[TangAce]

Bienvenue Sveta ^^

Je me retrouve aussi dans tes propos, à la différence que je suis lesbienne.

Niveau sexualité en solo, j'ai pas mal expérimenté, mais j'avoue que j'ai la frustration de ne pas pouvoir essayer avec une partenaire.
(Niveau jouet, tu as testé les simulateurs clitoridiens ?)

Et pour le couple, c'est pareil, je voudrais garder une certaine intimité et indépendance.

Je pense qu'on voudrait être en couple libre, ou avoir des histoires d'un soir, ou des relations oscillant entre amitié et amour, ou en étant ni l'un ni l'autre, tout en restant liés quand même, mais ce genre de choses, ça ne court pas les rues malheureusement...

Elle a dit avoir testé le womanizer qui est un stimulateur clitoridien si je ne me trompes pas
J'ai aussi cette même frustration en solo en tant qu'homme, je pense que c'est le cas de beaucoup de personnes ici

Pour ce qui est de couple libre, je vis actuellement avec deux personnes qui ont passés leur vie dans des couples libres et dans la communauté poly amoureuse, l'une dit que c'est toxique au point qu'elle ne veut plus jamais avoir de relation amoureuses, et l'autre est incapable de garder une relation, il finit toujours par tromper ses partenaires quand il est en couple exclusif, et clairement il n'est pas heureux au niveau relationnel, et a été dans pleins de relation libre qui étaient au final toxiques au point de détruire sa vie
J'ai aussi parlé à des gens qui sont en couple libre, les retours que j'ai eu et ce que j'ai pu voir, ça à vraiment l'air toxique malheureusement, après ça peut convenir à certains, juste faut savoir que ça a tendance à créer beaucoup de problèmes

Sveta, c'est un problème pas si rare que d'avoir une vision des choses biaisée par ce qu'on lit ou regarde, combien de personnes on une vision complètement erronée des relations à cause de lectures qui présentent des situations anormales comme normales, il faut aussi faire attention par ce que d'avoir une vision erronée peut être source d'abus ou de se laisser abuser, sans compter les situations qui font juste mal par ce qu'on se dit pouvoir changer quelqu'un par exemple

[Alexandra]

La première chose qu'on se dit c'est "bon sang, s'il faut trouver une personne qui accepte ça", autant ne pas chercher parce que ça ne doit pas courir les rues. Ca me rassure un peu de lire que vous êtes deux dans le même délire quoique statistiquement, ça ne changera pas grand-chose.

Quand on y pense, on peut se demander pourquoi pour la grande majorité, ça coule de source que de vivre ensemble même en l'absence d'enfants. J'ai l'impression que ça découle grandement de la pression sociale (l'idée "couple réussi = vie commune", par extension que vont dire X/mes parents etc, le pseudo-besoin de faire comme les autres), l'intérêt financier, peut-être un peu aussi la peur de l'infidélité.


temps à s'accorder, c'est pas si mal quand on y pense.

Alors, statistiquement ce ne sera toujours pas significatif, je ne sais pas ce qu'il en est des hommes, mais je travaille entourée de femmes avec lesquelles on parle de ce genre de choses et il y a une bonne proportion qui ne tient pas à perdre son indépendance. Je pense aussi que beaucoup de personnes divorcées avec enfants, notamment en garde alternée préfèrent cette option pour ne pas perturber les enfants (idem plein d'exemples dans mon entourage). Donc tout n'est pas perdu ! Quand on est plus jeune, c'est peut-être plus difficile de s'extraire de l'évolution considérée comme normale : petit.e.s-ami.e.s - la bonne personne - la vie commune. Le ratio n'est ainsi peut-être pas le même.
Après je pense aussi que l'impératif économique y est pour beaucoup dans la vie commune. Bon il y a aussi tout un tas de gens qui aiment ça et les bénéfices qui vont avec plus que ceux qu'on a quand on gère sa vie seul.

[Tanky]

Bienvenue Sveta ^^

Je me retrouve aussi dans tes propos, à la différence que je suis lesbienne.

Niveau sexualité en solo, j'ai pas mal expérimenté, mais j'avoue que j'ai la frustration de ne pas pouvoir essayer avec une partenaire.
(Niveau jouet, tu as testé les simulateurs clitoridiens ?)

