Une sélection de bons conseils pour vous aider à bien préparer vos rencontres !
par Hyperion
ans
#133078
Je viens de lire les commentaires, et bon cette histoire d'onde, je l'ai déjà entendu de la part de mon coach qui m'a dit que je dégageais beaucoup d'énergies basses/négatives.

Je rebondis juste sur la dernière question de Lereveur: peut-être que c'est un frein, mais la question serait: peut-on, par l'éducation, l'influence sociale, etc. acquérir une nature pessimiste/négative? En effet on m'a souvent dit que j'avais totalement changé, et en mal, après mon adolescence, que ma mère ne me reconnaissais plus du tout. (et je confirme, quand j'étais enfant, c'était tout autre chose..)

Ensuite, pour ces ondes, même si c'est diffusé inconsciemment, les impressions ne sont pas forcément les meilleures et sont toujours sujette à la subjectivité. Ce n'est pas parce qu'on est "figé" face à une personne qui nous plait que d'office celle-ci doit comprendre qu'elle ne nous intéresse pas, ce qui est bien évidemment faux…
Alors la réponse serait : "oui mais montre moi que je te plais alors" sauf que ce n'est pas si facile que ça, car si cela était le cas, de 1: cela se saurait. De 2: il n'y aurait pas autant de célibataires.

Je trouve que c'est se mettre en échec de manière inconsciente si on fait tout pour que ça marche mais que au final, "non, question de feeling". D'ailleurs, le "feeling" ne serait-il pas une histoire d'onde????
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par Lereveur
Homme de 42 ans non vierge
#133099
Hypérion a écrit :En effet on m'a souvent dit que j'avais totalement changé, et en mal, après mon adolescence, que ma mère ne me reconnaissais plus du tout. (et je confirme, quand j'étais enfant, c'était tout autre chose..)
Je crois que je vois ce que tu veux dire... Ma mère disait que tout petit, les autres allaient vers moi... Et je vois bien mon sourire jusqu'aux oreilles sur les photos datant de la maternelle. C'est devenu beaucoup plus discret à partir de l'adolescence...

Tu m'as fait penser à un autre truc : je sais qu'on peut avoir un bon / mauvais feeling d'une personne uniquement à partir de ses écrits, comme sur le présent forum. Si le feeling et ces " ondes ", sont la même chose, ça me semble marrant qu'elles puissent se " transmettre " à distance, de manière tout à fait mécanique, artificielle, sans aucune composante organique (voix, toucher, vue...).

