Une sélection de bons conseils pour vous aider à bien préparer vos rencontres !
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par victeur
Homme de 52 ans non vierge
#41898
@vlj,

Tu souffres de ce syndrome du sauveur.
Moi, aussi, je me suis autorisé à aller au-delà des demandes de mon entourage. Je m'inquiétais pour des broutilles alors qu'ils me demandaient rien, et qu'ils géraient très bien la situation tous seuls comme des grands. Et au final, Clashs assurés.

Cause : ma mère s'inquiétait tout le temps, je ne pouvais pas faire un pas sans qu'elle s'angoissât. Elle pensait pour moi, je devais faire exactement ce qu'elle avait exigé. J'ai vécu dans un carcan maternel, je ne pouvais pas faire ce que je voulais. Mais, par contre, elle n'a pas écouté les conseils de la famille, qui lui intimait que j'aille fréquenter un psy.
Et quand je revenait en chialant de l'école (élève bouc émissaire), elle avait ses deux réponses fétiches :
_Réponse A) : "Il n'y a pas de problème."
_Réponse B) : "Tu en verras d'autres."
par Chesty
ans
#41940
traviata a écrit : Par ailleurs, le sauveur fait les choses par pure générosité, il n'attend rien en retour. Non, ce n'est pas tout à fait vrai, il attend tout de même de la reconnaissance. Qu'on lui dise, qu'on lui montre : tu es qqun de génial, merci de ton aide, ça m'a fait du bien ... Qu'on lui confirme qu'il/elle est qqun de bien, parce que lui/elle n'y croit pas tellement.

Et ça, ça ne vous rappelle rien ? Tous ces gens qui ne s'estiment pas "dignes d'être aimés", dignes d'intérêt, sauf s'ils font des choses pour les autres, s'ils sont "gentils" ?
Je m'interroge sur la cause de ce "phénomène". Besoin d'être aimé, oui, mais d'où vient-il ce besoin? Comme il a été dit, les raisons sont variées et plus ou moins profondes.
Manque de confiance qui incite à dire souvent oui, voire toujours.

Pour moi, en ce moment, j'ai vraiment l'impression, que c'est le fait d'être perdue, de ne pas savoir qui je suis vraiment, ne pas savoir me situer, donc ne pas savoir poser des limites.

Ces derniers jours, le topic aidant, j'ai replongé dans le passé et me suis rappelé des situations. Et je me dis, mais quelle idiote j'ai été! Ou comment je me suis fait avoir, et comment j'ai fait pour ne pas réagir. Une vraie carpet, qui se laisse faire.
J'ai comme une colère qui a envie de sortir, contre moi surtout, mais je crains que d'autres la subissent. Donc je fais la morte en ce moment.
J'ai vraiment besoin de vacances!
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par victeur
Homme de 52 ans non vierge
#41941
@Chesty,

Oui, le manque de confiance en soi nous incite à dire tout le temps "Oui", pour pouvoir être aimé.

Je te comprends, que, quand tu découvres le fait d'avoir été "manipulée" dans ton éducation, tu te sentes perdue puisque sans repères.

Je comprends ta colère, car tu aurais dire aimé Non, mais tu n'as pas pu et/ou su le faire, donc tu te retrouves dans une contradiction intérieure qui débouche sur une colère. N'hésite pas à te confier ici ou auprès d'un psy pour déverser ta colère. Je reste persuadé que cela te fera le plus grand bien.

Bon courage.
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par kashif
Homme de 41 ans vierge
#42195
Chesty a écrit :
Pour moi, en ce moment, j'ai vraiment l'impression, que c'est le fait d'être perdue, de ne pas savoir qui je suis vraiment, ne pas savoir me situer, donc ne pas savoir poser des limites.
quand j'etais petit je disait toujours non a ma famille, a toutes les activités qu'il pouvait me proposer, un vrai enfant-roi, au point qu'ils ont arreter de demander parce que m'obliger de force ca marchait pas non plus;
par contre mes copain d'ecole c'etais le tout le contraire et ils en abusaient evidement, ce qui est gratuit n'a pas de valeur je l'ai apprit a mes depends, j'en sortait degouter de moi meme( je parle materiellement parce que affectivement ca menait a rien), a la fin comme vous dites j'etais seul avec cette monstrueuse faiblesse, et je me vengeais sur ma famille justement, peut etre parce que c'etais tout j'avais :( , aujourd'hui je suis completement perdu je ne sais pas ou trouver ma place , je manque plus cruellement de personnalite qu'avant et j'ai les esperences d'une personne de 97 ans, si une secte me vendait son baratin ( avec promesse de debauche sexuelle a volonter avec de jolies filles :evil: )je signerai sans hesiter.

je me sens toujours aussi idiot de vouloir etre sympa et prevenant d'entrer de jeu alors que j'ai plus que conscience que pour beaucoups c'est contre-productif ( pour moi en tout cas ) surtout quand vous n'avez rien d'autre a donner , je ne sais toujours pas comment exister autrement,
mais en tout cas merci ça aide a reflechir.
par Wombat
Homme de 45 ans non vierge
#42243
Je me suis enfermé dans ce genre de schéma au boulot et j'ai du mal à en sortir. J'ai mis du temps à trouver mon premier job, et le premiers mois ont été difficiles. C'était en juin 2006. Je me suis accroché, j'étais toujours disponible pour donner un coup de main aux collègues, je ne comptais pas mes heures. J'ai finalement pu évoluer vers un poste avec plus de responsabilités, mais ma rémunération n'a pas suivi.