Et pour le couple, c'est pareil, je voudrais garder une certaine intimité et indépendance.

Je pense qu'on voudrait être en couple libre, ou avoir des histoires d'un soir, ou des relations oscillant entre amitié et amour, ou en étant ni l'un ni l'autre, tout en restant liés quand même, mais ce genre de choses, ça ne court pas les rues malheureusement...

Elle a dit avoir testé le womanizer qui est un stimulateur clitoridien si je ne me trompes pas
J'ai aussi cette même frustration en solo en tant qu'homme, je pense que c'est le cas de beaucoup de personnes ici

Pour ce qui est de couple libre, je vis actuellement avec deux personnes qui ont passés leur vie dans des couples libres et dans la communauté poly amoureuse, l'une dit que c'est toxique au point qu'elle ne veut plus jamais avoir de relation amoureuses, et l'autre est incapable de garder une relation, il finit toujours par tromper ses partenaires quand il est en couple exclusif, et clairement il n'est pas heureux au niveau relationnel, et a été dans pleins de relation libre qui étaient au final toxiques au point de détruire sa vie
J'ai aussi parlé à des gens qui sont en couple libre, les retours que j'ai eu et ce que j'ai pu voir, ça à vraiment l'air toxique malheureusement, après ça peut convenir à certains, juste faut savoir que ça a tendance à créer beaucoup de problèmes

Sveta, c'est un problème pas si rare que d'avoir une vision des choses biaisée par ce qu'on lit ou regarde, combien de personnes on une vision complètement erronée des relations à cause de lectures qui présentent des situations anormales comme normales, il faut aussi faire attention par ce que d'avoir une vision erronée peut être source d'abus ou de se laisser abuser, sans compter les situations qui font juste mal par ce qu'on se dit pouvoir changer quelqu'un par exemple

Ouais, mais en dehors du womanizer, il y en a des plus accessibles financièrement.

Et si le couple libre est difficile, c'est comme avec tout couple, il faut poser des bases et savoir communiquer, c'est comme ça que les couples poly parviennent à tenir.
Il ne faut pas croire qu'on a une vision erronée du couple seulement en lisant, moi j'ai vu des tonnes et des tonnes d'exemple rien qu'avec tous les ex de ma soeur ainée, c'est aussi en entendant tous les problèmes de couple des autres, ça ne donne pas envie de les vivre.

[Lereveur]

@ Sveta : Je confirme les dires d'Alexandra, on a évoqué en passant dans un sujet l'attirance non-réciproque systématique, ça pourrait être effectivement intéressant de créer un fil dédié dans la section " Questions ". En tout cas je peux déjà te dire que tes expériences semblent rejoindre les miennes.

Sinon perso je fais partie des mecs célibataires qui ne veulent pas d'enfants (plus exactement j'ai beaucoup de " contre " là-dessus et pas vraiment de " pour "). De même je te rejoins sur l'aspect de gérer son coin perso comme je l'entends (je développerai peut-être plus tard là-dessus) ; en tout cas je m'interroge sur mes capacités à cohabiter.

[Sveta]

J'avais écrit un long commentaire, mais il y a eu un problème technique...

Pour résumer, quand je vois des hommes incapables de se débrouiller seuls quelques jours, je me demande s'ils restent en couple parce que c'est confortable ou s'ils partiraient s'ils devaient ne plus s'entendre avec leur compagne.
J'ai aussi rencontré au moins une femme qui ne supportais pas de ne pas avoir quelqu'un à qui parler tous les jours. Je trouve ça malsain.

Le womanizer, je ne suis pas satisfaite du tout (ça fait mal !), mon vibro bas de gamme fait mieux l'affaire. Je chercherai quelque chose d'autre quand j'aurai de l'argent.

Le couple libre, ça ne me plairait probablement pas, je serais sûrement jalouse.

Je vois un type qui m'a tapé dans l’œil il y a quelques temps dans quelques jours, ce n'est pas un rendez-vous galant, mais... affaire à suivre.

[Amaz]

Intéressant le petit débat.

Ça existe d'ailleurs, des couples qui décident de garder leur indépendance ! j'étais tombé sur YouTube (par hasard) sur un couple qui a chacun son indépendance, chacun à son logement et ils se voient quand ils veulent, mais ils ne cohabitent pas ensemble et ils ne souhaitent pas passer ce cap (pour le moment), ils tiennent à avoir leur chez-soi malgré le fait qu'il soit en couple.

