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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#225415
Je suppose qu'il doit y avoir des critères d'attribution. Peut-être la santé du receveur, son âge, c'est horrible à dire mais le choix est vite fait entre un receveur qui à 25ans par-exemple et le second qui à 65ans. Le jeune risque d'être privilégié ^^ Après peut-être que je me trompe, je ne me suis pas renseigné sur le sujet du don d’organe et de l’attribution des organes.

ps: Voici un texte qui explique un peu l’attribution.

https://www.dondorganes.fr/questions/24 ... es-malades
Dernière modification par Amaz le 21 sept. 2019, 17:44, modifié 1 fois.
par SnapBack
ans
#225416
Tyrus a écrit : 21 sept. 2019, 17:28 Il ne dit pas le contraire il me semble :wink:

Par contre ça a été dit, dans le cas d'attente d'organes, tu n'es plus prioritaires si tu es alcoolique par exemple.
L’exemple me gène encore pour le côté « bien fait pour ta gueule, tu l’as cherché » :unamused:
Une fois la punition comprise et assumée (quitte à ce que ce soit entendu quelques fois), il faut aller de l’avant cependant. Les reproches, c’est rigolo deux minutes mais ça n’a rien de constructif.

Il ne faut pas oublier le rôle des personnes aidantes, personnes que je côtoie dans mon premier travail. Personnes qui doivent recoller des morceaux chez des jeunes, moins jeunes avec des budgets serrés. Ce sont des personnes dotées d’une grandeur d’âme que je respecte malgré la difficulté de leur travail (je viens en support mais je ne suis pas un acteur de terrain et je conçois des outils comme ceux de prévention par exemple).

Dans ce travail, ce sont surtout des personnes malades et diagnostiquées par des spécialistes : on parle bien de l’alcool comme une conséquence. Je suis cependant plus sévères envers les personnes qui blessent voir tuent les autres sous influence... là je suis moins clément mais ça reste une logique similaire à ce que j’écris plus haut en proportion avec la gravité de son erreur.
par resO
Homme de 37 ans vierge
#225418
SnapBack a écrit :
Tyrus a écrit : 21 sept. 2019, 17:28 Il ne dit pas le contraire il me semble :wink:

Par contre ça a été dit, dans le cas d'attente d'organes, tu n'es plus prioritaires si tu es alcoolique par exemple.
L’exemple me gène encore pour le côté « bien fait pour ta gueule, tu l’as cherché » :unamused:
Une fois la punition comprise et assumée (quitte à ce que ce soit entendu quelques fois), il faut aller de l’avant cependant. Les reproches, c’est rigolo deux minutes mais ça n’a rien de constructif.
Juste une remarque :
Cet exemple te gêne mais avant qu'on ne dérive du sujet "état d'esprit du moment" vers l'addiction à la nicotine (et/ou de la responsabilité du consommateur), il était justement question du don d'organes avec la possibilité que le receveur soit un gros consommateur d'alcool. A partir du moment où on lui octroie un nouvel organe fonctionnel, Katy disait notamment simplement que c'était dans son intérêt à elle (question de bon sens pour sa santé dans son état, non pas pour lui faire la leçon) que cette personne surveille de très près sa consommation d'alcool en la limitant autant que possible, voire l'arrête complètement pour supporter le greffon.
Ca ne signifie pas que c'est facile pour autant (je pense qu'on a compris que sortir l'alcoolisme ou juste le fait de moins boire est difficile mais pas impossible si elle est prise en charge avec des professionnels ) mais cet événement fâcheux peut servir de "déclic" afin de préserver sa santé.
Après si un alcoolique ou accro de la cigarette qui est guéri de son addiction était un de mes proches, je serais soulagé qu'elle s'en sorte d'un côté et de l'autre je trouverais regrettable qu'elle en arrive à chopper une maladie grave avant de diminuer ou stopper sa consommation.
Dernière modification par resO le 21 sept. 2019, 18:31, modifié 9 fois.
par SnapBack
ans
#225419
resO a écrit :il était justement question du don d'organes avec la possibilité que le receveur soit un gros consommateur d'alcool.
C’est un dilemme similaire pour ceux et celles qui fument : doit-on encore indemniser les conséquences de leur addiction au niveau des soins de santé ? Sachant que l’État gagne de l’argent avec les produits du tabac et de l’alcool, c’est hypocrite de lâcher les gens quand leurs poumons et leurs foies sont des ressources financières pour le pays.

