas comment c'est venu, mais j'ai tenté d'expliquer que je n'étais pas un être à part : les populations des pays développés d'Europe sont vieillissantes et font moins d'enfants depuis des décennies déjà. "Wroooong!" => ils ont rien compris et ça a renforcé mon côté psychopathe à leurs yeux.
Aidez moi, je pense m'enfuir vivre dans un igloo en Alaska...
Bonne soirée !
Allez je m'étais promis de ne pas vous faire un topic sur le sujet mais peut être que ça intéressera d'autres personnes.
Comment faites-vous avec vos proches (famille) quand le sujet d'avoir des enfants arrive sur le plateau ?
Question spéciale fêtes de fin d'année évidemment ! A chaque fois, je me prépare psychologiquement avant et chaque année c'est pareil. Vu de l'extérieur, je ne suis pas atteint. Vu de l'intérieur, les phrases voire les méchancetés gratuites de mes proches restent et mettent des mois à s'effacer. Je prends souvent une piqûre de rappel vers mon anniversaire depuis 3 ans.
Ma position : Je ne sais pas si je veux des enfants ou pas. Je ne me pose pas la question. J'aimerais en tout cas ne pas en faire avec n'importe qui. Je n'ai pas non plus ressenti un besoin viscéral d'en avoir comme d'autres membres de ma famille (plus jeunes que moi d'ailleurs pour la plupart) au point de chercher un géniteur/une génitrice plutôt qu'un partenaire de couple.
La position de ma famille : il n'est pas concevable pour eux de ne pas avoir d'enfant. Que l'on soit un homme, une femme.
Je pardonne à mes grands-mères nées en 1930 pour qui une femme doit avoir des enfants entre 18 et 25 ans sinon les enfants risquent des séquelles. Et pour qui un homme qui n'a pas d'enfant avant 30 ans a des problèmes psychologiques. Notez que l'homme a le droit d'aller jusqu'à 30... Merci mamies pour la clémence.
Mes parents, soyons clair, me font du chantage et des menaces indirectes sur le sujet du style : "Si ton frère a des enfants, tu comprendras qu'il aura plus de dépenses que toi et donc davantage besoin de notre aide financière".
C'est la première étape vers le désheritage Une de mes grandes tantes a déshérité son propre fils car il n'avait pas d'enfant (pas sûr qu'il n'en voulait même pas lui même, juste qu'il n'en a pas eu). Elle ne s'est pas préoccupée de ça et a dilapidé tout ce qu'elle avait à la mort de mon oncle. Elle a vendu sa maison et s'est placée elle-même dans une résidence pour seniors en prenant soin de garder de quoi payer la résidence mais a donné le reste à des associations. Ah oui je n'ai pas dit : elle fait croire à tout le monde que son fils est gay. Histoire d'en rajouter une petite couche, elle a le sens de l'humour tata.
Comme vous le voyez dans cet environnement familial particulièrement sain et ouvert, je dirais même "progressiste"... Allons allons, n'ayons pas peur des mots ! Je peine à m'épanouir...
Mon frère a un désir d'enfant, ce qui n'est pas mon cas, en tout cas pas comme lui l'annonce. Il dit qu'il en veut, moi je dis que je ne sais pas si j'en veux et que je le saurais sûrement si je rencontre quelqu'un et que la question arrive sur la table un jour.
Autour de moi, mes cousines ont littéralement été harcelées par mes grands-mères et ont donc eu des enfants (et assez jeunes je trouve). Dur d'être une femme dans la famille...
Un collègue de boulot avec qui j'en parlais aujourd'hui m'a avoué qu'il a un peu cédé à la pression familiale pour en faire mais qu'aujourd'hui il ne regrette pas.
Un autre m'a avoué en avoir fait rapidement pour avoir la paix et se concentrer sur sa carrière professionnelle.
Encore un autre, en avoir fait un pour que "leurs parents leur fichent la paix" (ça me terrifie !). Avantage : ils les mettent souvent en pension chez papy/mamie et vont faire des week-ends en amoureux.
J'ai tenté une explication démographique à mes parents à Noël... Je ne sais pas comment c'est venu, mais j'ai tenté d'expliquer que je n'étais pas un être à part : les populations des pays développés d'Europe sont vieillissantes et font moins d'enfants depuis des décennies déjà. "Wroooong!" => ils ont rien compris et ça a renforcé mon côté psychopathe à leurs yeux.
Aidez moi, je pense m'enfuir vivre dans un igloo en Alaska...
Bonne soirée !