- 24 sept. 2023, 11:42
#253880
Coucou tout le monde, je m'appelle Michèle, j'ai 37 ans et roulement de tambours.... je suis vierge
Pour faire un résumé de mon parcours, j'ai vécu 17 ans d'errance médicale avant un diagnostic d'endométriose.
Pendant les années collège et lycée, j'ai eu des flirts ça n'allait jamais plus loin parce que je souffrais tellement sans savoir pourquoi et quoi faire, que je ne voulais pas aller plus loin.
J'étais une petite fille timide et peu sûr d'elle malgré des capacités et appréciés des autres pour ma grande gentillesse. La maladie n'a pas du tout aidé pour prendre confiance en moi.
À 18 ans, ma vie "s'arrête", plus possible de sortir de chez moi. Je suis malade 3 semaines sur 4. Je dois attendre mes presque 30 ans pour un diagnostic et donc une prise en charge.
Entre temps j'ai tout fait pour m'en sortir, j'ai fait une formation par correspondance, j'ai travaillé au black en gardant des bébés... j'ai cherché des solutions naturelles à mes douleurs, j'ai investi dans un appareil de sport... j'ai jamais été autant féminine que pendant cette période pour que chaque personne qui venait chez moi ne se doute de rien de mon état. Mine de rien, tout ça m'a permis de tenir le coup. J'ai refusé de capituler.
Depuis mon diagnostic, je sors évidemment un peu plus mais pas autant que j'aimerais et toujours accompagné par peur de me sentir mal. Je vois néanmoins le bout du tunnel. Je n'ai plus grand chose à régler niveau santé pour être bien.
Parfois je me sens carrément impatiente et en mm temps quand je vois le chemin parcouru et ce que j'ai passé, je relativise.
Évidemment tout ça m'a pas aidé à avoir confiance en moi. Et vu, ce parcours atypique, ça aide pas. J'ai sans cesse peur d'être jugé, d'autant plus du sexe opposé.
Je vis en région parisienne en colocation avec ma mère. Elle est la personne la plus importante de ma vie. Que ce soit après le divorce d'avec mon père, du décès de mon père à mes soucis de santé, elle m'a soutenue comme personne. Mais je sais qu'elle rêve de me vendre . Elle adore son gendre (le mari de ma sœur) mais elle veut en materner un autre je crois
La sexualité me fait un peu peur par rapport évidemment à ma maladie, peur d'avoir mal surtout, de pas satisfaire l'autre à cause de ca... pourtant j'ai des envies et un gros besoin de donner et recevoir de la tendresse.
Ça fait plaisir ce genre de forum. On se sent moins seule et ça enlève la peur du jugement. Parce que je n'échappe pas aux jugements et remarques des autres y compris la famille. Je devrais être mariée, mère de famille avec un emploi stable.
Actuellement je suis en formation dans le bien être massage et phytothérapie (à distance ). Je vais travailler à domicile de chez moi et j'espère très vite chez les autres. Je me prépare pour le code et le permis. J'ai pas mal de cobayes pour les massages, qui me font reprendre une vie sociale un peu plus riche même si j'ai toujours eu mon petit groupe d'amis autour de moi. En plus, je reçois beaucoup de compliments. Je crois bien que j'ai trouvé ma voie.. alléluia
Je suis aussi une tata très investie, qui passe beaucoup de temps avec mes petits neveux.
J'aime jouer aux jeux de société avec eux, les loisirs créatifs...
Je crois que j'ai fait le tour..
Pour faire un résumé de mon parcours, j'ai vécu 17 ans d'errance médicale avant un diagnostic d'endométriose.
Pendant les années collège et lycée, j'ai eu des flirts ça n'allait jamais plus loin parce que je souffrais tellement sans savoir pourquoi et quoi faire, que je ne voulais pas aller plus loin.
J'étais une petite fille timide et peu sûr d'elle malgré des capacités et appréciés des autres pour ma grande gentillesse. La maladie n'a pas du tout aidé pour prendre confiance en moi.
À 18 ans, ma vie "s'arrête", plus possible de sortir de chez moi. Je suis malade 3 semaines sur 4. Je dois attendre mes presque 30 ans pour un diagnostic et donc une prise en charge.
Entre temps j'ai tout fait pour m'en sortir, j'ai fait une formation par correspondance, j'ai travaillé au black en gardant des bébés... j'ai cherché des solutions naturelles à mes douleurs, j'ai investi dans un appareil de sport... j'ai jamais été autant féminine que pendant cette période pour que chaque personne qui venait chez moi ne se doute de rien de mon état. Mine de rien, tout ça m'a permis de tenir le coup. J'ai refusé de capituler.
Depuis mon diagnostic, je sors évidemment un peu plus mais pas autant que j'aimerais et toujours accompagné par peur de me sentir mal. Je vois néanmoins le bout du tunnel. Je n'ai plus grand chose à régler niveau santé pour être bien.
Parfois je me sens carrément impatiente et en mm temps quand je vois le chemin parcouru et ce que j'ai passé, je relativise.
Évidemment tout ça m'a pas aidé à avoir confiance en moi. Et vu, ce parcours atypique, ça aide pas. J'ai sans cesse peur d'être jugé, d'autant plus du sexe opposé.
Je vis en région parisienne en colocation avec ma mère. Elle est la personne la plus importante de ma vie. Que ce soit après le divorce d'avec mon père, du décès de mon père à mes soucis de santé, elle m'a soutenue comme personne. Mais je sais qu'elle rêve de me vendre . Elle adore son gendre (le mari de ma sœur) mais elle veut en materner un autre je crois
La sexualité me fait un peu peur par rapport évidemment à ma maladie, peur d'avoir mal surtout, de pas satisfaire l'autre à cause de ca... pourtant j'ai des envies et un gros besoin de donner et recevoir de la tendresse.
Ça fait plaisir ce genre de forum. On se sent moins seule et ça enlève la peur du jugement. Parce que je n'échappe pas aux jugements et remarques des autres y compris la famille. Je devrais être mariée, mère de famille avec un emploi stable.
Actuellement je suis en formation dans le bien être massage et phytothérapie (à distance ). Je vais travailler à domicile de chez moi et j'espère très vite chez les autres. Je me prépare pour le code et le permis. J'ai pas mal de cobayes pour les massages, qui me font reprendre une vie sociale un peu plus riche même si j'ai toujours eu mon petit groupe d'amis autour de moi. En plus, je reçois beaucoup de compliments. Je crois bien que j'ai trouvé ma voie.. alléluia
Je suis aussi une tata très investie, qui passe beaucoup de temps avec mes petits neveux.
J'aime jouer aux jeux de société avec eux, les loisirs créatifs...
Je crois que j'ai fait le tour..