Malgré les campagnes de découragement avec ces photos horribles que l’on voit sur un paquet de clopes.
par Tyrus
ans
#225420
SnapBack a écrit : 21 sept. 2019, 17:41
L’exemple me gène encore pour le côté « bien fait pour ta gueule, tu l’as cherché » :unamused:
Une fois la punition comprise et assumée (quitte à ce que ce soit entendu quelques fois), il faut aller de l’avant cependant. Les reproches, c’est rigolo deux minutes mais ça n’a rien de constructif.
Sauf que c'est pas le but ici d'enfoncer la personne.
Il y a peu d'organes et beaucoup de demandes. Tant que l'on aura pas trouvé comment en produire, il est logique de choisir des critères d'attribution.
Encore une fois j'énonce un fait rien de plus.

SnapBack a écrit : 21 sept. 2019, 18:02
C’est un dilemme similaire pour ceux et celles qui fument : doit-on encore indemniser les conséquences de leur addiction au niveau des soins de santé ? Sachant que l’État gagne de l’argent avec les produits du tabac et de l’alcool, c’est hypocrite de lâcher les gens quand leurs poumons et leurs foies sont des ressources financières pour le pays.
Exact. Mais bon le système est comme ça et il y a des tas d'exemples de ce genre malheureusement.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#225423
J'avoue que j'ai comment dire, un peu de mal à comprendre les consommateurs, l'alcool je trouve le goût plutôt désagréable (sauf des trucs softs mais dont je ne raffole pas non plus), les premiers effets désagréables également, la cigarette je n'y ai trouvé que le déplaisir de la fumée dans la tronche.

Même si j'avais capté, je suis sûr que je me buterais avant de tomber là-dedans, et oui j'ai eu aussi des périodes difficiles où je voyais venir la fin, mais ça n'a jamais été une option, après chacun son truc ce n'est juste pas le mien, chacun fait face à sa manière.
VACN aime ça
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par Genisa
Femme de 31 ans non vierge
#225424
VACN a écrit :Les gens qui commencent à consommer des drogues en toute connaissance de cause sont comme cet homme. Ils commencent parce qu'ils croient pouvoir gérer. Dans leur tête, ça doit faire quelque chose du genre "Ouais, toutes ces campagnes de prévention, c'est rien / Moi je sais où est ma limite / Je sais que je deviendrai pas dépendant / Ça n'arrive qu'aux autres". Je persiste et signe : si on commence à abuser de l'alcool, à fumer ou à consommer des drogues dures, malgré toutes les mises en garde, parce qu'on se croit capable de résister, on ne peut s'en prendre qu'à soi-même si et quand on devient dépendant. C'est humain, de commettre cette erreur ; mais c'est quand même une erreur, et personne d'autre n'en est responsable que celui ou celle qui la commet.
Premièrement, personne ici n'a dit que les gens qui consomment ne sont pas responsables (sauf les mineurs, qui sont quand même bien concernés, et pour toutes sortes de drogues, pour la énième fois).
On dit juste que les gens font des erreurs, des fois en se laissant entraîner dans une routine sans se rendre compte, comme ces mecs qui vont au bar tous les soirs après le travail. Ou parce qu'ils sont au fond du trou et que ça les soulage momentanément, et là il va falloir faire un effort d'imagination, tout le monde n'a pas une vie simple. Tout le monde n'a pas non plus les bons exemples autour de soi pour faire les bons choix.
Si vous ne faites pas cette erreur alors c'est bien, tant mieux pour vous. Mais pas la peine de se sentir trop supérieur non plus, vous en ferez d'autres.
Parce que le discours du "tu avais qu'à", on peut le pousser à fond, et on doit pouvoir le ressortir à n'importe quelle personne malade qui a pas pris toutes les mesures possibles pour préserver sa santé. "Tu avais qu'à pas bouffer ça" ; "tu avais qu'à faire du sport" ; "t'avais qu'à perdre ton gras" et j'en passe.. on pourra toujours trouver quelqu'un qui estime qu'il a plus bosser que vous pour mériter le don d'organes.

