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par Dwayne426
ans
#252839
J'ai le menu maxi best of, le tiercé dans l'ordre, le BINGO ahahah !

Après c'est un attouchement qui n'a jamais VIOLEMMENT hanté mon esprit à tel point que parfois je me demande même si c'est une réalité... C'est juste là, c'est arrivé, je le sais, ça revient et ça repart dans mon esprit...

Ajouté 33 minutes après :
Bien le bonsoir !

Disons que cet attouchement est là, dans mon esprit, il part et revient, on ne peut pas vraiment parler de quelque chose qui a consciemment gâché ma vie, si ça l'a fait, tout est in-conscientisé, car je n'y pense pas si souvent, ça a même tendance parfois à ressembler à un cauchemar irréel et j'ai presque l'impression que n'est pas arrivé...

Ajouté 6 minutes 53 secondes après :
Désolé j'ai fait doublon, j'ai cru que le message n'était pas parti !
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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#252840
Ce formidable outil qu'est le cerveau à son propre système de disjoncteur, il peut arriver que lors d'un évènement traumatique, on dissocie, il faut voir ça comme un moyen de protection afin que le cerveau ne pète pas un plomb face à l'incommensurable.

Ça dépend des cas de figure, mais ça peut s'avérer intéressant de travailler sur des événements traumatiques, il existe divers outils thérapeutiques pour ça, après tout dépend si la personne souffre, si ça la hante ou non, ça dépend le degré de sévérité, j'ai un ami qui a subi des traumatismes enfant qui le hante encore aujourd'hui, il souffre d'un stress post-traumatique complexe, aprioris ça n'a pas l'air d'être ton cas ? et franchement tant mieux si tel est le cas ! en tout cas, d'après ce que tu décris tu n'as pas l'air de subir des épisodes douloureux de reviviscence de souvenir, etc. C'est déjà ça de positif :grinning:

vidéo intéressante à ce sujet ^^



Courage à toi pour la suite
LucienArp aime ça
par Dwayne426
ans
#252852
Oui, je me suis documenté sur la culpabilité et l'ancienneté du souvenir qui font qu'on se questionne sur sa réalité. Après comme dit, dans mon cas, c'était un unique et petit ( si on peut réellement utiliser ce terme ) attouchement, rien à voir avec la violence d'un viol ou d'une réelle pénétration, donc je pense que ça explique que ça ne me hante pas aussi viscéralement que ton ami... Après ça a dû forcément impacter des systèmes inconscients dans mon rapport à la Vie, en général. Ah grand merci pour le partage, je vais consulter ça !
par Alexandra
Femme de 40 ans vierge
#252853
Rien à voir avec le fond du message mais tu es agréable à lire.

En effet beaucoup de choses de ton récit font bien écho avec les récits partagés sur le site. J'y ai trouvé moi-même de quoi nourrir mes réflexions.

Les expériences traumatiques peuvent altérer le rapport à la sexualité et chacun le vit à sa façon, mais ce n'est pas irrémédiable. Il faut reconnaître que ça peut être long et douloureux à traiter.

La femme, les femmes, ça n'existe pas vraiment. Comme pour les hommes, on est toutes très différentes avec des attentes différentes que ce soient à propos de la relation ou de ce que l'autre est supposé apporter au couple.

En tout cas, tu trouveras de quoi explorer sur le forum.
par Dwayne426
ans
#252855
Ah grand merci pour ces retours !

Après je pense que le plus gros trauma et antagoniste de mon rapport aux femmes, ne vient pas de cet attouchement mais plus d'une globalité. Entre 14 et 18 ans on vit ce créneau très particulier où on découvre plein de choses. Alors ce n'est pas une règle mathématiques. Pour certains c'est BIEN plus tôt, d'autres BIEN plus tard, mais dans les faits, ça reste à ce moment là que les hormones et la curiosité poussent à aller voir comment sont faits les copains et les copines sous leurs vêtements. Moi je n'ai touché une femme frontalement qu'à mes 24 ans et ça restait plus des expérimentations adolescentes que de réels ébats amoureux et surtout j'ai une la chance infinie de rencontrer mon double ce qui a permis d'installer un GRAND et MERVEILLEUX climat de sécurité et d'apaisement.

