Le harcèlement de rue est un problème.
Mais là encore, ce n'est pas parce-qu’une minorité racailles (souvent des ados) harcèlent les gens -pas que les femmes- dans les stations de metro et Rer, qu'il faille généraliser à l'ensemble des hommes.
J'ai vécu en banlieue, moi aussi j'ai subit les même: tentatives de vol, provocations et menaces.
J'aurais été une femme, j'aurais eu droit à des remarques graveleuses; à la place j'ai eu le droit aux menaces de morts.
Ce qui est frappant c'est quand on regarde les statistiques sur les violences, ce sont les hommes les premières victimes des violences.
Mais comme ce sont aussi des hommes qui forme la majorité des agresseurs et bien .. "ça ne compte pas" aux yeux des féministes ! C'est comme faire une soustraction pour elles.
Et on avance l'idée que ce sont les femmes qui en souffrent le plus.
La violence n'est pas lié au sexe.
On vous fait croire par des manipulations statistiques que c'est le cas, mais en réalité il y a une équivalence entre les hommes et les femmes.
Les femmes violentes "expriment" leur violence différemment des hommes, elles font appellent au chantage et à la manipulation; les hommes violents font plus souvent usage de la violence physique, qui elle est plus visible et plus facilement quantifiable.
Il y a également une perception de degré dans la violence qui est différente et qui fausse les questionnaires: par exemple, quand une femme est prise par le bras, elle considère le geste comme une violence, ce qui n'est pas le cas des hommes.
Il est donc très facile de grossir les chiffres sur la violence, en mettant sur le même plan les agressions physique et les agressions psychologiques, tout en tournant les questions autour de la perception et du ressenti des victimes.
Il y a 20 ans déjà on dénonçait ces méthodes frauduleuses qui ont battis la perception de la violence qu'on a aujourd'hui:
https://www.lexpress.fr/culture/livre/1 ... 18757.html
8,3% des femmes seraient victimes de harcèlement sexuel Iacub et Le Bras donnent pour exemple «l'indice global de harcèlement sexuel» dans l'espace public, et observent que, pour le calculer - 8,3% des femmes en seraient victimes - les auteurs de l'enquête ont additionné, notamment, le fait d'être suivie dans la rue, des «avances sexuelles» non définies, des «pelotages» et des «viols». D'autre part, ils ont entretenu la confusion autour de mots qui, comme «harcèlement» ou «violences conjugales», ont un sens commun distinct de sa définition pénale. Voilà comment on prépare, suggèrent les deux chercheurs, «l'ajustement de la notion juridique sur le sens commun». C'est ce qui s'est passé avec la création du délit «insaisissable» de harcèlement moral, à la suite d'une campagne d'opinion, et l'élargissement aux collègues du délit de harcèlement sexuel. Autre critique: pour aborder les violences conjugales, l'Enveff mélange allègrement les actes physiques et les pressions psychologiques. Ce qui permet de présenter un «indice global» confortable:
10% des femmes se déclarent victimes de violences conjugales. Tant pis si, dans ce pêle-mêle, on retrouve mélangés des insultes répétées, du chantage affectif, du harcèlement moral, d'autres «pressions psychologiques» et des violences physiques et sexuelles.
Pour ce qui est du résultat sur l'opinion, il y a un documentaire "pied de biche"qui a été fait il y a 20 ans au canada qui montre bien les conséquences du matraquage médiatique sur la perception de l'opinion publique autour de la violence:
-Invisibilisation complète de la violence féminine.
-Surévaluation de la violence masculine.
https://www.youtube.com/watch?v=HfnoKas71_0&t=290s
Et ça c'était il y a 20 ans, avec des études sur lesquelles se sont appuyés les politiques pour lancer leurs mesures de luttes contre les violences faites aux femmes; alors qu'on savait qu'elles étaient faussés et que leur méthodologie était discutable.
Aujourd'hui, l'espace médiatique est saturé par les mouvements féministes et il est quasiment impossible de critiquer les études actuelles sans se faire agresser sur les réseaux sociaux.
Pourtant on continue de dire qu'il y a des progrès mais que c'est lent ... quels progrès au final? Quand en 2018 Dehass déclare que un homme sur deux ou trois est un agresseur.
On nous dit que tout s'améliore mais on nous sort des déclarations et des résultats pire qu'il y a 20 ans.
. Et toi, Agnos, combien de fois tu t’es fait harceler ? Je crois qu’on a plus de chance de se faire harceler par des hommes que par des femmes, meme en etant homme. Pour ma part, dans mon enfance et ma jeunesse ce sont juste des hommes qui ont eu des gestes/mots déplacés.
J'ai été plus souvent agressé par des femmes que par des hommes.
Mais c'est particulier, car ma mère était l'auteure principale de ces violences que j'ai subit au quotidien dans ma "jeunesse".
Pour ce qui est des "gestes déplacés" (à caractères sexuelle), ce sont toujours les femmes qui en ont eu à mon égard.
Que ce soit dans ma jeunesse ou après.