Une sélection de bons conseils pour vous aider à bien préparer vos rencontres !
par katy81
ans
#120907
Toutes vos réflexions sur "coup de mou" au sujet de vos "amies" ou "connaissances" m'ont interpellées et ont remises en question quelques aspects de ma vie d'hier et d'aujourd'hui :

- faites vous partie de plusieurs groupes d'ami(e)s ou connaissances ?
- qu'est ce que vous attendez de votre/ vos groupes d'ami(e)s ?
- quelle place aimeriez vous avoir au sein de ce groupe ?
- quelle place pensez vous avoir dans ce groupe ?
- avez vous le sentiment d'appartenir à ce groupe ?
- êtes vous ou avez vous été à l'initiative d'un ou des groupes d'ami(e)s ?
- pensez vous être fait(e)s pour faire parti d'un groupe ?

perso c'est non à quasi toutes les questions ... et je ne pense pas être asociale pour autant. Au final ça ne me dérange pas.
par Hyperion
ans
#120910
Pareil, c'est non à toutes les questions. D'ailleurs, je n'ai jamais gardé contact car pour moi ce n'était pas important. On fait connaissance et on vit en tant qu'ami pendant une certaine période et puis si on doit se séparer bon ben on se sépare. A quoi bon garder contact vu qu'on sera éparpillé au quatre coins du monde?
(Je n'avais pas cet état d'esprit mais plutôt le fait de vivre dans l'instant présent et pas penser au futur qui ne voulait rien dire pour moi étant enfant).

Quand j'ai été adolescent, j'ai voulu vivre seul et je n'ai jamais compris pourquoi c'était malsain de ne pas avoir d'amis à cette période, de ne pas sortir. Je me sentais bien, je n'arrivais pas à voir un quelconque mal..

Aujourd'hui ça continue, je peux essayer d'entrer dans un groupe mais j'ai remarqué que les gens ne se bougent pas pour vous rappeler. Quand mes parents me disaient que c'était à moi de faire les démarches, d'aller vers les gens car eux n'iraient pas vers moi, ils ne comprenaient pas qu'eux aussi devaient faire la même démarche. C'était tout le temps à moi de me décarcasser le cul et j'avais jamais de retour et comme par hasard dans ce cas-là c'était de ma faute selon eux. J'ai eu des retours, mais uniquement pour que j'apporte des conseils ou de l'aide pour régler leurs problèmes, jamais pour s'intéresser à moi.

Je remarque que cela n'a pas changé. Quand les autres ont un problèmes ils vous appellent pour que vous les aidiez à les régler mais quand c'est vous qui en avez, il n'y a personnes au bout du fil; et si jamais vous refusez au prochain appel de venir aider, vous êtes taxé d'égoïste, encore plus si vous dites profondément ce que vous ressentez.

la maxime: mieux vos vivre seul que mal accompagné n'a jamais été aussi exacte et juste dans ces cas-là.... :jap:
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par Yellenah
Femme de 35 ans non vierge
#120912
J'ai fait partie de plusieurs groupes d'amis... Ayant beaucoup bougé depuis que j'ai quitté le domicile familial, j'ai, dans chaque nouvelle ville, fait partie d'un cercle différent. Sauf que dans "cercle d'amis", j'entends les habitués qui se retrouvent régulièrement pour faire des activités ensemble. Et j'ai pu constater, à chaque fois, que même si j'étais contente la plupart du temps de retrouver tout le monde pour partager de bons moments, je n'étais vraiment proche que de quelques personnes à chaque fois. Et ça finit par se voir sur le long terme, ou quand tu déménages... Rares sont les contacts que tu parviens à maintenir !

Il y a des groupes d'amis qui se connaissent depuis des années, parce qu'ils ont tout vécu ensemble. Ils se sont connus à l'école, au collège, au lycée... Et sont toujours restés très soudés. Mais dans le fond, si une personne est forcée de quitter ce groupe (déménagement, rupture, etc..), est-ce qu'elle sera toujours vraiment intégrée à ce groupe ? J'en doute... Dès l'instant où tu es la personne qui part, il n'y a plus de groupe qui tienne.

De mon côté, je crois que j'ai toujours plus ou moins réussi à faire la part des choses entre les personnes sur qui j'étais sûre de pouvoir compter et celles qui n'étaient que des "copains". Ca ne m'a pas empêchée d'avoir des déceptions (on s'attache toujours aux gens, même si on sait qui ils sont) mais c'est vrai que quand on soulève la question, peut-être que je ne suis pas faite pour être "en groupe", je suis incapable de m'entendre avec tout le monde.
par Hyperion
ans
#120923
Je suis également d'accord avec certains points mentionés Yellanah. Il est difficile de garder les liens avec le groupe dès que tu pars....