Après pour le rapport aux femmes, oui, dans ma conception biaisée, qui je l'espère ne blessera personne, car encore une fois je sais cette conception fausse et lacunaire car il manque beaucoup BEAUCOUP de données et de contradictions, j'ai tendance à penser que la virginité masculine, c'est un signal d'alarme retentissant pour la femme, moins qu'il le serait pour un homme. J'ai tendance, et j'espère que tu me contrediras, car je suis aussi venu ici pour parler aux femmes, avoir un peu le regard d'une femme sur la virginité. Celui des garçons aussi, vu que je ne connais pas de vierges tardifs dans mon entourage. Mais oui je serai curieux de savoir ce qui entrave les femmes à aller à l'action ? Les hommes j'ai l'impression que c'est une affaire de qualité de prestation et de calibre de l'outillage. On vit dans une société où l'homme doit un peu tout faire. Le premier pas, le premier baiser, les premiers signes d'envies d'aller plus loin...

Ajouté 21 minutes 52 secondes après :
C'est vraiment cette analogie d'une montagne qui grandirait à vue d'œil. 10 mètres par jour !

Plus tard tu te lances dans l'ascension, plus haute cette montagne sera et plus violent et dur sera la montée. Et vu que la peur pétrifie beaucoup de gens vierges, ben au final tu arrives à un âge où la montagne semble si haute, dangereuse, mortelle, que tu décides de rester au sol... Parfois je me dit que les hormones vont passer et que la curiosité aussi ahaha et que je pourrai passer à autre chose, mais je commence à avoir des doutes. La soif d'amour et de contact physique semble durer aussi longtemps que la vie.
Alexandra aime ça
par Alexandra
Femme de 40 ans vierge
#252886
Dwayne426 a écrit : 08 août 2023, 19:22 , j'ai tendance à penser que la virginité masculine, c'est un signal d'alarme retentissant pour la femme, moins qu'il le serait pour un homme. J'ai tendance, et j'espère que tu me contrediras, car je suis aussi venu ici pour parler aux femmes, avoir un peu le regard d'une femme sur la virginité. Celui des garçons aussi, vu que je ne connais pas de vierges tardifs dans mon entourage. Mais oui je serai curieux de savoir ce qui entrave les femmes à aller à l'action ? Les hommes j'ai l'impression que c'est une affaire de qualité de prestation et de calibre de l'outillage. On vit dans une société où l'homme doit un peu tout faire. Le premier pas, le premier baiser, les premiers signes d'envies d'aller plus loin...
Sur les raisons, au moins en surface, tu verras qu'elles se ressemblent beaucoup entre les hommes et les femmes et que ce n'est pas si genré. Après les raisons profondes, de mon côté, ce n'est pas si facile à démêler et les effets de telles ou telles choses sur moi ne sont clairement pas les mêmes sur un/une autre.

Les premières petites agressions sexuelles sur moi ont plutôt conduit à me méfier en général et à mettre beaucoup de barrières, quand j'ai une amie, qui s'est dit "Oula, ça pourrait arriver sans que je sois d'accord, je ne veux pas de ça pour la première fois, vite, je me trouve un gars à peu près correct".

Je ne pense pas que la VT soit plus un red flag pour les hommes que pour les femmes. Et même si c'était le cas et que ça réduisait le champ des possibles, de toute manière est-ce que l'objectif c'est de trouver une personne partante tous les jours ou juste une ou deux personnes avec lesquelles essayer d'avancer... Je n'ai pas, de mon côté, vraiment de doute sur le fait que trouver un partenaire potentiel soit possible. Je pense, à ce stade, que je serai incapable de le reconnaître et que j'inventerai des excuses pour tout rendre impossible.
Ajouté 21 minutes 52 secondes après :
C'est vraiment cette analogie d'une montagne qui grandirait à vue d'œil. 10 mètres par jour !

