[Belizair]

Le secret est sûrement là: les femmes qui recherchent un "homme bien" avant "un certain âge" n'existent pas. Je n'existe pas, mes copines n'existent pas. "CQFD".

Blague à part, malgré cette brillante démonstration, je ne suis toujours pas convaincue, et maintiens qu'on est en plein stéréotype. Mais après tout, les stéréotypes s’avèrent très utiles puisqu’ils aident à mettre de l’ordre et de la cohérence dans notre univers social. Y avoir recours permet de rendre l’environnement complexe dans lequel nous vivons plus compréhensible et prévisible. C'est ton droit le plus strict.

[hawkeyes]

les femmes qui recherchent un "homme bien" avant "un certain âge" n'existent pas. Je n'existe pas, mes copines n'existent pas.

Je n'ai pas dit que ça n'existait pas. J'ai dit que c'était rare. Et jamais je n'ai dit qu'elle n'en cherchait pas avant "un certain age". J'ai dit qu'au bout d'un certain age, elles étaient en couple.

Demandent à toutes tes copines comment elles réagiraient à la place de Nathalie.... On verra bien si les mecs bien les font fuir....

[Nathalie]

grrrr hawkeyes

Mais qu'est ce que j'ai dit à propos du timing ?? la bonne action au bon moment, pas avant !
Ton exemple n'a rien à voir avec la gentillesse.

[Belizair]

Demandent à toutes tes copines comment elles réagiraient à la place de Nathalie.... On verra bien si les mecs bien les font fuir....

Ecoute, tu as gagné, tu as RAISON. Cet exemple sur Noël m'éclaire complètement. La plupart des mecs biens font fuir ces ingrates de nanas, c'est une évidence maintenant. Je vais dormir sur mes deux oreilles!

[Kanougas]

Dans ma famille on accueille tous plein de gens pour Noël... la plupart du temps des étrangers de passage... Néanmoins en tant qie fille j airais plus de circonspections a accepter l invitation d un garcon ou l inviter lui... en cas d erreur d interpretation du geste...
Mais si je venais de me disputer avec lui et qu en plus je ne me connaissis guère je me poserais des questions...

J aime bien l anecdote de Raoul Follerau Nathalie et je suis ô comboen d accord avec elle (d où mon fantasme du Népalais.. :boulet: )

Nathalie je suis d accord sur le fait que guérir ta peur d abord est une meilleure solution... Elle ne te met pas á l écard que du mal mais aussi et surtout du bien.... Certains actes peuvent être tout à fait désintéressés. Si si !

Et pour le masque il faut effectivemet voir la personne dans plusieurs contextes différents... y compris en famille où je pense qu on est très différents... Mais y a plein de types chouettes vraiment, j ai pas rencontré "le mien" mais j en ai qud meme croisé un paquet...

[Nathalie]

Oui, kanou,
C'est mon impression aussi, ou la logique qui en découle.
Maintenant la vraie question qui se pose est comment faire ?

Ces derniers mois, ces peurs se sont anesthésiées, mais faut dire que j'ai autre chose à penser.
Mon psy me dit que mes peurs partiront en vivant, en les laissant s'approcher de moi. Facile à dire. Près d'eux, je ressens toujours leur volonté à agir, leur volonté à réussir. Ok, c'est normal me diras-tu, mais c'est à ce moment que je commence à flipper, ou quand je sens leur désir.
Je suis obligée de les restreindre, pour avancer, moi à mon rythme, ce qui crée un désaccord et une surinterprétation de leur part.

[hawkeyes]

La plupart des mecs biens font fuir ces ingrates de nanas, c'est une évidence maintenant. Je vais dormir sur mes deux oreilles!

On est passé d' "écervelés" à "ingrate".... J'imagine qu'il n'est pas possible de ne pas insulter quelqu'un qui se voit insultée quand on lui dit bonjour...

[Lux]

Demandent à toutes tes copines comment elles réagiraient à la place de Nathalie.... On verra bien si les mecs bien les font fuir....

