- 03 juil. 2014, 12:14
#118256
Pour ce que tu dis Pierre, je trouve que tu suggères des choses très pertinentes mais je suis encore dubitative. Dans mon cas, avec cette personne, elle ne se contentait pas de me mettre face à des choses qui clochait chez moi, mais il me semblait qu'elle remettait en cause tout se qui pouvait m’enthousiasmer : par exemple, je m'investis dans beaucoup d'activités artistiques, je fais beaucoup de photos, et j'adore ça. Plus le projet est inattendu, sortant de l'ordinaire, plus ça me plaît. Mon père exerce un métier artistique, ce n'est pas forcément socialement bien vu mais je n'en ai pas du tout honte (ben oui j'aime bien mon papa !). Et bien elle trouvait le moyen de rendre ça "honteux" devant d'autres personnes : c'est ridicule, c'est inutile, c'est saugrenu, c'est bizarre, "le père de Belizair il vit de ça, hihihihi, gros fou rire".
En fait, ce qui m'énervait le plus je crois, c'était surtout ce qui me semblait être une volonté répétée de me ridiculiser, et ce à tout propos. A chaque fois que je voyais cette fille, je repartais avec une plus faible confiance en moi qu'en arrivant.
Pierre a écrit : Dans mon cas, il faisait partie d'un groupe d'amis dans lequel je n'étais jamais complètement à l'aise... Essentiellement à cause de lui.C'est chose faite ! A vos témoignages, ou conseils en répartie. :)
Ce gars avait un don pour identifier en deux secondes ce qui pouvait clocher chez moi (un problème non assumé, un regret dissimulé, un complexe quelconque...), et sur le ton de la plaisanterie il m'envoyait à terre sans vergogne !
C'était surnaturel. Et tout autant spectaculaire quand il s'agissait de choses personnelles et intimes. Je détestais ce gars, mais également il me fascinait pour ça.
Je l'ai revu quelques années plus tard, à une période où j'étais très satisfait de ma vie, tant sur le plan affectif que matériel. Eh bien son atroce manie à mon égard avait totalement disparue. Il fut chaleureux et amical. Sa façon de s’intéresser à moi montrait qu'il ne jouait plus au Cluedo. Je ne me sentais plus percé à jour.
Mais il n'avait pas l'air d'avoir tellement changé. Non, c'était surtout moi qui avait évolué. J'ai ressenti que j'aurais pu lui mentir sur des choses importantes sans qu'il s'en aperçoive. Il ne m’impressionnait plus du tout.
Ce gars avait eu un don à une époque pour deviner où pouvaient se nicher mes malaises, mes sources de mal-être. Mais là c'était terminé car j'étais bien dans mes pompes.
C'était la fin de l'histoire donc... Ouf ! J'ai pu constater ainsi le « level up » effectué depuis la dernière fois que je l'avais vu. Aussi, j'ai pu enfin l'écouter, l'observer, et comprendre qu'il était blindé de doutes sur sa vie à lui. Qu'il se cherchait depuis des années, chose que je ne pouvais savoir auparavant tant j'étais autocentré sur mes problèmes personnels.
Avec le recul je ne pense pas que ces mauvais moments avec lui venaient d'une malveillance calculée de sa part. C'était plutôt un automatisme : quand il sentait que quelque chose clochait chez moi, il le formulait sur le ton de la blague pour faire le malin et voir s'il avait deviné juste.
Il y a des gens qui ont le chic pour vous mettre face à ce qui cloche chez vous. C'est ce qui semble résumer le mieux le genre d'«ami» qu'il était avec moi.
Alors je ne sais pas pour toi Belizair, mais dans mon cas il y avait finalement du bon à prendre dans cette expérience. Même si je ne partirais pas en vacances avec ce gars, je ne trouve plus qu'il incarne une personnalité toxique et malveillante. Il était urgent que je prenne soin de moi. Et ce gars, avec ses remarques déstabilisantes, m'a peut-être permis d'avancer plus vite.
Il faudrait créer un Topic sur la susceptibilité !
Pour ce que tu dis Pierre, je trouve que tu suggères des choses très pertinentes mais je suis encore dubitative. Dans mon cas, avec cette personne, elle ne se contentait pas de me mettre face à des choses qui clochait chez moi, mais il me semblait qu'elle remettait en cause tout se qui pouvait m’enthousiasmer : par exemple, je m'investis dans beaucoup d'activités artistiques, je fais beaucoup de photos, et j'adore ça. Plus le projet est inattendu, sortant de l'ordinaire, plus ça me plaît. Mon père exerce un métier artistique, ce n'est pas forcément socialement bien vu mais je n'en ai pas du tout honte (ben oui j'aime bien mon papa !). Et bien elle trouvait le moyen de rendre ça "honteux" devant d'autres personnes : c'est ridicule, c'est inutile, c'est saugrenu, c'est bizarre, "le père de Belizair il vit de ça, hihihihi, gros fou rire".
En fait, ce qui m'énervait le plus je crois, c'était surtout ce qui me semblait être une volonté répétée de me ridiculiser, et ce à tout propos. A chaque fois que je voyais cette fille, je repartais avec une plus faible confiance en moi qu'en arrivant.