Je dois montrer une évidence en disant cela, mais cela me " frappe " à l'instant... Après tout, se forcer à être positif à l'écrit est peut-être plus simple que de l'être à l'oral, dans les gestes... Et constituer une étape...
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par Mingo
36 ans vierge
#133107
Lereveur a écrit :@ Mingo : La meilleure séduction ne devrait pourtant pas être (globalement) sincère ? Est-ce à dire que pour séduire, il faut mentir ? Dissimuler ?
Oui, j'y crois.
Quand je pense jouer un rôle, j'imagine plus qu'on cache des parties de soit aux gens qui vont apparaître au fur et à mesure qu'on les connaît.
On est tous très différents et du coup ça devient violent pour l'autre d'être soit-même qui va préférer mettre de la distance parce qu'il ne va pas du tout se retrouver dans l'interlocuteur en face de lui.
Je pense donc que les gens qui séduisent diminuent les différences en cachant un peu d'eux-mêmes.
J'espère que je suis assez clair.
par Hyperion
ans
#133128
Lereveur a écrit:
Je crois que je vois ce que tu veux dire... Ma mère disait que tout petit, les autres allaient vers moi... Et je vois bien mon sourire jusqu'aux oreilles sur les photos datant de la maternelle. C'est devenu beaucoup plus discret à partir de l'adolescence...
C'est vrai que le changement, pas dans le sens où on le voulait, peut-être fulgurant. Quand je vois aussi des photos de moi tout petit, ça me rend nostalgique d'un comportement, d'un état d'esprit que je n'aurai plus jamais, surtout quand tu sens que c'était naturel et non crée de toute pièce.
Lereveur a écrit:
Tu m'as fait penser à un autre truc : je sais qu'on peut avoir un bon / mauvais feeling d'une personne uniquement à partir de ses écrits, comme sur le présent forum. Si le feeling et ces " ondes ", sont la même chose, ça me semble marrant qu'elles puissent se " transmettre " à distance, de manière tout à fait mécanique, artificielle, sans aucune composante organique (voix, toucher, vue...).
Oui, c'est très bizarre qu'à travers un ordinateur, "Lui ou Elle ou eux (il-il/elle-elle/il-elle), ça passe, je sens que ça peut le faire/j'aimerais en faire mon quart d'heure.." Je me demande à quoi c'est dû tout ça?
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par Belizair
Femme de 33 ans non vierge
#133144
Lereveur a écrit : ]@ Mingo : La meilleure séduction ne devrait pourtant pas être (globalement) sincère ? Est-ce à dire que pour séduire, il faut mentir ? Dissimuler ?
(Je réponds même si ça ne m'était pas adressé, parce que ça va un peu avec la suite :) ) Être sincère ne signifie pas tout dire. Il ne s'agit pas de mentir, et il est bien-sûr possible d'évoquer quand même certaines difficultés, mais ça ne peut pas se faire comme on peut le faire avec un proche ou avec un professionnel. Je pense que le jeu de la séduction doit rester dans un registre assez léger pour que la magie opère.
Lereveur a écrit :Je vais déborder du sujet, mais il me vient un autre point à l'esprit, je n'ai pas vérifié si on a déjà un sujet dessus : pensez-vous qu'être de nature pessimiste / négative est, plus qu'un frein (ça me semble logique), une impossibilité pour avoir une vie sentimentale ?
Tu te définis comme "de nature pessimiste, négative" ?
Que recouvre ces expressions pour toi ?
par Philcor
Homme de 44 ans vierge
#133155
A propos de la séduction et de la sincérité, une amie m'assurait récemment que dans la séduction il y a forcément une part de mystère. Ce serait en quelque sorte un jeu de rester, volontairement donc, mystérieux, ce qui n'est pas contradictoire avec la sincérité bien sûr, mais implique de dissimuler certaines choses sur soi éventuellement de ne pas répondre à certaines questions (pas forcément mal intentionnées d'ailleurs). J'avoue que je ne suis pas très à l'aise avec tout cela, ayant plutôt une nature qui me pousse à répondre franchement et honnêtement aux questions qu'on me pose, même de la part de personnes que je ne connais pas forcément bien.

La question la plus évidente étant celle du "passé amoureux", des relations précédentes, au sujet de laquelle je suis obligé de rester évasif, de botter en touche, ce qui ne me met pas très à l'aise, et là on rebondit alors sur le sujet des "mauvaises ondes", car la fille en face de moi le ressent. Alors bien sûr quelqu'un de délicat ne va pas plus loin, change de sujet, etc... Et les mauvaises ondes disparaissent alors, j'imagine.

Mais ces mauvaises ondes existent bien, à mes yeux, parce que je suis dans l'impossibilité d'être vraiment sincère, pour ne pas faire fuir l'autre. Heureusement, si le courant passe bien, on va au delà, et avec le temps, je crois qu'on peut se livrer davantage, et dissiper ces mauvaises ondes. Je crois surtout que, d'une façon générale, avoir une bonne estime de soi permet de les limiter grandement.
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par Lereveur
Homme de 42 ans non vierge
#133180
Hyperion a écrit :Quand je vois aussi des photos de moi tout petit, ça me rend nostalgique d'un comportement, d'un état d'esprit que je n'aurai plus jamais, surtout quand tu sens que c'était naturel et non crée de toute pièce.
Pas nécessairement. Certains éléments me donnent à penser qu'il est possible de renouer avec, au moins en partie, à être plus positif.
Belizair a écrit :Tu te définis comme "de nature pessimiste, négative" ?
Que recouvre ces expressions pour toi ?
Je suis plutôt du genre à voir le verre à moitié vide.

Et j'ai l'impression, tant au niveau individuel que collectif, d'être confronté à de nombreux éléments négatifs dont la réalité ne fait aucun doute (échecs, mauvaises expériences, mauvaises nouvelles...), tandis que les éléments positifs me semblent rares, et / ou pas tout à fait convaincants, pas très concrets (le plus " immatériel " étant l'espoir, l'intuition qu'il y a " quelque chose ")...