J'ai aussi le sentiment que je ne suis peut-être pas fait pour "vivre en groupe". D'ailleurs je ne trouve pas cela mal de ne pas vivre en groupe, et je me demande encore qui a affirmé que l'être humain est fait pour vivre en groupe? Parce que l'Histoire a bien prouvé que certains humains ont vécu seul durant toute leur vie et pourtant ils ne se sont jamais plains.
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#120927
katy81 a écrit :- faites vous partie de plusieurs groupes d'ami(e)s ou connaissances ?
Jusqu'à il y a peu, non. Là, je dirais que oui.
katy81 a écrit :- qu'est ce que vous attendez de votre/ vos groupes d'ami(e)s ?
De la bienveillance (ou au moins le bénéfices du doute),et que l'on s'intéresse un peu les uns aux autres. La disatance ne facilite pas la rencontre, mais je ne crois pas que cela demande tant d'effort, de nos jours, pour garder contact. Après tout, sur ce forum même, naissent des amitiés entre des gens qui ne se sont jamais vu.
katy81 a écrit :- quelle place aimeriez vous avoir au sein de ce groupe ?
En faire partie.
katy81 a écrit :- quelle place pensez vous avoir dans ce groupe ?
Je me sent très très souvent comme un genre d'outsider (mais quand ça n'est objectivement pas le cas).
katy81 a écrit :- avez vous le sentiment d'appartenir à ce groupe ?
Ça dépend du groupe. Pas souvent.
katy81 a écrit :- êtes vous ou avez vous été à l'initiative d'un ou des groupes d'ami(e)s ?
Non.
katy81 a écrit :- pensez vous être fait(e)s pour faire parti d'un groupe ?
Au sens où mon identité profonde me mettrais nécessairement en marge ? Je te répondrais quand j'aurais soignée mon anxiété sociale. :)
Hyperion a écrit :Quand j'ai été adolescent, j'ai voulu vivre seul et je n'ai jamais compris pourquoi c'était malsain de ne pas avoir d'amis à cette période, de ne pas sortir. Je me sentais bien, je n'arrivais pas à voir un quelconque mal..
Pareil, en tant qu'adolescent/enfant. Sauf que j'essaie d'évoluer dans un autre sens, parce que ça crains comme opinion. Si tu ne veut pas avoir besoin des autres, les autres n'auront pas besoins de toi, ce qui mène à la solitude (pas en tant que sentiment mais en tant qu'élément objectif). Et c'est malsain, selon moi, on a besoin que l'on reconnaisse notre existence, d'affections,... Un exemple facile : qui sur ce forum se lie facilement avec un grand nombre de personne ?
Hyperion a écrit :Parce que l'Histoire a bien prouvé que certains humains ont vécu seul durant toute leur vie et pourtant ils ne se sont jamais plains.
Comment tu sait donc qu'il l'ont bien vécu ? Leurs vie ont peut-être étés des enfers méconnus de tous. Sans compter que l'histoire prouve aussi qu'une dynastie d'empereur peut boire du mercure sur plusieurs génération en pensant atteindre la vie éternelle.
par gzmille
ans
#120928
- faites vous partie de plusieurs groupes d'ami(e)s ou connaissances ? Non.
- qu'est ce que vous attendez de votre/ vos groupes d'ami(e)s ? Hypothèse: je sais pas, pas plus qu'un ami individuel en tous cas.
- quelle place aimeriez vous avoir au sein de ce groupe ? Hypothèse: juste la meuf qui passe de bons moments, je ne veux pas de responsabilités genre LA confidente ou réconciliatrice ou la lanceuse de soirée attitrée lol.
- quelle place pensez vous avoir dans ce groupe ? Voir réponse 1.
- avez vous le sentiment d'appartenir à ce groupe ? Voir réponse 1.
- êtes vous ou avez vous été à l'initiative d'un ou des groupes d'ami(e)s ? Jamais
- pensez vous être fait(e)s pour faire parti d'un groupe ? Non.
perso c'est non à quasi toutes les questions ... et je ne pense pas être asociale pour autant. Au final ça ne me dérange pas.
Pareil, ça ne me dérange pas :) C'est bien plus gérable au quotidien pour moi, que ce soit au niveau des sorties, du maintien du lien via texto ou des histoires perso. J'ai vraiment du mal à donner de l'attention à plein de personnes de façon régulière. C'est pour ça que j'ai perdu plein de connaissances et potes potentiels.