Et ça doit être des cas tellement rares, je suis même pas sûre que ce soit pertinent.. Ils doivent plus souvent avoir besoin d'une chimio que d'un don d'organes..

Et je remarque que tu as pris un exemple où la personne est un danger public. À moins de prendre le volant, ou de devenir violentes, les personnes qui dépendent d'une drogue ne mettent pas nécessairement les autres en danger.
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par Lux
Femme de 37 ans non vierge
#225429
resO a écrit : 21 sept. 2019, 13:52Je suis sur que toi Lux tu ne bois pas systématiquement au point de te mettre dans un à état minable et que tu fais partie de ceux qui boivent mais avec modération. Tu as donc une attitude plutôt responsable.
J'ai eu des périodes où j'ai eu une consommation d'alcool problématique, parce que j'étais mal. Je sais que je serai d'ailleurs toujours sur la corde raide, et si j'y arrive, ce n'est pas parce que je suis plus intelligente ou plus forte que les autres, mais parce que j'ai eu de l'aide à un moment donné, que j'ai eu des amis qui m'ont soutenue, à qui j'ai pu en parler.
J'ai en revanche des proches qui n'ont pas eu cette chance, et je persiste et signe : vos propos, et ceux de VACN en particulier, sur l'alcoolisme, sont non seulement faux (l'addiction est une maladie, la responsabilité est donc sur la maladie et le produit, pas sur l'individu) mais en plus extrêmement blessants pour tous ceux qui savent de quoi il en retourne.
resO a écrit : 21 sept. 2019, 13:52Je ne dis pas non plus qu'un alcoolique ne doit pas être aidé (encore faut-il qu'il l'accepte comme dit précédemment) mais au-delà des problèmes de santé pour soi-même, les conduites à risques comme boire avant de prendre le volant c'est dangereux pour lui et pour les autres.
Chacun gère ses problèmes comme il peut certes mais l'alcool ou la drogue n'est pas trop conseillé, non?
En quoi ça peut aider ? J'aimerais comprendre comment on tombe dans l'engrenage.
Mais pourquoi assimiler forcément la drogue ou l'alcool à des conduites à risques ? Il y a des alcooliques ou des toxicomanes qui ne prennent jamais le volant en étant sous substances. Encore une fois, bravo pour le préjugé.
Et à l'inverse, y'a plein de gens pas alcooliques du tout qui, de retour d'une soirée où il sont abusé, vont se dire : ok, ça passe, je peux conduire.
Quant au fait que toi tu ne comprennes pas qu'on tombe là-dedans : mais grand bien te fasse, Reso. Bravo. Ce n'est pas parce que tu ne comprends pas et que tu ne connais pas qu'il faut porter des jugements moraux.
SnapBack a écrit : 21 sept. 2019, 14:35
Lux a écrit :En ce cas, moi je continuerai à dire que certains VT l'ont bien cherché et sont responsables de leur état. Parce qu'avoir la force de refuser l'alcool quand on est psychologiquement fragile, c'est aussi difficile que d'aller vers les autres quand on a de l'anxiété sociale ; donc si d'un côté on a le droit de porter des jugements moraux, alors de l'autre aussi.
J'ai du mal à comprendre ce paragraphe sur le thème de la boisson. Oui, je refuse l’alcool mais je n’empêche personne de boire : tant que l’on ne m’embête pas, c’est cool et je déteste faire du prosélytisme, même pour des valeurs qui me sont chères. C’est certain que c’est une « opportunité » en moins mais si on a de la ressource, on peut trouver d’autres solutions quand on est motivé.