Plus tard tu te lances dans l'ascension, plus haute cette montagne sera et plus violent et dur sera la montée. Et vu que la peur pétrifie beaucoup de gens vierges, ben au final tu arrives à un âge où la montagne semble si haute, dangereuse, mortelle, que tu décides de rester au sol... Parfois je me dit que les hormones vont passer et que la curiosité aussi ahaha et que je pourrai passer à autre chose, mais je commence à avoir des doutes. La soif d'amour et de contact physique semble durer aussi longtemps que la vie.
Je comprends parfaitement l'analogie et je ressens la même chose sur le côté insurmontable de la tâche, même si je trouve un peu dure la chute. Enfin disons qu'on peut s'épanouir au sol et être un animal des plaines exclusivement. Entre 28 et 38 ans, j'avais l'impression d'avoir tourné la page sur cette question, je ne m'en préoccupais plus, je n'y pensais pas et je construisais ma vie en célibataire définitive. Donc oui ça peut passer. C'est revenu... Ça me saoule d'ailleurs.
par Dwayne426
ans
#252895
Comme dit, déjà que de base aller vers l'Autre ce n'est pas un exercice facile, si en plus, comme toi, on a vécu des choses horribles qui font que la méfiance s'installe, ça doit être encore plus dur, je l'imagine bien... Ah mais mathématiquement je suis convaincu qu'il y a une chaussure pour chaque pied, mais pour la trouver faut s'adonner à un ce sport très exigeant psychologiquement, qu'est la recherche de l'Autre, et ça, quand tu as justement peur de cet exercice là, c'est compliqué... C'est en forgeant, qu'on devient forgeron, donc il faut rencontrer, rencontrer, rencontrer et encore rencontrer, à tel point que cela doit devenir rébarbatif et insipide...

Ben ce sont des cycles, en fait... Il y a des années où je n'y pense pas ou peu, et d'autres où je ne pense qu'à ça... Mais après je trouve ça horrible de vouloir presque ne plus vouloir pourchasser cet idéal, comme si on se disait : " Bon, quand est-ce que l'envie de partager et de vibrer avec l'Autre, va passer ? "... Comment tu combats les phases où le désire ardent de rencontrer l'Autre revient ?
Alexandra aime ça
par Alexandra
Femme de 40 ans vierge
#252897
Dwayne426 a écrit : 10 août 2023, 19:14 Comme dit, déjà que de base aller vers l'Autre ce n'est pas un exercice facile, si en plus, comme toi, on a vécu des choses horribles qui font que la méfiance s'installe, ça doit être encore plus dur, je l'imagine bien... Ah mais mathématiquement je suis convaincu qu'il y a une chaussure pour chaque pied, mais pour la trouver faut s'adonner à un ce sport très exigeant psychologiquement, qu'est la recherche de l'Autre, et ça, quand tu as justement peur de cet exercice là, c'est compliqué... C'est en forgeant, qu'on devient forgeron, donc il faut rencontrer, rencontrer, rencontrer et encore rencontrer, à tel point que cela doit devenir rébarbatif et insipide...

Ben ce sont des cycles, en fait... Il y a des années où je n'y pense pas ou peu, et d'autres où je ne pense qu'à ça... Mais après je trouve ça horrible de vouloir presque ne plus vouloir pourchasser cet idéal, comme si on se disait : " Bon, quand est-ce que l'envie de partager et de vibrer avec l'Autre, va passer ? "... Comment tu combats les phases où le désire ardent de rencontrer l'Autre revient ?
"Des choses horribles", disons des choses que j'ai mal vécues. Parce que ça n'atteint pas le niveau de l'horrible non plus sachant ce que certains êtres humains ont pu infliger à d'autres.

Alors je n'ai jamais jamais de désir ardent de rencontrer un autre dans le cadre d'une relation amoureuse. J'ai tout à fait le désir de me sentir aimée et entourée mais je me sens suffisamment aimée et entourée par ma famille et mes ami.e.s.
Je suis curieuse de l'autre dans la rencontre amoureuse, mais j'ai aussi clairement peur. Et je ressens du désir physique pour la gent masculine sans que cela soit très impératif. J'imagine que si c'était le cas je ne serai pas vierge à 40 ans.

Je serais, je l'avoue, bien embêtée d'avoir un désir ardent pour quoi que ce soit... Ça paraît épuisant.

Ce qui revient chez moi c'est la crainte d'une hypothétique solitude en vieillissant, de le regretter, l'idée que je passe à côté de quelque chose qui paraît pouvoir être sympa, que cela semble un aspect de l'expérience humaine à vivre... Une curiosité physique aussi bien sûr. (C'est sans doute le plus fort à ce stade).
Et aussi j'aime beaucoup les romances, je me dis que si je détestais autant l'amour que ça, ça ne me plairait pas.

