Phil1972 a écrit :
Par vos expériences respectives, ressentez vous cette "timidité à différentes facettes/à plusieurs vitesses" ?
Selon vous, qu'est ce qui vous rend plus ou moins timide selon les situations ?
Bon je me retrouve beaucoup dans ce que tu dit, cette timidité à différentes facettes. Avec certaines personnes, par exemple certains amis/collègues proches, ma familles proche, ça m'arrive d'être un moulin à parole. Dans la plupart des autres cadres sociaux, je suis généralement plus renfermé et mal à l'aise, mais parfois je me sens suffisamment bien pour ne pas passer pour un autiste. Avec les femmes potentiellement accessibles, je passe de distant à autiste. Et, si une femme particulière occupe mes pensées, et bien je l'évite totalement, donc le problème est réglé. Le peu que j'ai essayé dans ce domaine a résulté dans certaines formes de blocages physiques : j'étais trop stressé pour me comporter un minimum normalement.
Par contre contrairement à toi, je reste quand même relativement timide au boulot. Je doute beaucoup de mes compétences, que je remet tout le temps en question. J'ai eu des moments assez difficiles de réunions, au cours desquelles j'ai totalement sombré (impossible de m'exprimer, étant bloqué par le stress).
Et à travers l'exemple du travail, je vois bien qu'un truc tourne pas rond. Sur une espèce d'échelle de valeur générale des individus, je me place presque systématiquement en dessous des autres ***Mode psy à deux balles : *** place sur laquelle je devais peut être me trouver, étant enfant, en comparaison avec d'autres personnes de ma familles (qui n'ont peut être pas fait tout le nécessaire alors, pour éviter inconsciemment de me rabaisser).
Ca va un peu mieux depuis quelques temps néanmoins. Sur le plan du boulot, j'ai la chance d'être entouré de personnes et de patrons compréhensifs. Et avec leur encouragements cela va de mieux en mieux. Et un peu comme toi, je commence à prendre plaisir certain à échanger et interagir avec les autres.
Côté social, je me force à sortir et socialiser un peu plus depuis un an, et je vois des effets assez nets concernant ma confiance en moi et ma timidité.
Dans les deux cas il est clair que la confiance et soi et l’extraversion se nourrissent d'expériences positives. Et je vois que l’engrenage psychologique qui fait que l'on s'enferme et se dévalue, peut aussi devenir un cercle vertueux, quand on commence à vraiment vouloir inverser le cours des choses.