[Azrael]

Tu ne m'as pas compris, je pense. Ce que je trouve immature, ça n'est pas la procastination, mais le fait d'espérer "qu'on" nous force à chercher ce que l'on veut : pas de responsabilités, du coup...

Bah, dans ce cas-là je ne trouve pas ton message très clair.

D'ailleurs, tu tombe précisément dans l'erreur induise par cette définition courante : qu'est-ce qui te fait dire qu'une personne introvertis a peur des autres ?

Je ne fais pas l'erreur, c'est toi qui interprètes mal : je n'ai jamais dit qu'un introverti devait forcément avoir peur des autres, ou plus qu'un extraverti donné.

En fait, c'est surtout ce genre de chose qui me dérange et me semble incomplet :
Être introverti, c'est être capable de trouver son énergie en soi.
Être extraverti, c'est être tout le temps dépendant de l’extérieur pour avoir de l'énergie.
Où que j'aille, on me présente bien les deux versants avec leurs bons et leurs mauvais côtés (pour l'extraversion on parle d'intérêt ET éventuellement de dépendance), ce qui me laisse penser à une caricature de ce que peut dire Jung.

[Pierre]

@ Azrael, j'avais déjà remarqué combien tu ne supportes pas d'être contredit, mais parfois il faut choisir entre avoir raison ou apprendre des trucs.

[Azrael]

@ Azrael, j'avais déjà remarqué combien tu ne supportes pas d'être contredit, mais parfois il faut choisir entre avoir raison ou apprendre des trucs.

Cela dont tu pourrais être le vrai coupable derrière un tel message, en fait : ni preuve dans le sens de l'accusation, ni argument dans le sens du débat, et c'est le genre de chose qui a tendance à m'ennuyer. Maintenant, tu veux mes impressions à moi? Je trouve parfois tes manières inutilement rabaissantes avec certains forumeurs, et j'ai remarqué ta façon de te poser en professeur. Je me dis parfois que malgré ton intérêt pour la méditation, Buddha ou je ne sais trop tout ce que tu lis et trafiques, tu dois être resté un petit enfant au fond de toi, avec ce grand besoin de reconnaissance ou de bomber le torse. Tu vois, moi aussi je peux pointer du doigt, et avant même d'avoir démontré quoi que ce soit. Et désolé mais contrairement à d'autres, ce que tu aurais pu m'apprendre qui me serait d'une utilité, je cherche encore.

Bref, je n'ai pas l'intention de perdre mon temps à revenir lire ce genre de bêlements. Un autre rouleau :

[Pasta]

Je veux bien croire qu’être introverti comporte des avantages, mais vous n’allez quand même pas me faire croire que ça présente des avantages pour les relations sociales.

Si j’ai bien compris, un introverti va devenir « mollasson » au contact des autres, ce qui à mon avis pose des problèmes au niveau relationnel. Plus généralement, si on est tourné vers soi-même plutôt que d’être tourné vers les autres, ça ne facilite pas les relations sociales.

Quant à Michel, si on suit la logique, une fois passée la barrière de la timidité il serait requinqué et on peut imaginer que les choses seraient plus faciles à partir de là, alors qu’en tant qu’introverti les relations sociales continuent de représenter une « épreuve », ou en tout cas une dépense d’« énergie », même avec des gens avec lesquels on est à l’aise.

[VACN]

C'est une erreur courante, Pasta : la position d'un individu sur le spectre introverti/extraverti n'a rien à voir avec ses capacités sociales. Introverti ne veut pas dire moins sociable. On peut être introverti et avoir le contact facile avec les gens. C'est une question de qualité et de quantité.
Un extraverti privilégie un cercle social plus large ; il peut se satisfaire de relations moins profondes avec plus de gens. Il peut avoir des relations plus développées avec certaines personnes, mais ce ne sont pas celles qui lui sont indispensables.
Un introverti privilégie la profondeur ; il peut se satisfaire de quelques relations, si celles-ci sont assez fortes pour lui. Il peut avoir beaucoup de connaissances, mais ce n'est pas ça qui le rend heureux.

Il n'y a pas une manière d'être social, Pasta, c'est une idée fausse ; on nous fait croire qu'être social c'est obligatoirement avoir beaucoup d'amis, bref, on se focalise sur la quantité. Mais ce sont simplement deux manières différentes d'avoir une vie sociale.

[Pierre]

@Azrael : Tu as totalement raison, il m'arrive de faire le mariole, le cuistre, le malin, et parfois d'être cassant. Ce n'est pas toujours très adroit, sur le moment j'ai souvent l'impression d'être spirituel, je fais ce que je peux. Quand je constate que je n'ai pas été constructif, je regrette un peu. Pour l'avidité de reconnaissance, en revanche, tu te trompes.

