- 27 janv. 2014, 22:25
#102322
Je n'aime pas non plus la superficialité et la vision très court-termiste de notre société actuelle.
Mais finalement, cette assistante ne fait que fournir des rendez-vous à ses clients ; c'est la version moderne de l'entremetteur/-euse (métier qui n'a jamais eu une excellente réputation, il est vrai).
Finalement, je trouve cela relativement peu différent de l'ami ou l'amie qui nous vante les charmes d'untel ou d'unetelle (souvent de manière exagérée) et nous fait ensuite le/la rencontrer ; et c'est à ce moment précis (la rencontre) que les choses sérieuses commencent réellement, et qu'on se retrouve dans une situation où on est apte à juger par soi-même.
Sauf que là, le client paye pour ça. Est-ce immoral pour autant ?
Vous allez me dire que l'immoralité vient non de l'argent, mais du fait qu'une personne se fait passer pour une autre ; c'est vrai que le biais est là. Mais si l'assistant fait bien son boulot, c'est-à-dire s'est suffisamment imprégné de la personnalité de son client, et surtout ne laisse pas durer le côté virtuel de la chose, ça ne l'est peut-être pas tant que ça.
J'ai bien aimé le parallèle avec Cyrano, sauf qu'effectivement lui était amoureux, ce que l'assistant a peu de chances d'être puisqu'il ne rencontre jamais la personne (tomber amoureux uniquement virtuellement, c'est quelque chose que j'ai du mal à imaginer).
Mais finalement, cette assistante ne fait que fournir des rendez-vous à ses clients ; c'est la version moderne de l'entremetteur/-euse (métier qui n'a jamais eu une excellente réputation, il est vrai).
Finalement, je trouve cela relativement peu différent de l'ami ou l'amie qui nous vante les charmes d'untel ou d'unetelle (souvent de manière exagérée) et nous fait ensuite le/la rencontrer ; et c'est à ce moment précis (la rencontre) que les choses sérieuses commencent réellement, et qu'on se retrouve dans une situation où on est apte à juger par soi-même.
Sauf que là, le client paye pour ça. Est-ce immoral pour autant ?
Vous allez me dire que l'immoralité vient non de l'argent, mais du fait qu'une personne se fait passer pour une autre ; c'est vrai que le biais est là. Mais si l'assistant fait bien son boulot, c'est-à-dire s'est suffisamment imprégné de la personnalité de son client, et surtout ne laisse pas durer le côté virtuel de la chose, ça ne l'est peut-être pas tant que ça.
J'ai bien aimé le parallèle avec Cyrano, sauf qu'effectivement lui était amoureux, ce que l'assistant a peu de chances d'être puisqu'il ne rencontre jamais la personne (tomber amoureux uniquement virtuellement, c'est quelque chose que j'ai du mal à imaginer).