- 14 janv. 2024, 04:44
#256179
Frappée par l'insomnie, j'espère que vous passez une meilleure nuit que moi
J'ouvre ce topic suite à une seance avec ma psy dont les propos m'ont un peu décontenancée.
Je la consulte principalement pour des problèmes d'ordre familial et parfois amicaux, mais j'ai récemment admis le fait que je n'avais jamais eu de rapports et ça a vraiment eu l'air de la surprendre.
Elle a posé la question plusieurs fois pour être sûre de comprendre, elle s'est assurée de l'absence d'un manque de désir etc ... En bref, elle avait l'air très étonné.
Par la suite, elle m'a demandé pour quelles raisons je n'avais pas sauté le pas. J'ai expliqué que c'était multifactoriel, mais entre autres, que j'avais réellement besoin de me sentir en confiance. J'ai rajouté que je ressentais aussi le besoin d'être aimée ou au moins de compter pour la personne et que pour le moment, les circonstances n'avaient jamais été favorables.
Elle en a déduit que je sacralisais le sexe et m'a demandé de réfléchir à la vision que j'accordais au sexe. Selon elle, cette sacralisation implique des fausses croyances qui et conditionnent l'acte à des circonstances extérieures, jamais réunies.
J'ai répondu que je ne me voyais pas le faire avec une personne lambda mais elle insistait sur le fait que je devais y réfléchir.
D'une part, je conçois effectivement que ma conception manque de légèreté et que mes peurs (intimité, peur d'être jugée, maltraitée etc ..) s'atténueraient pour peu que je cesse de "sacraliser" le sexe.
D'autre part, je ne crois pas que tout le monde soit nécessairement attiré par les relations sans lendemain pour diverses raisons. Est-ce que toute personne, non intéressée par ces relations, serait suspecté de sacraliser le sexe ? Et dans l'absolu, pourquoi n'ai-je pas le droit de vouloir lier le sexe aux sentiments ?
En plus, c'est justement parce que j'ai énormément de mal à faire confiance et que j'ai peur d'être maltraitée que j'ai ce besoin obsessionnel d'être aimée par un potentiel partenaire.
Je suis consciente que ça ne me prémunit pas totalement contre les mauvais traitements, mais cela me rassure déjà beaucoup ...
Du coup, je suppose que j'avais juste besoin d'être rassurée sur le fait que j'avais simplement le droit de ne pas avoir envie de coucher avec un inconnu, sans que cela veuille dire que je "sacralise" l'acte ?
J'ouvre ce topic suite à une seance avec ma psy dont les propos m'ont un peu décontenancée.
Je la consulte principalement pour des problèmes d'ordre familial et parfois amicaux, mais j'ai récemment admis le fait que je n'avais jamais eu de rapports et ça a vraiment eu l'air de la surprendre.
Elle a posé la question plusieurs fois pour être sûre de comprendre, elle s'est assurée de l'absence d'un manque de désir etc ... En bref, elle avait l'air très étonné.
Par la suite, elle m'a demandé pour quelles raisons je n'avais pas sauté le pas. J'ai expliqué que c'était multifactoriel, mais entre autres, que j'avais réellement besoin de me sentir en confiance. J'ai rajouté que je ressentais aussi le besoin d'être aimée ou au moins de compter pour la personne et que pour le moment, les circonstances n'avaient jamais été favorables.
Elle en a déduit que je sacralisais le sexe et m'a demandé de réfléchir à la vision que j'accordais au sexe. Selon elle, cette sacralisation implique des fausses croyances qui et conditionnent l'acte à des circonstances extérieures, jamais réunies.
J'ai répondu que je ne me voyais pas le faire avec une personne lambda mais elle insistait sur le fait que je devais y réfléchir.
D'une part, je conçois effectivement que ma conception manque de légèreté et que mes peurs (intimité, peur d'être jugée, maltraitée etc ..) s'atténueraient pour peu que je cesse de "sacraliser" le sexe.
D'autre part, je ne crois pas que tout le monde soit nécessairement attiré par les relations sans lendemain pour diverses raisons. Est-ce que toute personne, non intéressée par ces relations, serait suspecté de sacraliser le sexe ? Et dans l'absolu, pourquoi n'ai-je pas le droit de vouloir lier le sexe aux sentiments ?
En plus, c'est justement parce que j'ai énormément de mal à faire confiance et que j'ai peur d'être maltraitée que j'ai ce besoin obsessionnel d'être aimée par un potentiel partenaire.
Je suis consciente que ça ne me prémunit pas totalement contre les mauvais traitements, mais cela me rassure déjà beaucoup ...
Du coup, je suppose que j'avais juste besoin d'être rassurée sur le fait que j'avais simplement le droit de ne pas avoir envie de coucher avec un inconnu, sans que cela veuille dire que je "sacralise" l'acte ?