Je suis d'accord avec toi, c'est pas faute d'avoir essayé, nos échanges ne donnent pas grand chose de positif, tu as raison, bonne nuit et bon vent.

@Pasta : Bah c'est clair que mon topic est orienté, sinon j'aurais envoyé un lien vers des textes Jungiens. Mais concernant les relations sociales, si je devais choisir de partir en vacances avec un groupe de personnes positionnées dans un extrême, je choisirais sans hésiter des introvertis plutôt que des extravertis. Et je ne pense pas être le seul à avoir cette préférence !

[Nick]

Un introverti privilégie la profondeur ; il peut se satisfaire de quelques relations, si celles-ci sont assez fortes pour lui. Il peut avoir beaucoup de connaissances, mais ce n'est pas ça qui le rend heureux.

Ce point me laisse donc à penser que je serais bien un introverti, je cherche pas spécialement à avoir de nombreuses amitiés ou relations sociales, juste 2 ou 3 personnes avec qui de vrais liens peuvent être construit me suffirait.

Être introverti, c'est être capable de trouver son énergie en soi.
Être extraverti, c'est être tout le temps dépendant de l’extérieur pour avoir de l'énergie.

Par contre je suis à la fois capable de trouver de l'énergie par moi même comme par les autres et inversement

[Azrael]

@Azrael : Tu as totalement raison, il m'arrive de faire le mariole, le cuistre, le malin, et parfois d'être cassant. Ce n'est pas toujours très adroit, sur le moment j'ai souvent l'impression d'être spirituel, je fais ce que je peux. Quand je constate que je n'ai pas été constructif, je regrette un peu. Pour l'avidité de reconnaissance, en revanche, tu te trompes.

C'est surtout que ce n'est pas la première fois qu'on m'oppose ce genre de chose, et c'est aussi ma version que cette impression-là est fausse : en général, je ne suis tout simplement pas convaincu, éventuellement à tort. Si je retourne à récemment sur un autre forum, je trouve bien des gens qui me contredisent, et à qui j'ai laissé le dernier mot sans broncher.

Affirmation discutable. Il y a une différence entre

Moi quelques messages plus haut :

s'il s'avère que ce n'est pas le cas, tu marques un point

[katy81]

Un introverti privilégie la profondeur ; il peut se satisfaire de quelques relations, si celles-ci sont assez fortes pour lui. Il peut avoir beaucoup de connaissances, mais ce n'est pas ça qui le rend heureux.

je suis tout à fait d'accord sur ce point, et ajouterai qu'un introverti à besoin de s'isoler, il ne ressent pas le besoin d'avoir foule autour de lui, ni même d'être admiré. je me sens totalement dans cette description, pourtant j'aime parler et m'ouvrir socialement aux gens que je croise et rencontre.

Si j’ai bien compris, un introverti va devenir « mollasson » au contact des autres, ce qui à mon avis pose des problèmes au niveau relationnel. Plus généralement, si on est tourné vers soi-même plutôt que d’être tourné vers les autres, ça ne facilite pas les relations sociales.

ce n'est pas un besoin en soi d'être en contacte avec les autres, ni de trouver de l’énergie en eux, je dirai qu'il se suffit à lui même, ça pose problème si l'introversion est couplée à la timidité. Un introverti lors d'une soirée ne va pas rester dans son coin spécifiquement, s'il est en plus timide c'est pour lui un véritable calvaire.
il faut aussi prendre en compte tout un tas d'autres paramètres le contexte, l'état d'esprit dans lequel on est etc...
En tant qu'introverti parfois j'ai besoin de m'isoler pour me ressourcer, et d'autre moment j'aime aller plus vers les autres, socialement parlant partager est un plaisir. Les timides ne trouvent aucun plaisir à se dévoiler ni même à se confronter aux autres. La timidité est à mon avis un "handicap" social, et que l'on subit.

[Pierre]

Mais d'où vous vient cette idée que la timidité est pire pour un introverti que pour un extraverti ?
La peur des autres provoque la souffrance et l'isolement chez tout le monde. Sauf que l'extraversion donne à la solitude un pouvoir beaucoup plus grand de mélancolie et de dépression. Envier une telle situation, c'est du nombrilisme

J'ai surtout l'impression que vous persévérez dans cette confusion introverti = timide, qui induirait alors qu'un introverti timide serait deux fois plus timide.