Le résultat est sans appel : je suis, parmi les cadres de ma boîte, dans ma catégorie, le moins bien payé. Et encore aujourd'hui, je suis souvent le premier arrivé et le dernier parti. J'ai demandé une augmentation à mon chef qui m'a promis de faire un effort l'année prochaine. Quand je pense que je fais le même boulot que des personnes qui naguère étaient payées le double que moi, ça me rend malade.

Tout ça parce que j'ai dit oui à beaucoup de choses mais qu'à aucun moment j'ai fait valoir mes droits. J'ai cinq ans d'ancienneté. J'ai serré les dents et me suis mis en ordre de bataille quand mon service connaissait des difficultés. Il est vrai que j'ai commis quelques erreurs, ce qui m'a valu quelques remontrances, mais je pense que la balance penche quand même en ma faveur.
par Chesty
ans
#43048
J'ai repensé à ce sujet ce soir alors que j'ai parlé à 2 personnes que je ne connais pas beaucoup. J'étais dans un café où je voyais mes amis que je n'ai pas vu depuis longtemps. Mais ces autres personnes étaient à d'autres tables, ce sont des connaissances, et en allant simplement leur dire bonjour, elles ont réussi à me parler d'elles, de leur vie, de leurs problèmes. L'un, pour de réels problèmes, que j'ai pu connaître, c'est pourquoi j'ai semblé l'écouter, et me suis montrée compréhensive.
L'autre, ce fut des histoires un peu futiles, avec à la base une relation avec un mec. Mais je n'avais rien demandé, je ne sais pas pourquoi c'est venu sur le tapis.
La bonne chose, c'est que j'inspire confiance.
Mais à aucun moment, elles ne m'ont interrogé sur ma vie, mon actualité. J'aurais été loin de leur parler de mes problèmes mais je me serais attendu à une conversation pour donner l'impression d'un minimum d'échanges.
Même avec mes amis, à part parler de mes vacances récentes, j'ai l'impression d'avoir surtout entendu les autres raconter leur quotidien, leurs petits tracas, leurs projets. Et d'avoir même été ennuyée par certains sujets, ne me sentant pas concernée.
J'ai le sentiment d'être un peu dans mon monde en ce moment, et pourtant les gens veulent se confier à moi, alors que je n'ai pas la même vie qu'eux, et loin d'avoir de quoi leur apporter des solutions.
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par Phil1972
Homme de 51 ans vierge
#47453
traviata a écrit : Donc,il faut impérativement arrêter. Poser ses limites, apprendre à dire non,
Tu as un milliard de fois raison :) . Je n'ai rien d'autre à ajouter sinon
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par glaraque
Homme de 35 ans non vierge
#61784
je sais pas si c'est le syndrome du sauveur, mais je souffre clairement d'un manque de reconnaissance. sans chercher les âmes en peine, il m'arrive régulièrement de rendre service, fournir des efforts physique, donner des objets qui seraient plus utiles à autrui qu'à moi. parfois j'écoute, mais on se confie rarement à moi.

après 6 mois d'échange amicale, à toujours me déplacer pour aller chez quelqu'un, à lui trouver des solutions, donner des objets trouvés qui serait utile à certaines personne, dvd, couche pour bébé, vêtement, etc...aider physiquement, déménagement, transport d'objet etc...
je me retrouve toujours face à des personnes qui ne font pas l'effort de venir à moi, je leur demande un petit service, il n'ai pas fait, je dois le répéter 5-6 fois, donc à place je me dis, s'il veut m'aider, il m'aidera, sinon tant pis. au final, je préfère mettre un terme à la relation.

je ne sais pas comment je pourrais tenter de créer des relations, si je ne vais pas vers l’autre et si je ne fournis pas d'effort, et si je ne m’investis pas.
quel est donc l'attitude à adopter ?
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par Apatch
Femme de 42 ans non vierge
#61787
Est-ce que tu as des passions communes avec les gens que tu rencontres ? C'est plus facile de nouer un contact en ayant des sujets de conversation communs et en faisant des activités liées à cette passion commune.
Je te recommande chaudement de te choisir une activité (n'importe laquelle, ce qui te plait) pour apprendre à connaître des gens dans un cadre agréable et prendre le temps de les connaître sur plusieurs semaines. Ça te donnera plus de chance je pense d'avoir des contacts plus sincères et durables.
par traviata
Femme de 62 ans non vierge
#61791
Il faut, sans compter" un coup toi, un coup moi" , garder un équilibre dans la relation, si l'un donne beaucoup plus que l'autre, cela peut etre vécu comme humiliant, comme si on "achetait" la personne, et casser la relation. Ou tu fais dans l'aide, le bénévolat, et tu n'attends rien en retour, ou tu es dans une relation amicale, et il faut conserver cet équilibre.