Du coup, je peux alterner entre des moments de sérénité étranges (car sur le coup je ne comprends pas pourquoi je me sens bien, même si je ne m'en plains pas, bien au contraire), et des périodes de déprime facilement explicables.

Ca me donne un côté " blasé et sans joie " pour reprendre les termes d'un ami. Par contre j'arrive à avoir du recul et à relativiser par rapport à des personnes qui font des histoires pour de vraies broutilles. Et puis j'ai le sens de l'humour, ça compense je suppose.

@ Philcor : " Faire du mystère " est un des rares conseils que ma mère m'ait jamais donné en matière sentimentale... Et je le trouve plutôt stupide.

Faire du mystère ? Et avec quoi je vous prie ? Je ne suis pas James Bond, pas plus que le fils secret d'une célébrité, un ET envoyé sur Terre ou que sais - je encore. Je suis un type ordinaire, point.
par downup
Homme de 41 ans non vierge
#133216
Lereveur a écrit : Et j'ai l'impression, tant au niveau individuel que collectif, d'être confronté à de nombreux éléments négatifs dont la réalité ne fait aucun doute

[...]

Par contre j'arrive à avoir du recul et à relativiser par rapport à des personnes qui font des histoires pour de vraies broutilles.
Ces deux phrases mises côte à côte suggèrent que peut être tu ne juges pas de la même façon ce qui t'arrive à toi, et ce qui arrive aux autres. Ne serait-il pas possible de relativiser ce qui t'arrive à toi, de la même façon que tu peux le faire avec ce qui arrive aux autres?

Je dit ça parce que je suis en train de lire un bouquin dans lequel est mentionné un exemple très simple, mais qui m'a vraiment interpellé. Quelqu'un raye une voiture. C'est la voiture d'un autre? => on s'en fou. C'est sa voiture => c'est super négatif et le monde s’écroule. Alors que pourtant le phénomène est le même (une voiture abîmée). La différence est juste liée au point de vue, le jugement (négatif/positif) n'est qu'une construction de l'esprit. La réalité (la voiture abîmée) n'est ni négative ni positive en soi.

Le sujet étant les mauvaises ondes, je suppose qu'un esprit négatif, pessimiste, et un peu centré sur lui-même, ben effet ça renvoi des "mauvaises ondes", ça n'attire pas (et je dirais que c'est vraiment une des causes principale de ces mauvaises ondes). Je sais que personnellement, je suis du genre à être extrêmement préoccupé par ma petite personne. Je travail sur ce point, et à cause de ça je suis particulièrement sensible à cette façon de fonctionner (chez moi comme chez l'autre), et de la même façon que j'essaie d'éviter ce type de comportement dans ma tête, j'essaie de l'éviter également chez les autres (mais comme je ne peux pas changer leur tête, je fuis la personne :boulet: )
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par Lux
Femme de 37 ans non vierge
#133245
Mingo a écrit :
Lereveur a écrit :@ Mingo : La meilleure séduction ne devrait pourtant pas être (globalement) sincère ? Est-ce à dire que pour séduire, il faut mentir ? Dissimuler ?
Oui, j'y crois.
Quand je pense jouer un rôle, j'imagine plus qu'on cache des parties de soit aux gens qui vont apparaître au fur et à mesure qu'on les connaît.
On est tous très différents et du coup ça devient violent pour l'autre d'être soit-même qui va préférer mettre de la distance parce qu'il ne va pas du tout se retrouver dans l'interlocuteur en face de lui.
Je pense donc que les gens qui séduisent diminuent les différences en cachant un peu d'eux-mêmes.
J'espère que je suis assez clair.
Je vois ce que tu veux dire... mais ça ne peut être qu'un point de départ. Parce que séduire réellement, c'est séduire tel qu'on est. La séduction-mensonge, où on cache certaines choses de soi, où on embellit certains trucs, ça fonctionne pour une relation courte. Ça ne fonctionne pas pour une relation longue et basée sur des sentiments forts (je suis bien placée pour le savoir puisque j'étais la reine du mensonge, de la dissimulation dans mes relations courtes, et que maintenant que je suis avec quelqu'un que j'aime, j'ai dû dépasser tout ça, m'ouvrir réellement).
Disons que la comparaison de Pierre était bien trouvée : il faut savoir donner envie, comme avec une bande-annonce, et évidemment garder une part de mystère. Mais une fois la séduction passée, si on veut s'investir, il faut accepter de se montrer tel que l'on est...

