Vous avez des questions à poser concernant votre prochaine rencontre ? C'est par ici que ça se passe !
#251387
Les râteaux que j'ai pris je m'en fiche le plus souvent pour la majorité ils m'ont soulagée. De toute manière, en général, je ne sais pas où j'ai mal et en plus ça me paraît complètement naturel d'être rejetée sur le plan amoureux donc tout reste dans l'ordre des choses. Personne n'a été méchant de mémoire, mais ça remonte. Le plus notable : J'ai fait une déclaration épique à "l'inconnu du bus" à 16 ans parce que mes copines m'avaient menacée de lui parler et de l'inviter à notre prochaine soirée, le pauvre il a été traumatisé et m'a gentiment dit qu'il avait une copine et qu'il espérait que je trouverais quelqu'un. Ma mère m'avait forcée à avoir un scooter que je n'utilisais pas, bon et bien en une soirée je suis devenue adepte du deux roues.
Le plus tristoune : ça a été un peu nébuleux. J'étais chargée de travaux dirigés et je craquais un peu sur un collègue, mais je n'avais aucune velléités de faire connaître mes sentiments, ils ont dû transpirer d'une manière ou d'une autre. Et un jour, il m'a dit qu'il avait une copine plus ou moins de but en blanc et j'ai compris qu'il me mettait un râteau. J'aurais dû mal à dire exactement pourquoi je l'ai compris comme un rejet, mais c'en était un, tout discret et élégant qu'il était. Celui-ci m'a rendue triste, pas parce que je nourrissais un quelconque espoir, ce n'était vraiment pas le cas, mais parce que j'ai eu l'impression que l'existence même de mes sentiments, somme toute modérés et par ailleurs involontaires, lui faisaient offense, et que mon charmant cerveau a rapidement assimilé (mes sentiments = moi dans mon ensemble).

Aujourd'hui si les râteaux que j'ai pu prendre sont vraiment accessoires, en revanche c'est les râteaux que je peux mettre qui me posent un problème. Parce que je ne sais pas où j'ai mal, que plaire vraiment à quelqu'un (du moins en avoir l'impression) et qu'entrer dans la zone marécageuse du oui peut-être, mais non, mais si, déclenchent chez moi un mode "panique totale" que j'ai du mal à maîtriser, je ne me suis pas toujours montrée correcte. Mode "panique" 1 : réaliser que cette sortie amicale n'en est pas une pour l'autre, aurait probablement dû ouvrir les yeux avant... Déclencher une discussion horriblement désagréable, me montrer odieuse, dans l'idée de me faire détester. Mode "panique" 2 : poser des genres de lapin. Je serai incapable de poser un vrai lapin, mais je vais arriver en retard et partir tôt ou dire que veux faire quelque chose d'autre que l'autre n'aura pas du tout envie de faire. Mode "panique" 3 : me transformer en glaçon. Et celui-là en plus, il est vraiment c*, un truc se passe, un mec me fait sourire, je souris, je réalise que je le trouve charmant, les sourires se maintiennent, impression qu'il me trouve charmante, panique, transformation en reine des glaces, plus de sourire et regard noir. :sweat_smile:

Le dernier on s'en fiche c'est mon problème, si je me tire des balles dans le pied, mais je déteste faire du mal aux autres et je ne veux plus le faire. Mais comment... Ma solution a été clairement d'arrêter les interactions avec les hommes dont je ne connaissais pas le statut, autres que professionnelles ou dans des situations où la question n'est pas supposée survenir. Parce que dans ces dernières même si la question survient, ça ne fait de peine à personne de dire "compte tenu de la situation, ce ne serait vraiment pas approprié". Bref, je ne suis pas sortie de l'auberge. :pensive: