[traviata]

Compte tenu du statut beaucoup plus strict du respect de la législation sur l"alcool au volant, c'est assez facile de dire qu'on ne boit pas car on conduit après. Je bois très peu, certes je ne suis pas dans un contexte "djeuns" où il est de bon ton de se bourrer la gueule pour se bourrer la gueule, plutôt dans un cercle plus âgé où on apprécie le bon vin, au final dans les deux cas, quand tu refuses de boire tu passes pour le coincé de service qui refuse les plaisirs de la vie. Mais maintenant les gens savent que j'apprécie un verre par ci par là, et que si je refuse c'est pour d''autres raisons.

[Believe]

Ayant grandi avec une mère alcoolique, je comprends tout à fait ton point de vue, j'ai longtemps éviter de boire de l'alcool. Maintenant je peux boire un peu si je suis avec des amis mais je pense que je ne pourrai jamais arriver jusqu'au stade d'être saoule et de toute façon je ne veux pas. J'ai mis du temps à comprendre que ce n'est pas parce que je vais boire un verre que moi aussi je vais finir alcoolique.
J''ai aussi une amie qui lors de certaines soirées décide parfois qu'elle ne boira du tout d'alcool, et les autres personnes présentes font toujours quelques remarques mais en général, ils laissent tomber et ça ne nous empêche de profiter du moment aussi.

[Lereveur]

Je ne bois pour ainsi dire jamais, juste un peu de cidre (Bretagne + crêperie), et encore. Les remarques plus ou moins fines, je les ai eu et je les ai encore de temps en temps, bla bla austère qui ne sait pas ce qu'il rate, etc.

Mais je n'en démords pas, n'ayant aucun plaisir à consommer ce genre de chose, malgré les petits essais auquel j'ai gentiment consenti au fil des années.

Et je peux affirmer catégoriquement qu'on n'est pas obligé de boire pour être quelqu'un de cool.

[Ichor]

J'ai mis du temps à comprendre que ce n'est pas parce que je vais boire un verre que moi aussi je vais finir alcoolique.

Il faut tout de même boire beaucoup avant de devenir alcoolique autrement je le serais déjà (cette dépendance me fait horreur, c'est viscéral).
Je peux me passer de boire pendant des semaines mais j'évite tout de même de stocker des bouteilles chez moi.

Encore que, à la suite d'une soirée annulée, j'ai une bouteille de Merlot dans un placard et je me suis promis de ne l'ouvrir que si je ne suis pas seul à boire. J'aurais bien une occasion avant la fin de l'année d'en boire un verre :)

Les gens ne boivent pas seulement d'alcool pour avoir une modification (même légère) de leur humeur du moment, il y a le goût, sucré pas sucré comme pour le chocolat il y a une variété de saveurs et il est difficile d'en faire le tour.

Par ailleurs, je pense qu'il y a des gens sur le forum qui sont paniqués à l'idée que le contrôle qu'ils exercent (ou croient exercer) sur eux-mêmes se fissure un peu, temporairement, parce qu'ils auront bu de l'alcool (l'alcool à petites doses désinhibe)

[SnapBack]

Cette volonté de garder le contrôle, c'est aussi un traumatisme.
Un réflexe de survie, de défense car je porte des cicatrices de ce que j'ai subi. Je tolère quand les gens prennent leur apéritif car ça reste leur choix, leur vie après tout. Mais moi... J'ai eu énormément de mal à digérer ce qu'on m'a fait subir sous l'influence de l'alcool.

Quand certaines personnes ont des problèmes avec l'alcool, ils empiètent sur la vie des autres, disent des méchancetés dans leur état second qu'ils ne s'en souviendront plus une fois décuvés et ça, c'est particulièrement rageant pour celui qui se prend tout en pleine gueule. C'est tout cet ensemble de mésaventures qui fait que ça ne m'intéresse pas et que je pense "bloqué" jusqu'à ma fin.

J'ai fait des efforts pour discerner la tolérance au choix de vie personnelle. Ce n'est parce que j'adopte une vision qu'elle est idéale pour chacun et c'est un amalgame que je fais souvent sur beaucoup de thèmes, dont certains ont été débattu sur ce forum.

J'essaye de m'améliorer chaque jour.

[Ichor]

Quand certaines personnes ont des problèmes avec l'alcool, ils empiètent sur la vie des autres, disent des méchancetés dans leur état second qu'ils ne s'en souviendront plus une fois décuvés et ça, c'est particulièrement rageant pour celui qui se prend tout en pleine gueule. C'est tout cet ensemble de mésaventures qui fait que ça ne m'intéresse pas et que je pense "bloqué" jusqu'à ma fin.

Je vois ce que tu veux dire.

Je me suis soulé la première fois j'avais 16 ans, une vraie soulographie et j'ai malheureusement recommencé à de nombreuses reprises. L'un des trucs les plus stupides que j'ai fait, influencé par les autres.

D'autant plus stupide, que je me souviens on se réunissait à 3 chez un ami, nous étions 2 à boire le troisième n'a jamais bu une goutte d'alcool (et bien des années après il ne buvait toujours pas, l'alcool le dégoute).

La sensation d'ivresse (et je perdais un peu le contrôle sur moi-même) était agréable au début mais la fin de soirée était épouvantable pour ceux qui savent ce que je veux dire.

[Libertia]

Par ailleurs, je pense qu'il y a des gens sur le forum qui sont paniqués à l'idée que le contrôle qu'ils exercent (ou croient exercer) sur eux-mêmes se fissure un peu, temporairement, parce qu'ils auront bu de l'alcool (l'alcool à petites doses désinhibe)

Ahah ça me rappelle la première fois que j'ai bu de l'alcool (17-18 ans, j'étais pas en avance non plus). J'avais super peur de dévoiler au mec qui me plaisait que je voulais sortir avec lui du coup j'osais pas boire autant que je le voulais.
Depuis j'ai bien compris que je controlais quand même mes faits et gestes. :boulet:

[Ichor]

Depuis j'ai bien compris que je controlais quand même mes faits et gestes.

Pour perdre la mémoire de ce qu'on a fait la veille en buvant, il faut boire souvent et beaucoup à mon humble avis.
Quand je dis beaucoup c'est beaucoup. Celui qui n'a pas cette "endurance" (qui s'acquiert par de nombreuses répétitions), se voit rappeler assez rapidement par son corps qu'il a trop bu (je vous passe les détails). Quand ton corps ne te rappelle plus que tu as bu beaucoup trop cela commence à être inquiétant.

[Libertia]

Je n'ai pas du tout parlé de perte de mémoire, c'est encore autre chose.

[Ichor]

Je n'ai pas du tout parlé de perte de mémoire, c'est encore autre chose.

Quand le lendemain tu ne te souviens pas de ce que tu as fait la veille, le dogme du contrôle sur soi en prend un coup non?