Mais ton exemple ne prouve rien.
Déjà, proposer à quelqu'un de venir dans sa propre famille à Noël, ce n'est pas forcément être quelqu'un de bien ou de gentil : ça peut être une proposition intéressée ("c'est mon collègue et je veux qu'il soit sympa avec moi", "je veux qu'il m'invite à tel endroit", "je veux coucher avec elle/lui", etc), et l'intérêt est à mon sens une démarche qui n'a rien à voir avec de la bienveillance — c'est à soi et seulement à soi qu'on pense dans ces moments-là ; et crois-moi, beaucoup de gestes soi-disant gratuits ne le sont pas (il y a d'ailleurs un livre sur le don que j'avais lu qui était génial, ça pourrait t'intéresser : ça parle justement de l'attente que crée systématiquement un don, puisqu'on est forcément dans l'attente d'un retour lorsqu'on a donné quelque chose ; c'est un bouquin de Marcel Mauss).
Ensuite, quand bien même ce serait purement désintéressé, tu prends le problème dans le mauvais sens. Qu'une fille ou un homme m'invite dans un contexte intime après deux rendez-vous (amoureux ou pas), je trouverais ça bizarre. Parce qu'effectivement, pour beaucoup de gens, l'intimité d'une fête de famille ne se partage pas avec n'importe qui. Je ne remets pas en cause ta bonne foi, en fait, mais tu ne peux pas analyser le refus de Nathalie comme la preuve de son rejet des hommes bien : c'est juste une méfiance naturelle, dans une société où l'autre peut malheureusement être un danger, qu'on inculque d'ailleurs aux enfants en leur expliquant qu'il ne faut pas donner sa confiance trop vite. Que ce soit un attachement amoureux ou amical, le fait de s'impliquer si vite si fort, c'est un peu inquiétant, et ça n'a rien à voir avec le fait de ne pas aimer les gens bien — d'autant que la personne qui ne proposerait pas la soirée de Noël en famille n'est pas forcément une mauvaise personne, bien au contraire : protéger son intimité, c'est normal et naturel.

[hawkeyes]

Déjà, proposer à quelqu'un de venir dans sa propre famille à Noël, ce n'est pas forcément être quelqu'un de bien ou de gentil : ça peut être une proposition intéressée ("c'est mon collègue et je veux qu'il soit sympa avec moi", "je veux qu'il m'invite à tel endroit", "je veux coucher avec elle/lui", etc), et l'intérêt est à mon sens une démarche qui n'a rien à voir avec de la bienveillance — c'est à soi et seulement à soi qu'on pense dans ces moments-là ; et crois-moi, beaucoup de gestes soi-disant gratuits ne le sont pas (il y a d'ailleurs un livre sur le don que j'avais lu qui était génial, ça pourrait t'intéresser : ça parle justement de l'attente que crée systématiquement un don, puisqu'on est forcément dans l'attente d'un retour lorsqu'on a donné quelque chose ; c'est un bouquin de Marcel Mauss).

Si l'acte est intéressé, on sort du cadre de la gentillesse...

Ensuite, quand bien même ce serait purement désintéressé, tu prends le problème dans le mauvais sens. Qu'une fille ou un homme m'invite dans un contexte intime après deux rendez-vous (amoureux ou pas), je trouverais ça bizarre. Parce qu'effectivement, pour beaucoup de gens, l'intimité d'une fête de famille ne se partage pas avec n'importe qui. Je ne remets pas en cause ta bonne foi, en fait, mais tu ne peux pas analyser le refus de Nathalie comme la preuve de son rejet des hommes bien : c'est juste une méfiance naturelle, dans une société où l'autre peut malheureusement être un danger, qu'on inculque d'ailleurs aux enfants en leur expliquant qu'il ne faut pas donner sa confiance trop vite. Que ce soit un attachement amoureux ou amical, le fait de s'impliquer si vite si fort, c'est un peu inquiétant, et ça n'a rien à voir avec le fait de ne pas aimer les gens bien — d'autant que la personne qui ne proposerait pas la soirée de Noël en famille n'est pas forcément une mauvaise personne, bien au contraire : protéger son intimité, c'est normal et naturel.

J'ai envie de te répondre "et alors ?"
Je veux dire.... Ce que tu dis est intéressant.... Mais tu ne remet pas en doute ce que j'ai dit... Tu ne fais qu'expliquer pourquoi les "mecs bien" font fuir.... Finalement, j'aurais du commencer par ça, on ne m'aurait, ainsi, pas accuser de traiter les femmes de "stupides" ou d' "ingrates".

[deadwood]

et l'intérêt est à mon sens une démarche qui n'a rien à voir avec de la bienveillance — c'est à soi et seulement à soi qu'on pense dans ces moments-là ; et crois-moi, beaucoup de gestes soi-disant gratuits ne le sont pas

Le fait de faire les choses aussi un peu pour sois ne les rends pas pour autant "sales" ou hypocrites, il y a un monde entre une démarche ou on trouve aussi son intérêt à travers le don et avoir forcément une idée derrière la tête.

Je pense pas être quelqu’un de foncièrement bon, pourtant je pense être plutôt serviable et droit dans mes bottes, je rend service un peu par empathie, un peu pour "travailler mon karma" et mon égo, et bien souvent, juste parce-que je peux et que j'ai été éduqué dans ce sens...
Ma démarche est sincère j'ai jamais rien attendu d'autre en retours.
Pour moi le fait de toujours accuser l'autre de faire le bien "surtout" par intérêt , c'est pour beaucoup une façon de se dédouaner, de dire, "bon je ne ferais pas forcément la même chose, mais de toute façon lui le fait par intérêt alors ça compte pas", comme sil le geste devait être fait dans une totale abnégation.