C'est un cap qui ne me semble pas catégoriquement obligatoire, chaque couple fonctionne différemment, je pense que l'envie de cohabiter avec la personne (une envie qui peut prendre tout son temps), elle vient naturellement. Si l'envie se pointe à l'horizon et je ne pense pas que ça soit incompatible de partager le même toit et d'avoir son petit cocon, ses moments rien qu'à soi, vivre ensemble ça ne veut pas dire que TOUT doit être partagé, chacun garde ses passe-temps, si le mec est par-exemple fan de jeux vidéo ou la lecture bah, il peut continuer à se faire des parties dans son coin si l'on peut dire.

Fin pour moi vivre en couple ne veut pas dire vivre de façon fusionnelle, H24 ensemble.

Quant à la frustration sexuelle, mouais c'est sur que du côté des mecs, il n'y a pas trente-six façons de faire, ça peut vite devenir redondant les plaisirs solitaire masculin, du côté des femmes, je ne peux pas me prononcer, jusqu'à preuve du contraire, je ne suis pas doté de ''l'organe sexuel féminin'' si je puis dire

Sans compter que les plaisirs solitaires ne comporte pas tout l'aspect additionnel d'une relation sexuelle à deux (qu'il y est ou non pénétration je m'entends)

Je pensais être autiste et/ou HPI à un moment donné parce que j'ai du mal à décoder les messages implicites, mais ça s'est avéré être une fausse piste.

Comment tu t'es assuré que ce n'était pas le cas ? tu as passé un diagnostic TSA ? (autisme)

Quant au HPI, il y a sur le net énormément de connerie ! YouTube en tête, dur dur de trouver des vidéos pertinentes, elles sont souvent enfuies dans la masse des vidéos de mauvaise qualité, mais à ce sujet, j'aime bien ce youtuber (il me semble qu'il est neuropsychologue de formation et de métier) et je trouve qu'il en parle du sujet de façon saine et déconstruite.

En premier temps, le HPI ça ne se diagnostique pas (au sens fort du terme), ce n'est pas un handicap, une maladie, c'est juste une condition du cerveau, un chiffre à un instant T. On peut d'ailleurs avoir des scores très disparates, car un test de QI ça comporte des rubriques diverses et variées, ça englobe différente thématique, compréhension verbale et ce qui s'ensuit.

Ça ne veut pas dire pour autant que la personne est hypersensible, plus sujette à la dépression ou que sais-je encore. Il y a beaucoup de stéréotype qui circule autour des HPI.

De toute manière l'intelligence ça ne prévaut pas des qualités humaines d'une personne. J'ai une collègue de travail que l'on pourrait qualifier de ''pas intelligente'' (au sens fort du terme encore une fois) mais elle a le cœur sur la main, elle est d'une gentillesse remarquable et a contrario, j'ai déjà rencontré des gens qui transpirent l'intelligence, mais humainement parlant, ils sont exécrables !

[Tanky]

Le womanizer, je ne suis pas satisfaite du tout (ça fait mal !), mon vibro bas de gamme fait mieux l'affaire. Je chercherai quelque chose d'autre quand j'aurai de l'argent.

Les simulateurs clitoridiens peuvent parfois être trop fort, il ne faut pas oublier que le clitoris est très sensible, comme le gland.

Ci-jamais, je te conseille celui-ci, en dehors de son design (que je trouve très jolie d'ailleurs), il est peu fort, ça a été mon premier simulateur et il est vraiment peu fort tout en ayant la possibilité d'offrir de bonnes sensations. ^^

https://www.adameteve.fr/satisfyer-pro- ... n-p-31798/

[Sveta]

Amaz, j'ai effectivement passé des tests dans un grand hôpital parisien grâce à ma psychiatre. Elle m'a recommandée et s'est arrangée pour que je ne paye rien, ce qui fait qu'obtenir un rendez-vous pris plus de temps que si j'étais allée dans le privé. Et puis il y a eu un confinement qui a encore ralenti le processus. J'ai dû attendre dans les 2 ans au total. Le diagnostic est sans appel, rien n'indique que je sois autiste. Et j'ai appris à la même occasion que mon QI est absolument normal. Dans le détail, j'ai des facilités au niveau du langage (ce qui n'était pas une grosse surprise), mais là aussi ça reste dans la norme (disons dans la moyenne supérieure). Avant ça, ayant marre d'attendre, j'avais passé le test Mensa juste pour voir et échoué (je sais que là pour le coup, ce n'est pas organisé par des professionnels de la santé, mais j'avais droit à une réduction car -26 ans et le centre d'examen était dans ma rue, alors...).
Après ça, j'ai arrêté de regarder des vidéos et de chercher des infos là-dessus et je suis passée à autre chose.

