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par Marie81
ans
#165575
Cette question s'adresse surtout aux trentenaires (et plus) parce que je pense qu'on a une notion différente quand on est plus jeune... Quel est votre rapport au temps qui passe ?

Je veux dire : avez-vous conscience de vieillir ? De changer, d'évoluer ?

Moi, non, pas du tout. Dans ma tête, dans mon mode de vie, dans mes préoccupations, dans mes centres d'intérêt, je n'ai pas changé depuis l'adolescence, voire même depuis l'enfance. C'est sûrement bizarre, mais c'est comme ça !! Je SAIS que je vieillis, je sais que mes parents vieillissent (étrangement j'en ai pris conscience...depuis que j'ai mon chien. Ne rigolez pas. Evidemment je le savais avant, mais ça me semblait quand même très abstrait...) mais moi, j'ai du mal à me voir vieillir. Pas dans le sens "je refuse" mais dans le sens où il me semble que je n'ai aucune préoccupation vraiment adulte. D'accord, je travaille depuis longtemps, d'accord, je suis propriétaire et je paie des impôts, d'accord, je dois remplir le frigo et organiser mon quotidien...mais à côté de ça mon mode de vie fait que je n'ai aucune activité adulte... Je regarde mes séries favorites, comme quand j'avais dix ans. Je m'amuse avec mes ordis, comme quand j'avais dix ans. Je m'évade dans les livres, comme quand j'avais dix ans. Je fais des puzzles, comme quand j'avais dix ans. Enfin voilà quoi...

Du coup je pense aussi que ma VT est d'une certaine façon une suite logique : ça a beau intriguer les enfants, la sexualité, ça reste une affaire d'adulte. Et moi, je ne me vois pas comme pleinement adulte...

Je précise que physiquement je ne fais pas très vieille non plus, il n'est pas rare qu'on me demande comment vont les études... Dernièrement un lycée (qui avait quand même besoin de lunettes, je crois !) a cru que j'étais une camarade de classe... Ca s'atténue un peu vu que mes cheveux grisonnent déjà mais je n'ai pas de rides, aucune trace de vieillissement, et pourtant je n'ai jamais mis l'ombre d'un soin anti-âge !!

Bref, ça vous parle ou pas ? Vous vous situez comment par rapport à ça ?
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par opus41
Homme de 55 ans non vierge
#165576
Tu es atteinte du syndrome de Peter Pan ? ( et je suis sérieux , pour une fois je déconne pas ) . ton message sonne comme une interrogation sur toi même. Sinon oui en effet , c'est pas parce qu'on vieillit qu'on ne se sent pas jeune dans sa tête. C'est assez courant malgré tout. Responsabilités ou pas. Mais ( et j'en parlais encore ce matin à ma collègue) il vaut mieux éviter parfois de trop regarder en arrière. Je me sens pas forcément adulte non plus (même si je prend plus ma vie en main qu'avant où je ne sortais pas ) pas un boulot très rémunérateur ( qui m'empêche d'avoir la sécurité dont j'ai toujours rêvé) , pas d'"indépendance" vu que je vis avec ma mère ; pas de conjointe , pas d'enfant ( qui structure une vie comme évoqué justement par Rooter) . Un moral et un mental qui est limite sauf des passages plus positifs même si j'aime déconner avec mes collègues ( quand je me sens - comme un clown qui se cache ) . Je fais aussi pus jeune que mon âge ( mais c'est de famille ) .... Le temps passe , c'est sur , et il faut faire en sorte de ne pas trop le regarder passer mais d'agir . En s'y prenant avant 45 ans , ça aurait été mieux quand même . Alors les jeunes (lol) , réfléchissez et agissez .... ;-)
par Marie81
ans
#165578
Pas vraiment une interrogation, juste une constatation.

Petite, je me suis sentie en décalage car très "vieille" dans ma tête, trop sage, trop consciente de la réalité de la vie, sans qu'il ne me soit rien arrivé pour ça... je suis juste "née vieille", comme je dis ! L'insouciance des gamins, la capacité à s'amuser en faisant des bêtises, tout ça, je n'ai pas connu, et si on voulait me le faire connaître je me braquais...