Pour le reste, tu as raison mais tu peux avoir des tournures de phrases très sèches (certains VT sont seuls car c’est de leur faute). Si on a une nature qui va peu vers les gens, c’est sûr que la VT sera une conséquence... Moi-même, je me décris comme pas sociable malgré les apparences (les diners en entreprises sont mes bêtes noires mais c’est un autre sujet).

Ceux et celles qui avancent, avanceront.
Les autres évolueront quand ils ou elles auront envies mais ça demande une réflexion sur soi-même.
Je ne cherche pas de "revanche" en disant ça.
Je suis éberluée et abasourdie de lire des propos pareils venant de gens qui, toute leur vie, ont souffert d'être différents et d'être incompris. Quand je lis les propos plus haut, qui indiquent que "mais je ne comprends pas à quoi ça sert, faut être idiot pour devenir alcoolique, ça ne règle pas les problèmes", j'ai vraiment l'impression d'être face à des murs d'intolérance — de la part de gens qui viennent quotidiennement ici se plaindre de l'intolérance des gens autour d'eux.
Tout comme VACN et Reso, y'a des tas de gens qui ne comprennent rien de la VT et pensent que, pour en arriver là, ben c'est sans doute que les personnes concernées l'ont bien cherché. Je n'invente strictement rien : il y a des pages et des pages sur ce forum à ce sujet, et il suffit de lancer la conversation en soirée pour être témoin de ce genre de propos.

Refuser l'alcool quand on est dépressif, c'est aussi difficile que de perdre sa virginité quand on a des difficultés sociales.
Voilà ce que je m'échine à dire depuis des pages. Et quand on commence à se placer au-dessus des autres, à les juger parce qu'on ne sait pas ce qu'ils vivent, parce qu'on y connaît rien, alors il ne faut pas s'étonner si les autres agissent de la même façon.
Moi, j'ai trouvé ça bien plus facile de perdre ma virginité que de faire face à l'alcool et à ce qu'il pouvait m'apporter. Et voilà ce que j'entends ici, sur un forum de personnes qui cherchent de l'écoute, de la compréhension, un refuge où ils peuvent exposer leurs difficultés sans être jugés ?

@Godfreyho, je suis désolée que tu aies eu à subir les propos de tous ceux qui ne connaissent rien de l'alcoolisme ou de la toxicomanie et de ses méfaits, de tous ceux pour qui "c'est facile". Je me répète : y'en a plein pour qui "c'est facile" de coucher avec des meufs.

Et non, on ne naît pas tous avec la VT, et l'immense majorité des individus perd sa virginité sans que cela lui pose le moindre problème. Est-ce pour autant que les problèmes évoqués sur ce forum sont moins importants ? moins graves ? qu'ils doivent être méprisés ?
par SnapBack
ans
#225431
Lux a écrit :Je suis éberluée et abasourdie de lire des propos pareils venant de gens qui, toute leur vie, ont souffert d'être différents et d'être incompris. Quand je lis les propos plus haut, qui indiquent que "mais je ne comprends pas à quoi ça sert, faut être idiot pour devenir alcoolique, ça ne règle pas les problèmes", j'ai vraiment l'impression d'être face à des murs d'intolérance — de la part de gens qui viennent quotidiennement ici se plaindre de l'intolérance des gens autour d'eux.
Je ne peux être que d’accord avec toi.
Moi-même, je fais un peu plus attention : je n’aime pas recevoir non plus ce genre de conseils superficiels qui ne creusent pas le fond du problème.

On est aussi dans une ère où tout le monde pense savoir tout sur tout et parfois, c’est totalement à côté de la plaque.
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