Mais pourquoi le combattre en fait le désir ardent. Ça me paraît pouvoir être une excellente motivation pour agir, même si agir est compliqué. Certains sur le forum ont réussi à transformer l'essai.
Amaz aime ça
par Dwayne426
ans
#252899
Ben c'est sûr que dans la virginité longue durée, il y a parfois une grosse incapacité aussi à relativiser. Alors le relativisme c'est facile à dire, comme ça, mais oui, quand on a la chance d'avoir un entourage, des parents, des amis, du soutien, qu'on a de la chaleur humaine autour de soit, qu'on a la santé, finalement le célibat et le petit manque de rapprochement physique, bon, ce n'est pas la mort. Tout ce qui compte c'est de ne jamais arriver à un niveau de gangrène mentale, où finalement on finit par se dire : " BONHEUR = VIE A DEUX et SPORT DE CHAMBRE " ce qui fait qu'une vie de virginité et de célibat, c'est un gâchis complet ! Il y a plein de richesses et de beaux moments à vivre même en ayant jamais vécu ça, c'est évident.

Ce qui m'intéresse, c'est ton mot sur le regret. A 20 ans, tout le monde me charriait sur mon célibat et ma virginité avec des phrases du type : " Eh oh serait temps de s'y mettre ! " mais moi je n'avais pas ce sentiment d'urgence, de vide et de manque physique. maintenant à 30 ans passé, je me demande où sont passés les 10 dernières années de ma vie. J'ai l'impression que ça n'a durée qu'un clignement de paupière ! Donc là, à quasi 32 ans, je me dit que ça passe à une vitesse indécente ahah ça me terrifie ! Un clignement de paupière supplémentaire, et j'aurai 42, puis 52, etc... Donc oui comme toi, y a cette peur viscérale de passer à côté d'une grande aventure. Sauf que la peur, ou ça te galvanise, et ça te pousse à vivre à 100 à l'heure car après tout, peur ou pas peur, on finira tous dans le néant, ou comme moi, ça te paralyse... L'esprit qui veut une chose est le même qui s'interdit par sabotage ou paralysie cette dite chose, c'est à n'y rien comprendre !
par Sveta
Femme de 32 ans vierge
#252900
J'ai bien aimé lire ton témoignage. J'ai le même âge que toi, mais je suis une femme et je n'ai jamais eu le moindre petit début de relation amoureuse.
Autre différence, de taille, j'ai décidé qu'une relation de couple, si elle avait vaguement pu m'intéresser il y a 10 ans, ne me conviendrait plus aujourd'hui. Je cherche plutôt un "sex friend", une amitié améliorée comme on dit en français. Ou un coup d'un soir, mais il faudrait vraiment qu'on s'entende très bien, qu'il y ait un coup de cœur réciproque. C'est le sexe qui me manque, pas de construire ma vie avec quelqu'un. ça, ça me parait beaucoup trop compliqué et risqué.

Par contre, le côté "je ne sais pas comment faire savoir à la personne que je suis intéressée", c'est l'histoire de ma vie. Soit je ne fais rien, soit je tente quelque chose mais ça ne mène nulle part. J'ai raconté ça à mon nouveau psy aujourd'hui à partir d'un exemple et il m'a confirmé qu'il y avait du boulot...

Je sais pas si ça te rassure ou non, mais même si je préfèrerais le faire avec un homme expérimenté, de savoir que l'autre est vierge, même à 30 ans, ne serait pas rédhibitoire. Au contraire, youpi, moins de risque de MST ! :smile: Par contre, je voudrais savoir pourquoi et m'assurer qu'il ait les mêmes attentes que moi.

Et ce n'est pas très important pour moi que la personne soit au chômage ou non, ou bien mal payée. Je suis dans ce cas moi-même. Par contre, je voudrais qu'elle ait fait des études, de préférence des études longues, car sinon je ne pense pas qu'on pourrait se comprendre. J'ai été inscrite 12 ans à l'université et je m'y suis faite 90% de mes amis actuels, alors je me vois pas avoir une relation durable, même non amoureuse, avec quelqu'un qui n'y a pas mis les pieds. ça ne vaut que pour mon propre cas, bien entendu. J'ai une amie bientôt docteure dont le mari mécanicien n'a pas de diplômes et tout se passe à merveille entre eux.
Alexandra aime ça