Je ne crois pas aux "mauvaises ondes", parce que cela voudrait dire : quelque chose d'extérieur à nous, qu'on ne maîtrise pas. Or je pense que ce n'est pas vraiment une question de fatalité, mais bien un sentiment qui nous est propre et qu'on renvoie aux autres. Inconsciemment, bien évidemment, mais c'est là malgré tout. Je me fais souvent la réflexion que j'ai largement plus d'interaction sociale, que je me retrouve plus dans des situations de séduction depuis que ma vie personnelle est plus épanouie. Pourtant, je n'ai pas l'impression d'avoir changé tant que ça, voire pas du tout ; mais il y a forcément un truc qui s'est davantage ouvert, des signaux que j'envoie aux autres qui sont différents.
Beaucoup de personnes vous le diront : on est bien plus dragué quand on est en couple que quand on ne l'est pas, par exemple, et je pense que l'explication est la même que pour Lerêveur. Il s'agit de ce qu'on renvoie de soi, ce qu'on accepte de montrer aux autres, les possibilités d'ouverture qu'on laisse entrevoir. Et si on verrouille tout, même sans le savoir, même sans le faire consciemment, les autres y sont bien sûr très sensibles...
De la même manière, je ne crois pas au hasard du "je ne rencontre que des filles en couple". Ce n'est pas un hasard. Là encore, pour avoir connu ça, je sais que je l'ai cherché, évidemment inconsciemment, mais que j'ai eu tendance à être attirée uniquement par celles et ceux qui n'étaient pas disponibles. Quelque part, c'est très confortable : aucune prise de risque à prendre, puisque rien ne sera jamais possible (rien de sérieux, en tout cas).
Lereveur a écrit :Faire du mystère ? Et avec quoi je vous prie ? Je ne suis pas James Bond, pas plus que le fils secret d'une célébrité, un ET envoyé sur Terre ou que sais - je encore. Je suis un type ordinaire, point.
Déjà, moi, je ne sais pas ce que c'est qu'un "type ordinaire" ; et quand bien même : ce n'est pas parce qu'on n'est pas James Bond qu'on n'a pas une personnalité complexe, de la profondeur, des choses à dévoiler petit à petit, etc. Après, je ne te dis pas de jouer les mystérieux si tu ne le désires pas, ça ne sert à rien, mais dis-toi bien que chaque personne est un mystère en soi. On ne sait jamais vraiment ce qui se passe dans la tête de l'autre, quelles ont été ses expériences, et ça suffit à rendre la personne mystérieuse ou du moins, intéressante à connaître.
par Hyperion
ans
#133286
Lux a écrit:
De la même manière, je ne crois pas au hasard du "je ne rencontre que des filles en couple". Ce n'est pas un hasard. Là encore, pour avoir connu ça, je sais que je l'ai cherché, évidemment inconsciemment, mais que j'ai eu tendance à être attirée uniquement par celles et ceux qui n'étaient pas disponibles.
Justement je trouve que c'est du hasard, même si paradoxalement je n'y crois pas^^. En fait ce que je veux dire, c'est que quand tu tombes amoureuse d'un garçon, tu ne sais pas s'il est pris ou pas au premiers abords et cela quelque soit le garçon qui fait chavirer ton coeur. Donc il y a quand même une sorte de "roulette russe" quelque part: t'appuis sur la détente, il y a rien qui sort, il est libre. Si ça sort, c'est qu'il est pris. Or sur un six coup, il y a une chance sur 5 que le gars soit casé (si je me trompe pas dans les calculs^^).
Ensuite, le fait de "tomber que sur les filles en couple" là aussi j'ai du mal à croire que cela soit inconscient et qu'on le cherche de cette manière. L'amour nous tombe dessus sans qu'on le veuille et qu'on y soit préparé et la fille responsable de ce "coup de foudre", c'est une inconnue pour nous, on ne peut pas savoir d'office qu'elle est prise. Soit elle est soit elle ne l'est pas, c'est le paramètre aléatoire qu'ont en horreur les scientifiques, le côté irrationnel qui remet en cause toute démonstration ou qui malgré tout les pronostics, crée les Miracles..