- 27 nov. 2014, 15:29
#133077
Je n'ai pas essayé la méditation de pleine conscience. J'ai du mal à définir ce qu'est méditer d'ailleurs... Apparemment dire que c'est " réfléchir au calme, presque en dormant " serait réducteur. Mais faut croire que j'imite assez bien la posture (genre assis en tailleur, limite faisant la sieste, sans pensée vraiment construite, peu attentif à l'environnement) :boulet: .
On m'a beaucoup servi cette notion de bulle au fil des ans, de la nécessité de la briser, ou que je m'y sentais en sécurité malgré mon désir de la quitter (je suppose que ladite notion parle de ma tendance à rester dans mon coin). En même temps, j'ai déployé un certain nombre d'efforts (essayer de nouveaux endroits, voir de nouvelles personnes, faire des nouvelles choses), pour au final entendre qu'il faut en donner encore plus, souffrir davantage, pour éventuellement arriver à un résultat... Qui risque de n'avoir aucune saveur à mes yeux.
Dernièrement, ça me fait même penser qu'on ne récolte à coup sûr de la souffrance supplémentaire, pour des miettes de bons moments que j'ai même de la peine à considérer comme tels. Une bonne minute contre des mauvaises années, on ne peut pas dire que ça vaille le coup. Faut espérer que j'ai " juste " joué de malchance en tombant surtout sur le mauvais (ou sur le " mouais bof " qui m'indiffère).
Pour ce qui est de mes écrits, là tu fais référence aux moments où j'hésite " je le dis, ou je ne le dis pas ? " Soit parce que je ne suis pas sûr de l'utilité de mon propos, soit parce que je me dis " il / elle va mal le prendre "... J'oscille entre " dans le doute, abstiens-toi ", et " dans le doute, dis-le "... Car il se trouve que l'un ou l'autre est valable suivant la situation... Et ça peut être délicat à discerner. Rien que dans le sujet de Kanou', j'ai bien failli ne pas l'écrire.
On a beau dire qu'il faut y mettre du sien (ce que j'estime faire d'ailleurs), j'aimerais bien que l'extérieur fasse (enfin !) de même, parce que ce dernier joue aussi et que mon énergie personnelle, elle tombe à sec faute de recevoir... Comprendre ces histoires de mauvaises ondes ou je ne sais quoi, c'est un tel sac de nœuds...
Je vais déborder du sujet, mais il me vient un autre point à l'esprit, je n'ai pas vérifié si on a déjà un sujet dessus : pensez-vous qu'être de nature pessimiste / négative est, plus qu'un frein (ça me semble logique), une impossibilité pour avoir une vie sentimentale ?
" - She is different. - On what way ? - On every way. " - The girl with the dragon tattoo
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