Ce qui me fait hyper peur dans le fait de partager son espace, c'est que
1) c'est pas facile de mettre un terme à la relation du jour au lendemain si ça ne te correspond plus car il y a un côté matériel à prendre en compte. Sachant que 1 mariage sur 2 finit par un divorce (et sur les 50% restants, combien sont vraiment heureux ?) et que chez les couples non mariés ça doit forcément être plus, c'est un gros risque à prendre. J'ai une amie proche coincée dans une relation toxique depuis 7 ans. Elle et son concubin ont failli rompre plusieurs fois. A mon avis, si elle ne vivait pas avec son copain, soit ça ne serait pas devenu toxique, soit ils se seraient déjà séparés. Quand ça va particulièrement mal, elle m'appelle en panique parce qu'elle s'inquiète pour son loyer.
2) dans une grande ville où les loyers sont exorbitants (je paye plus de 50€/m²), on est forcément sur le dos l'un de l'autre en permanence. C'est pas rare de vivre à deux en studio. Or, moi, je ne suis pas prête d'être riche, au contraire.

Tanky, merci pour la recommandation. J'étais déjà vu ce modèle, peut-être que je me laisserai tenter pendant les soldes.

Finalement, j'ai vu mon crush du moment hier. ça s'est bien passé et il a proposé qu'on se revoie bientôt. J'espère que j'ai assez montré mon enthousiasme (pas comme Jane dans Orgueil et Préjugés, pour ceux qui connaissent). Et que je ne vais pas me retrouver cataloguée comme bonne copine - jusqu'à présent les rendez-vous "ambigus" de ce type n'ont jamais mené nulle part. Je ne sais absolument pas comment faire pour signaler mon intérêt donc j'espère qu'il prendra des initiatives.

[Amaz]

Je te remercie pour ta réponse exhaustive.

Tu as bien fait de vérifier l'hypothèse au lieu de rester dans le flou, il n'y a de plus désagréable que d'être dans le flou, au moins comme ça tu en as le cœur net.

Il n'y a donc rien de particulier chez toi, pas de signe probant d'autisme et QI dans la norme, je te rassure, le pourcentage de haut potentiel est minime, et quant au fait que cela prend beaucoup de temps avant de passer le diag ça ne m'étonne pas du tout !, c'est un classique, les services sont débordés et ça prend un temps fou avant d'obtenir un rdv. le mien de diag ça sera pour l'année prochaine

Autisme ce n'est pas que des difficultés à sociabiliser, cela va plus loin. Pour le coup, j'ai aussi préféré passer un diag avec une personne spécialisé plutôt qu'un pseudo diag via internet. Il paraît qu'une personne qui a l'habitude et qui s'y connait bien en TSA, elle le voit vite si c'est le cas ou non. Malgré le fait de masquer sa différence, il y a des comportements qui ne trompent pas sans même que la personne en est pleinement conscience, par-exemple, du mal à regarder les gens dans les yeux, les stéréotypies, L'écholalie, et j'en passe.

[Sveta]

J'espère que ton rendez-vous t'apportera quelque chose aussi ! Pour ma part, j'ai trouvé certains tests assez amusants (je ne détaillerai pas, je pense que c'est mieux de ne pas être préparé pour éviter de fausser les résultats) et d'ailleurs la personne qui a rédigé le compte-rendu l'a bien noté ^^ Et il y a juste une chose que je n'ai pas faite, c'est amener une personne qui me connaissait quand j'étais enfant pour qu'elle décrive aux médecins mon comportement de l'époque. J'ai failli en parler à ma mère, mais je me suis dégonflée. Je préfère tenir ma famille la plus éloignée possible de mes problèmes de santé.
Courage pour l'attente, je sais que c'est rageant.