Une sélection de bons conseils pour vous aider à bien préparer vos rencontres !
par Ouakari
Homme de 46 ans non vierge
#114905
Pasta a écrit :Même si la timidité est acceptée par les autres, ça ne change rien, puisque c’est nous-même qu’elle bloque.
A mes yeux ça change beaucoup, car si c'est accepté, on n'a pas à se défendre. Ça libère déjà d'un poids donc moins de stress.
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par Pasta
Homme de 37 ans vierge
#114906
Quand Phil1972 parlait des femmes, je pense qu’il parlait du contexte de séduction, il ne disait pas que c’était plus difficile avec les femmes que les hommes en général. Et donc dans la mesure où tu es timide, tu le restes, même si l’autre l’accepte. D’ailleurs, la timidité ne contribue pas non plus à mettre ton interlocuteur à l’aise.
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par Belizair
Femme de 33 ans non vierge
#114908
Au collège, ma peur absolue était de devoir me retrouver à parler toute seule devant la classe, parce que je savais que si ça devait se produire, je deviendrai instantanément rouge / violette, et ce jusqu'à la fin de l'exposé, et même un peu au-delà. C'était horrible et insoluble, et ça ne manquait pas de se produire à chaque fois que j'étais obligée de le faire (merci les cours de musique où l'on était obligés de chanter tout seuls au tableau face à la classe...)
Ce qui est bizarre, c'est qu'en dehors de cette phobie des exposés, je n'étais pas si timide que ça. J'avais quelques amis avec qui je parlais facilement, avec qui les profs me voyaient complètement déconner. De ce fait, il y a eu plusieurs fois des malentendus au cours de ma scolarité : les profs finissaient parfois par me convoquer pour essayer de comprendre, et un peu me reprocher mon refus de participation en classe, l'attribuant à une attitude soit laxiste, soit provocatrice.
Cette phobie a finit par pas mal s'estomper (il y a encore quelques vestiges), grâce à ma formation professionnelle notamment. Mais je me rends compte que malgré tout, en soirée, je préfère avoir bu quelques verres pour parler à des gens qui m'impressionnent.
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par Apatch
Femme de 42 ans non vierge
#114916
Ouakari a écrit :
Pasta a écrit :Même si la timidité est acceptée par les autres, ça ne change rien, puisque c’est nous-même qu’elle bloque.
A mes yeux ça change beaucoup, car si c'est accepté, on n'a pas à se défendre. Ça libère déjà d'un poids donc moins de stress.
Bien sûr qu'ici on ne parle pas de timidité maladie mais bien d'une timidité dès qu'on est dans un contexte de séduction, qui fait qu'on préfère fuir plutôt que d'avoir à affronter l'autre qui nous plait. Il n'y a pas de notion de se défendre ou quoi que ce soit, mais on peut quand même se sentir vulnérable, parce que être séduit par quelqu'un c'est lui donner le pouvoir de vous blesser et ça, ça peut être très dur à dépasser.
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par Phil1972
Homme de 51 ans vierge
#114983
Pasta a écrit :Quand Phil1972 parlait des femmes, je pense qu’il parlait du contexte de séduction, il ne disait pas que c’était plus difficile avec les femmes que les hommes en général. Et donc dans la mesure où tu es timide, tu le restes, même si l’autre l’accepte. D’ailleurs, la timidité ne contribue pas non plus à mettre ton interlocuteur à l’aise.
Yep. Il est évident que ma boulangère où la fille qui tient la caisse là où je vais faire mes courses ne sont pas "impressionnantes" si anxiogènes. Il peut y avoir une forme de timidité sociale qui fait que les hommes sont plus impressionnants pour certains, ou les femmes pour d'autres, mais moi je crois que j'ai réussi à tirer un trait sur cette timidité là.
Maintenant, le contexte de séduction est terrifiant. Clairement (et je l'ai déjà dit ailleurs dans un autre post), il me serait plus facile de me faire dévitaliser une dent sans anesthésie que d'avouer mes sentiments à une fille. Les filles séduisantes, celles qui nous attirent, ont un pouvoir terrible : elles peuvent nous briser le cœur.
Un gars non timide draguera un max de nana sans se coller de pression, dans le tas il va finir par en trouver une (et puis, comme le dit si justement Jean Claude Dusse dans les Bronzéz "sur un malentendu, ça peut le faire" :) ). Par contre le gars timide aura un mal fou à faire cela : il s'intéresse à une fille, pas à 50 et ce rapprocher d'elle lui coûte énormément d'effort. Du coup, il surinvestie et le "râteau" lui fait terriblement mal et le laisse sur le carreau pour un moment.
J'ai coutume de faire la comparaison suivante : pour un "love shy people" avouer ses sentiments c'est un peu comme une personne qui a le vertige et qui doit faire un saut à l'élastique depuis le viaduc de Garabit. La crainte est la même, la terreur (le terme n'est pas trop fort) vécu est la même. Je crois que les gens sont incapables de réaliser cela sans l'avoir vécu.
