smith a écrit :Ce week-end j'ai eu une discussion avec mon chéri qui m'a interpellée.
Nous discutions des rencontres sur Internet et du fait que certains ne veulent pas essayer car ils pensent que ça n'est pas pour eux. Alors que je lui disais que j'avais longtemps été dans ce cas et que j'y étais finalement arrivée par hasard, il me disait qu'il pensait que ce qui arrête la plupart des gens, c'est le fait que ces rencontres suppriment toute idée de hasard justement. Qu'on aime mieux penser qu'on a rencontré la personne avec qui l'on est parce qu'on était à un endroit donné, à un moment donné, plutôt que parce qu'on l'a choisi sur un catalogue.
Le hasard de la rencontre est tout de même présent dans le fait que la personne que l'on rencontre sur un site de rencontre est présente à ce moment là sur ce site et s'autorise à rencontrer la personne qui lui fait face, qui est ici aussi à ce moment précis.
C'est moins aléatoire qu'une rencontre dans un train, un arrêt de bus ou dans tout autre lieux publique, mais on peut tout de même je pense considérer que le hasard à bien fait les choses dans ce cas précis.
smith a écrit :
De fil en aiguille, on en est venus à parler des "codes" que tout le monde semble connaître, mais que pour ma part j'ignorais. Sur Internet (mais dans la vie aussi), tout est codifié dans une rencontre. Chacun ne disant pas ouvertement les choses, il les exprime par des moyens détournés. Je m'explique...
Si après un premier rendez-vous par exemple, la femme accepte de revoir l'homme et accepte donc un second rdv, celui-ci pense que c'est quasiment "dans la poche" et que la femme est intéressée. Or, il m'est arrivé d'accepter un second rendez-vous, juste pour me faire une vraie idée, n'ayant pas réussi à déterminer ce que je pensais au premier. J'ai aussi commis une autre erreur en ignorant ces "codes" : j'ai accepté un premier rendez-vous chez un homme que je ne connaissais pas, un soir pour dîner. Il semblerait qu'accepter un repas soit très significatif et un soir, encore plus (à cause de la nuit). Or, quand j'ai accepté ce dîner, je n'avais pas d'idée précise en tête : je savais qu'il y avait une possibilité que l'homme tente une approche, mais j'avais pas prévu de forcément y répondre...
Le fait d'aller chez lui était aussi une mauvaise réponse de ma part si je n'avais pas d'idée en tête... (mais bon, ça après coup, j'admets que c'était une ENORME erreur).
Les codes sociétaux sont parfois difficile à appréhender, car ils dépendent beaucoup du milieux culturel dans lequel la personne évolue, ainsi que de sa propre vision de ces codes.
Elle peut tout à fait accepter de continuer une relation par sympathie amicale ou par curiosité et ne pas voir forcement l'autre comme un partenaire potentiel, même dans le cas d'une rencontre sur un SDR.
Basé sur une expérience fraiche.
smith a écrit :
Et si on accepte un repas au resto... la question de qui paie est capitale ! (j'en ai déjà parlé dans d'autres sujets) : si l'homme paie, il considère que la femme est "ouverte" (je n'ai pas dis que ça voulait dire qu'elle accepte de coucher avec lui non plus !). Par contre, si elle paie sa part, il sait qu'elle ne veut rien avec lui (donc, en tant que femme, si on ne veut pas qu'un homme qui nous intéresse pense qu'il n'a aucune chance, on le laisse payer l'addition).
Bon, je dois dire que c'est pas une vérité absolue, car j'ai pas pu payer entièrement ma part lors de mon dernier rencard, et ça n'a pas fermé complètement la porte. Bon, faut dire qu'il y avait un problème de change à faire, et le prix du repas était extrêmement élevé pour ce qu'on a mangé et je n'avais pas prévu assez de liquide pour ça...
Tout ça pour dire qu'en fait, les codes ne font pas forcement autorité.
Un point de vu que je suis en pleine expérimentation