[Amaz]

Me concernant le taf se passe globalement bien, mais je suis outré par le comportement de mes collègues qui se sont lié contre une fonctionnaire stagiaire, il est vrai qu'au départ, elle était un peu chiante, mais à présent, elle s'est bien calmée et pourtant ils parlent mal d'elle dans mon équipe et je désapprouve ça (en silence), une collègue à vue a mon visage que je n'appréciais pas ce qui se disait sur son dos et elle ne retrouve rien de mieux à me dire ''maiis on rigole'', je suis peut-être trop premier degré, mais je crois que je n'ai pass la même définition du mot rire et rire de quelqu'un moi ça ne me fait absolument pas rire.

Évidemment, derrière le dos des gens, une fois encore, ça montre le courage dont font preuve mes collègues, ça me débecte ce genre de comportement, on est tous dans le même bateau, déjà qu'on fait un boulot ingrat, si en plus on se tire la bourre sur les uns et les autres on ne va pas s'en sortir x)

On peut très bien ne pas avoir de feeling avec une personne, mais cela n'empêche pas de se montrait respectueux, sur l'ensemble de mes collègues il y en a avec qui je n'ai pas de feeling et cependant je reste respectueux et ça ne m'empêche pas de travailler avec eux de temps à autres. Pour moi, le service passe avant tout, ce qui m'importe, c'est que l'on arrive au bout de nos tâches ensemble et basta. Et ça peu importe la relation que j'entretiens avec les dits collègue, que je les apprécie ou non ne change rien pour moi au fait que le bon accomplissement du travail passe avant toute autre considération.

Ça me dépasse ce genre de comportement médisant, je ne comprends pas l'intérêt de se comporter ainsi x). J'ai l'impression que pour certain il y trouve une forme de plaisir sadique si j'ose dire à raconter n'importe quoi sur le dos des gens.

La tronche en biais à fait une vidéo au sujet des ragots et je trouve ça plus que pertinent et triste.

[Nectaris]

Malgré cette tendance managériale à vouloir imposer de mélanger vie pro et vie perso avec les after work et compagnie, je suis aussi sur ta position de bien mettre une barrière entre les deux. Il n'y a rien à gagner là dedans sauf perdre de ton temps de vie. Une cadre m'a une fois reproché ne "pas participer à la vie de l'équipe" simplement parce que je préférais prendre mes repas dans le calme en lisant plutôt que de prendre part à ses commérages nuls dans la salle de pause (c'était dans une PME agricole donc ça peut arriver partout). Mon boulot actuel où trois collègues squattaient le bureau de la chef en rentrant de tournée pour discuter ragots avec elle jusqu’à pas d'heure et casser du sucre non stop sur les autres dans les sorties que j'ai fait avec eux. Dans tout les cas, ça fini toujours par s'envenimer entre eux et exploser en gros drama collectif et je suis bien content de ne pas être impliqué dans leurs dossiers dans ces moments là, juste faire mon boulot et rentrer chez moi l'esprit tranquille. D'ailleurs chaque fois que ça éclate s'en suit un agréable silence général (de gène certes), et je remarque qu'ils essaient tout d'un coup de me parler car je suis le seul qui n'a rien à se reprocher et probablement ne connait rien des bails qui pèse sur eux, mais non merci je tiens ma ligne

[Alexandra]

On peut avoir une bonne équipe aussi et partager beaucoup de choses sympas entre collègues en fonction des préférences de chacun et en effet déjeuner ensemble pour un moment de détente et d'échanges informels. Moi j'aime bien organiser/participer à des sorties en lien avec le boulot de temps à autre. Après c'est sûr que ça dépend des boulots et des secteurs. Dans le secteur social, on a vraiment besoin les uns des autres sinon on ne peut pas tenir.
Ceci dit, les deux seuls hommes du service ne sont pas souvent intéressés par nos déjeuners collectifs. Et en tant que cadre je n'impose pas ma présence à mes collègues tout le temps parce qu'elles ont besoin de pouvoir s'exprimer librement sur moi et leurs sources d'insatisfaction.