@Rooter et Hyperion, Je suis plus de l'avis d'Hyperion. J'ai peu vécu, je n'ai pas encore 30 ans donc je ne vais dire que je connais la vie mieux que tout le monde, mais je pense que la solitude n'est pas un mal lorsqu'elle voulue et pleinement assumée. Et dans l'idéal (mais pas forcément) avoir eu une vie sociale avec relations de couple auparavant pour mieux peser le pour et le contre, et mieux se connaître (ses besoins et priorités). La solitude peut être discontinue, et aussi très relative...on a un travail, une famille, des voisins, internet, des connaissances ou amis, des animaux de compagnie, etc. Pour être complètement seul il faudrait s'exiler comme un ermite, en fait.
L'Homme est un animal social...oui, je veux bien croire ça, mais la solitude (relative) est tout aussi humaine et vitale parfois.
par Hyperion
ans
#120934
Rooter a écrit: Comment tu sait donc qu'il l'ont bien vécu ?
Oh ce n'est pas une affirmation, mais plutôt la verbalisation de ma pensée. Disons que les maitres spirituels, par tous mais certains ont vécu en marge de la société, vivant souvent en ermites. Même dans les contes et mythologies, les guides spirituels étaient souvent seul. je pense à Merlin l'enchanteur, il est souvent vu comme étant un gars voulant vivre en marge de la société ( plutôt une vie dans la forêt que dans le royaume d'Arthur), mais c'est pour de bonnes raisons selon lui et c'est lié à son statut. Mais il trouvait du réconfort, la forêt était son amie, ainsi que ses habitants (donc il n'était pas vraiment seul, mais du point de vue sociale, oui).
Bouddha par exemple, qui est passé de la richesse à la pauvreté et qui a je crois fait une retraite méditative solitaire.
Rooter a écrit: on a besoin que l'on reconnaisse notre existence
La reconnaissance de l'existence, tu l'as déjà par le fait même de vivre. La Vie Elle-même te reconnais, sinon tu ne serais pas là. Ensuite viens la reconnaissance pour soi et envers soi même (souvent après celle de la famille et avant la société mais ça peut-être dès la naissance d'un point de vue inconscient), viens après celle de la famille (acceptation, reconnaissance comme étant le fils ou la fille de…) et enfin sociale. C'est là que ça peut pécher, dans le sens où la famille peut à la naissance ou après ne pas vouloir reconnaitre l'enfant. C'est aussi valable pour les enfants nées sous X et des parents adoptifs qui refusent de prendre des enfants envoyés dans des foyers ou orphelins.

Le problème c'est qu'on stigmatise et juge la solitude comme étant négative car contraire aux valeurs véhiculées par la société, celle du groupe. De plus la solitude est vue comme étant une manifestation de l'égoïsme car là aussi c'est "mal" de penser "d'abord" à soi plutôt qu'aux autres en premier.

La vérité je pense c'est que la solitude s'impose d'office dès la naissance. On ne nait pas seul (sauf en tant qu'orphelin par abandon ou non reconnaissance), mais l'individualisme apparait pour la survie envers soi même, c'est la manifestation du "je" qui contraste avec le "nous". Le bébé sait qui il est en tant qu'individu et le manifeste par des cris. Si ses cris ne sont pas entendus, il sentira qu'on l'abandonne, qu'on ne le reconnais pas qu'"il est" certes "là" mais avant tout " qu'il est". Ensuite quand la parole vient l'individualisme prend encore plus le pas par l'utilisation des termes moi/je/mon/mes.

Ensuite, quand on vit, il y a soi et les autres. Le problème, c'est que la société veut que le soi s'efface au profit des autres, d'où les valeurs ou les notions de groupe et l'utilisations des termes '"nous", "vous", "ils/elles" et non je/il/elle et moi/mes.

Or on n'arrêtes pas d'entendre qu'il faut vivre d'abord pour soi et ensuite pour les autres ce qui signifie que si on fait le contraire, on ne vit pas pour et envers soi même en tant qu'être individuel qui existe en présence d'autres personnes, mais en tant que rien du tout. On "survit" au profit des autres, on s'efface, on ne vit que par intermédiaire et celui-ci est le groupe. Si le groupe disparait, on disparait avec d'où l'inévitable question "qui suis-je" et pas "qui sommes nous?). D'ailleurs cette question est la toute première qui vient dans l'esprit d'un être humain quand il perd la mémoire.
Un groupe est composé de plusieurs individus. Mais ces individus devaient avant tout se reconnaitre en tant que tel avant de "fusionner" pour former le groupe, où ici l'individualisme doit s'effacer au profit du groupe tout entier.