Perso, j'ai pris une résolution : je me contrains à faire un "coming out de timide" à chaque fille qui m'attire. D'une part parce que ma timidité ne se voit plus (j'ai appris à la dissimuler, je suis même devenu super fort à ce petit jeu là) et d'autre part parce que je trouve que c'est une façon soft de dire à la miss "aide moi, tout seul je n'y parviendrai pas". Je me dis que si j'en croise une qui est potentiellement intéressée par moi (on peut toujours rêver) elle captera le message et m'aidera dans ma démarche d'aller vers elle.
par Ouakari
Homme de 46 ans non vierge
#115074
Belizair a écrit :De ce fait, il y a eu plusieurs fois des malentendus au cours de ma scolarité : les profs finissaient parfois par me convoquer pour essayer de comprendre, et un peu me reprocher mon refus de participation en classe, l'attribuant à une attitude soit laxiste, soit provocatrice.
:D
Ca je le comprends très bien. J'ai souvent eu l'impression de n’être qu'un "malentendu sur pattes" ! xD
Phil1972 a écrit :Je crois que les gens sont incapables de réaliser cela sans l'avoir vécu.
Oui, mais c'est le cas pour beaucoup de choses. On comprend toujours mieux quelque chose si on l'a déjà vécu soi-même...
Dans le cas de cette "terreur", sait-tu à quoi elle est reliée ? Est-elle justifiée, disproportionnée? Les "risques" sont-ils réels ou imaginaires ? Je pense que la peur de ses propres émotions/la peur de la sexualité/la peur de ne pas se montrer à la hauteur/la peur de l'engagement, etc, sont très différentes entre elles mais peuvent se résoudre plutôt "facilement" avec un travail sur soi (et surtout avec l'âge) , mais ce n'est que mon point de vue...
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par Lanabeye
Femme de 32 ans vierge
#115080
Phil1972 a écrit :J'ai coutume de faire la comparaison suivante : pour un "love shy people" avouer ses sentiments c'est un peu comme une personne qui a le vertige et qui doit faire un saut à l'élastique depuis le viaduc de Garabit. La crainte est la même, la terreur (le terme n'est pas trop fort) vécu est la même. Je crois que les gens sont incapables de réaliser cela sans l'avoir vécu.
Perso, j'ai pris une résolution : je me contrains à faire un "coming out de timide" à chaque fille qui m'attire. D'une part parce que ma timidité ne se voit plus (j'ai appris à la dissimuler, je suis même devenu super fort à ce petit jeu là) et d'autre part parce que je trouve que c'est une façon soft de dire à la miss "aide moi, tout seul je n'y parviendrai pas". Je me dis que si j'en croise une qui est potentiellement intéressée par moi (on peut toujours rêver) elle captera le message et m'aidera dans ma démarche d'aller vers elle.
En fait, si je comprends la timidité c'est juste une question de se lancer ? De faire un premier pas ?
Parce que pour avoir été confrontée à des hommes timides, même si je faisais le premier pas (pas forcément une proposition de rendez-vous, mais une tentative d'abordage ^-^) je me heurtais à un mur. Je pense qu'avec des gens timides, il ne faut pas uniquement se limiter au 1er pas, il faut tout faire: le 2nd, le 3ème, et ainsi de suite. Il faut vraiment être motivé ! Sans avoir la certitude que 1/ la personne s'ouvre à nous un jour, 2/mais aussi et surtout qu'elle nous corresponde vraiment.

C'est peut être moi qui le vis de cette manière, mais à force d'être ignorée constamment par ces messieurs timides, et à les voir discuter tranquillement avoir d'autres personnes (hommes et femmes), j'ai l'impression d'être insignifiante. J'en viens à penser que finalement, cela leur suffit de me regarder et non pas de me connaître réellement.
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par Ash
Homme de 37 ans non vierge
#115081
Il y a à mon avis différent stade de timidité. Honnêtement, dès que je connais la personne, je ne pense plus être timide au contraire. Par contre, avant, c'est une toute autre histoire.
Après, il y a le cas où je connais la personne en tant que connaissance/amie et que je souhaite aller plus loin : là par contre pour dévoiler mes sentiments, c'est une vraie plaie, mais je ne suis pas certain que ce soit uniquement de la timidité, c'est plus par crainte du refus.
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par Lanabeye
Femme de 32 ans vierge
#115085
Ash a écrit :Après, il y a le cas où je connais la personne en tant que connaissance/amie et que je souhaite aller plus loin : là par contre pour dévoiler mes sentiments, c'est une vraie plaie, mais je ne suis pas certain que ce soit uniquement de la timidité, c'est plus par crainte du refus
?
C'est vrai que ça peut être étrange d'aller vers une personne qu'on ne connaît pas pour lui dire "eh salut tu me plais eheh ^^ "
Pourquoi ne pas avoir pour premier objectif de faire de cette personne une connaissance, une copine ? Histoire de la connaître un peu plus ? Se montrer sympa, souriant...se rapprocher un peu plus à chaque fois ? Ca fait redescendre la pression.

Je ne comprends pas... enfin bon voilà :no:
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