Je suis d'accord que les ragots ragots, inutilement méchants ce n'est pas sain, surtout si c'est sur des trucs perso, mais il me semble qu'il faut aussi, pour la régulation, que les mécontentements (pro) puissent aussi être parlés et pas toujours en face parce que ça va juste créer du conflit. Il faut pouvoir évacuer l'agacement pour mieux gérer le relationnel derrière. J'ai conscience que ça peut un peu être polémique comme propos... Et je reconnais aussi que la limite n'est pas très claire.

[Nectaris]

J'ai conscience que ça peut un peu être polémique comme propos... Et je reconnais aussi que la limite n'est pas très claire.

En fait dans ces moments là, je repense à ma prof de communication et son cours sur les 3 tamis de Socrate Après ça dépend aussi des personnalités de chacun ; je ne suis pas à l'aise socialement, je n'aime pas être mis en avant et de toute façon les problèmes du travail restent au travail, je ne sens pas le besoin de m'y sentir comme chez moi. Si j'ai un soucis avec quelqu'un je vais lui en parle directement ou à mon encadrante. Et puis je suis ouvrier et n'ai pas d'équipe à gérer (ouf)

[Lereveur]

Honnêtement je me dis parfois que ça pourrait encore me jouer des tours de trop parler au taff, mais je laisse échapper quand même pas mal de trucs persos tout en m'en foutant un peu ; ainsi mes collègues actuels savent que j'ai des origines partiellement juives et qu'une partie de ma famille a pris cher pendant une période que vous devinez, mais du coup je peux les rassurer si on fait un peu d'humour noir ou autre truc du genre, je ne suis pas le genre à ne pas comprendre le second degré.

Pareillement là j'ai dit à une collègue que les médocs que je vais prendre sont des antidépresseurs. Ou j'ai lâché à un autre qu'une fois que j'aurais le combo taff cool / petite copine, je chercherai probablement à me tirer de Nantes.

Je sais qu'au départ ça a pu parler dans mon dos et que je parais un peu lent, mais je pense que globalement mes équipiers doivent me trouver suffisamment sérieux et pas faiseur d'embrouille dans le taff pour que ça se passe bien.

Ainsi aujourd'hui, notre équipe de trois a été abordée par une dame qui était insatisfaite de ne pas avoir de poubelle " déchets alimentaires " juste en face de son immeuble, alors qu'il y en a déjà... de chaque côté de sa rue, à une centaine de mètres. Après qu'elle soit partie, j'ai dit qu'elle exagérerait, que moi qui me définit comme flemmard, 100 m c'est que dalle à faire. Ca a fait marrer un équipier qui a rappelé en gros " toi, flemmard ? Tu fais 45 minutes à vélo pour venir au taff ! "

[Amaz]

Malgré cette tendance managériale à vouloir imposer de mélanger vie pro et vie perso avec les after work et compagnie, je suis aussi sur ta position de bien mettre une barrière entre les deux

Comme le dit Alexandra ça doit dépendre des secteurs, dans mon secteur on ne fait rien de tout ça, pas de after work etc

Il n'y a rien à gagner là dedans sauf perdre de ton temps de vie

Idem, pour ainsi dire, je ne participe jamais aux ragots, ça m'est déjà arrivé de demander de quoi il s'agit, car à force je n'y comprends rien pourquoi A fait la gueule à B et Z x) mais je ne surenchéris jamais derrière. x), je suis là ''Ahhh OK'', en mode je m'en foutiste

Une cadre m'a une fois reproché ne "pas participer à la vie de l'équipe" simplement parce que je préférais prendre mes repas dans le calme en lisant plutôt que de prendre part à ses commérages nuls dans la salle de pause