Donc la solitude n'a rien de maléfique bien au contraire, c'est grâce a elle que le groupe peut exister.
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#120939
Oh, je ne te dit pas que c'est mal, je dit que se priver d'un réseau sociale, d'amis en grands nombres, ça n'est pas pour moi de la solitude choisis, mais de la solitude subit mal justifiée. Merlin, le Bouddha, Jesus, Gandalf, Socrate et bien d'autres ont eu une vie sociale extrêmement intense, en dehors de ces moments de solitude : il se sont donné l a possibilité d’avoir le choix.

Moi-même mon équilibre mentale nécessite un peu de solitude régulièrement. Mes proches connaissent et respectent ce besoin. Et quand je reviens à la civilisation, je retrouve avec plaisir mon entourage sociale.
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par colchik
Femme de 30 ans vierge
#120944
Des amis en tant que tels, j'en ai peu mais ça ne me dérange pas, je trouve ça normal. Pour le reste, j'ai principalement un groupe de potes qui date d'avant mon entrée à l'université et un autre qui s'est formé après. Adolescente, je m'attachais trop aux autres et j'étais vraiment aux petits soins pour certains alors qu'ils ne le méritaient pas toujours, ce qui a entraîné pas mal de déception de mon côté. Depuis j'ai changé cela et aujourd'hui je n'attends pas grand-chose des différents groupes, juste des moments pour s'amuser et se changer les idées. Avant, j'aimais mieux être seule qu'en groupe mais maintenant c'est l'inverse. Par contre, mon caractère n'a pas changé pour la cause et en général, il me faut du temps avant d'être vraiment à l'aise en groupe.
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par Alfredo
Homme de 37 ans non vierge
#120967
katy81 a écrit :- faites vous partie de plusieurs groupes d'ami(e)s ou connaissances ?
Lorsque j'étais au Québec j'avais plusieurs groupes d'amis: les gens des résidences, les camarades de promos, les gens avec qui je faisais du foot, ceux avec qui je faisais de l'impro, les gens qui dansaient la salsa avec moi.
Depuis mon retour en France, non. J'ai bien un groupe d'amis mais ils ont tous déménagés sur Lyon et on ne se voit plus trop.
katy81 a écrit :- qu'est ce que vous attendez de votre/ vos groupes d'ami(e)s ?
Des fous rires, des activités, des souvenirs, une épaule quand ça va pas (et inversement).
katy81 a écrit :- quelle place aimeriez vous avoir au sein de ce groupe ?
J'avoue aimer être le centre de l'attention, du coup j'aimerai un rôle important. :$
katy81 a écrit :- quelle place pensez vous avoir dans ce groupe ?
Au Québec ça dépendait, tantôt j'étais leader, tantôt bien plus en retrait. Ca fluctuait principalement selon ma confiance. Avec mes amis français, plutôt le rôle du suiveur.
katy81 a écrit :- avez vous le sentiment d'appartenir à ce groupe ?
Oui, même si parfois je sens bien que je suis comme "exclu". Je suis quelqu'un qui appelle rarement, du coup j'ai souvent l'impression de m'auto-exclure quand j'entends un ami dire "ah mais ça fait un bail il m'a pas appelé" alors que moi j'appelle jamais :/
katy81 a écrit :- êtes vous ou avez vous été à l'initiative d'un ou des groupes d'ami(e)s ?

Je pense avoir été à l'initiative de mon groupe d'amis des résidences, j'ai pu réunir plusieurs groupes entre eux.
katy81 a écrit :- pensez vous être fait(e)s pour faire parti d'un groupe ?
Des fois oui, des fois non.
Parfois je fui les relations sociales j'ai besoin d'être seul et au calme pour faire mes choses. Mais parfois ça me manque cruellement.. J'envie souvent les gens qui postent des photos d'eux sur facebook bien entourés. Et du coup je regarde avec énormément de nostalgie mes photos de mon séjour au Québec où je pense avoir frôlé mon "meilleur moi même" ^^

Malgré mes réponses, je pense quand même être asocial plutôt souvent. Je suis hyper fermé lorsque je suis dehors dans la rue ou dans un milieu où je ne connais personne.
Tout à l'heure j'étais assis sur une terrasse avec ma mère et une petite smart se gare devant nous. Ma mère me dit que c'est une voiture sans permis, je lui dis que non.
Je regarde le mec qui sort de sa smart et sans m'en rendre compte je lance un regard un peu "agressif" du coup quand il est passé devant nous, ma mère voulait lui demander qui avait raison et il a complètement évité notre table, c'est son pote qui a répondu (et pour ceux qui veulent savoir j'avais raison :p)

Je me suis rendu compte, un peu tard, à quel point j'envoie une image pas du tout positive par moment. :/