Pour ma part, je suis constamment présent aux pauses et au repas, mais durant les pauses je suis silencieux, ce qui m'a été reproché, mais que voulez-vous, je ne vais pas me forcer à parler si je n'ai aucun sujet de discutions qui me vient en tête et cela ne m'empêche pas d'écouter attentivement les échanges de mes collègues, je précise que je n'ai pas de symptôme qui évoquerait de l'anxiété sociale, c'est simplement que je ne ressens pas l'envie de discuter, je n'aime pas mettre en avant, je n'aime pas parler de moi mai c'est propre à chacun, il y en a qui apprécie d'échanger sur tout et rien au boulot, ça dépend du tempérament de chacun arès tout . Et durant le repas je me mets en bout de table, j'aime bien manger tranquille dans mon coin, mais ça on ne me l'a jamais reproché (pas en face en tout cas)

Je suis d'accord que les ragots ragots, inutilement méchants ce n'est pas sain, surtout si c'est sur des trucs perso, mais il me semble qu'il faut aussi, pour la régulation, que les mécontentements (pro) puissent aussi être parlés et pas toujours en face parce que ça va juste créer du conflit. Il faut pouvoir évacuer l'agacement pour mieux gérer le relationnel derrière

C'est un avis intéressant que tu as là et je n'ai pas vu la chose sous cet angle.

Je ne sais pas trop quoi en penser, ça me parais plus néfaste qu'autre chose, mais peut-être que mon point de vue est biaisé...

J'ai du mal à concevoir que des ragots puisse réguler en quelque sorte les relations interpersonnelles au travail, mais ça se trouve, c'est le cas.

Ça doit dépendre la forme des ragots, mais pour en avoir été témoin il y a des ragots cruels et qui non rien de positif, car comment vouez-vous que la personne s'améliore dans son travail si on ne lui dit rien en face, en plus, les critiques ne sont pas toujours légitimes, tant s'en faut... je pense que dans certain cas les gens déverse juste leur propre frustration au travail sur autrui alors qu'elles n'en sont pas à l'origine (pas toujours)

On peut avoir une bonne équipe aussi et partager beaucoup de choses sympas entre collègues en fonction des préférences de chacun et en effet déjeuner ensemble pour un moment de détente et d'échanges informels. Moi j'aime bien organiser/participer à des sorties en lien avec le boulot de temps à autre. Après c'est sûr que ça dépend des boulots et des secteurs. Dans le secteur social, on a vraiment besoin les uns des autres sinon on ne peut pas tenir.

Il y a sans doute des boulots ou la nécessité des afters work ne se fait pas sentir et d'autre secteur ou cela est important pour le bien commun.

Et en tant que cadre je n'impose pas ma présence à mes collègues tout le temps parce qu'elles ont besoin de pouvoir s'exprimer librement sur moi et leurs sources d'insatisfaction.

Là encore, ça doit dépendre des secteurs et des employés, mais me concernant, quand j'ai mon cadre dans les parages, je ne suis jamais totalement alaise et ni vraiment naturel. J'ai tendance à être plus sur mes gardes et à faire plus attention à ce que je dis et ce que je fais ^^

Ce n'est pas faux qu'on n'a pas toujours la même attitude selon si le supérieur hiérarchique est présent ou non. Fort heureusement pour nous, il est ni présent aux pauses et ni au repas. On le croise ici et là au détour d'un couloir de l'établissement et où il vient nous voir directement si il a un reproche à nous émettre

[Amaz]

Allez aujourd'hui une collègue qui pleure, car elle s'est senti rejeté, l'histoire est partie d'une collègue qui à fait une remarque à un collègue qui n'a pas apprécié et il a répondu, elle a quitté la salle, elle est revenue pour demander ce qui n'allait pas et elle s'est mise à pleurer, je pense qu'elle s'est sentie rejetée du groupe, sans doute la fatigue accumulée qui joue, etc.


Et mes collègues qui l'à critique et qui l'à lui disait ''non mais ne te met pas dans tous tes états'', etc. bah si elle se met dans tous ses états, c'est qu'il y a des raisons... j'ai eu de la peine pour elle, pourtant je n'ai pas une grande affinité avec elle, mais ça m'attriste de voir qu'il rejetait la faute sur elle alors que très clairement, c'est un ensemble qui est dysfonctionnel. Et les collègues plus discrets non sont pas moins parfois les plus toxiques, c'est moi qui vous le dis ! Il y en a qui joue les sainte-nitouche, mais ce sont les premiers à créer des histoires par-derrière

Je trouve ça facile et petit de toujours rejetait la faute sûre autrui, je m'en rends compte que peu de gens sont capables d'accepter qu'ils sont peut-être foiré et qu'ils devraient se remettre en question au lieu d'accabler les autres.

Pour qu'il puisse régner une bonne ambiance entre collègue, je pars du principe que chacun doit y mettre du sien et non rejeté la faute sûr autrui et se prétendre blanc comme neige. Ce n'est pas en se la jouant ''égocentrique'' que l'on va améliorer la situation. Fin après, je ne suis que contractuel, je ne peux pas y faire grand-chose à tout ça, mais ça fini par devenir lourdingue cette ambiance malsaine à la longue.

Je n'ai jamais vu ça de ma vie professionnelle. Une pareille bêtise et mesquinerie

[Alexandra]

22h je quitte le boulot. C'est parce que je suis en vacances, et que ça coûte toujours très cher, mais quand même. Dire que je n'ai même pas réussi à finir ce que j'aurais aimé/dû faire avant de partir. Et je n'ai pas dîné bien sûr. Parfois je m'interroge un peu sur mes choix quand même. Parce que même si j'aime vraiment mon travail, je n'aime pas finir à 22h sans dîner en plus.

[Amelie]

22h je quitte le boulot. C'est parce que je suis en vacances, et que ça coûte toujours très cher, mais quand même. Dire que je n'ai même pas réussi à finir ce que j'aurais aimé/dû faire avant de partir. Et je n'ai pas dîné bien sûr. Parfois je m'interroge un peu sur mes choix quand même. Parce que même si j'aime vraiment mon travail, je n'aime pas finir à 22h sans dîner en plus.

Je compatis, une fois j'ai dû prendre l'ordinateur avec moi et travailler pendant les vacances, deux trois heures chaque soir. Tu ne peux pas déléguer une partie de ton travail ?

[Amaz]

Allez, j'ai bientôt fini, je me répète, mais le boulot en lui-même ça me convient, je n'ai rien de particulier à redire, mais l'ambiance on repassera... j'essaye au maximum de m'y dissocier, mais je ne la trouve pas saine, mais bon, il faut bien faire avec, après tant que l'on ne me fait pas suer ça me va.

Il se clash à longueur de temps sur le ton de l'humour, soit je ne comprends pas leur humour, soit il y a bien un fond de vérité comme je le soupçonne, pour avoir déjà bossé dans en milieux scolaires, je ne me rappelle pas que c'était comme ça à l'époque. Je trouvais l'ambiance bcp plus saine, les collègues étaient calmes, etc. Dur à expliquer, faut le vivre pour le comprendre là où je veux en venir.

Je trouve ça regrettable, vraiment, car le fait de travailler ça m'aide à rassembler mes idées etc, mais c'est dommage car ne se fasse pas dans une meilleure ambiance sans se chercher des noises pour un rien et créer des clans et ce ne sont pas toujours les plus grande gueule comme on pourrait le croire qui sont les plus néfastes, loin de là... ^^

De toute façon, en principe, mon poste sera dès l'année prochaine pourvue par un fonctionnaire et ça ne sera pas pour me déplaire ^^ à vrai dire, j'espère qu'ils trouveront quelqu'un, ça m'évitera que mon contrat sera reconduit et ça m'arrangerait, ça me permettra de faire mon bilan neuropsy en paix sans avoir à s'absenter du travail par-exemple