Adulte, je ne me sens pas comme telle. Je me sens comme quand j'étais gamine, mais le paradoxe c'est que je reste "vieux jeu" pour la majorité des gens de mon âge (voire plus vieux !) et "trop gamine" de par mon mode de vie. J'ai une très bonne situation, sans rien avoir fait pour ça, j'ai juste eu du bol de pouvoir creuser ma place dans la fonction publique, d'obtenir un poste à responsabilités sans avoir la moindre qualification pour ça, d'avoir les primes qui vont avec, et d'avoir pu acheter un appartement à un âge où beaucoup galèrent financièrement... Sur le papier je suis très adulte, je gère très bien mon argent, je suis très à l'aise dans les démarches du quotidien, mais dans la vie de tous les jours, je fuis les responsabilités (en avoir au boulot m'arrange et ne me pose aucun souci, mais je ne veux aucune responsabilité dans ma vie personnelle !!) et j'ai des attitudes très gamines pour gérer mes journées. Genre pour jouer à la console trois heures durant le soir, je saute sur le chiffon à poussière et l'aspirateur pendant ma pause déjeuner, comme une gamine qui bâclerait ses devoirs le midi pour pouvoir faire mumuse le soir. ;)

En fait mon inquiétude par rapport au temps qui passe, c'est surtout de savoir qu'un jour je serai vraiment seule, que je n'aurai personne pour m'aider en cas de coup dur (même si 99% du temps je ne demande aucune aide à mes parents, je suis du genre à "oublier" d'encaisser les chèques qu'ils me font pour les fêtes...) et que je n'aurai vraiment, mais vraiment plus de lien social autre que celui, très factice et très pesant, du travail... En gros j'aimerais bien sortir de ma logique solitaire mais uniquement pour être sûre d'avoir quelqu'un pour prendre le relais et s'occuper de moi le moment venu. Logique de petite fille unique qui a toujours vécu en égoïste, je suppose ! Ce n'est pas spécialement brillant, et du coup ça m'incite à penser qu'il vaut mieux que je ne tente rien, parce que bon, quand même, c'est très très bancal et très malsain...
par Simbad
ans
#165579
Je ne suis pas trentenaire mais ce que tu racontes me parle dans un certain sens. Je me sens toujours le même depuis une éternité, j'aime les mêmes choses, je déteste les mêmes choses... et je ne me suis jamais vraiment senti adulte (cela dit, "activités d'adulte" ne veut pas dire grand chose pour moi). Et d'un autre côté, je suis aussi "vieux jeu", d'ailleurs mon frangin m'a dit une fois que "à vingt ans j'étais déjà un trentenaire".
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par Nick
Homme de 43 ans vierge
#165586
Pour ma part, je me sens souvent comme un gamin dans ma tête et de pas vraiment avoir évoluer, même si des choses ont pu changé dans mon comportement.
Physiquement ça doit se voir un peu plus mais ça peut aller.
Après je me rends bien compte que le temps passe, que je le laisse s'échapper et que j'ai de moins en moins de chance de pouvoir y remédier.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#165587
Marie81 a écrit :Cette question s'adresse surtout aux trentenaires (et plus) parce que je pense qu'on a une notion différente quand on est plus jeune... Quel est votre rapport au temps qui passe ?

Je veux dire : avez-vous conscience de vieillir ? De changer, d'évoluer ?
Sachant que j ai 30 ans aujourd hui (mais ne le dis à personne :kissing_closed_eyes:), je vais tout juste pouvoir répondre :smile: Et oui j ai conscience de vieillir.

Je pense qu être dans son coin favorise l impression de rester enfant, tout comme se voir enfant incite à rester dans son coin, ce qui rend difficile de démêler la cause de la conséquence. En voyant des adultes se rapprocher, faire des choses qu on ne fait toujours pas, parler de sujets qui ne nous intéressent toujours pas mais sonnent "adulte", comment ne pas se sentir enfant? Cela dit, il y a des domaines qui simplement ne nous intéressent pas, la maturité n est pas forcément en cause.

La société nous impose SA vision de l adulte, tout comme elle nous impose l idée du mâle viril et autres. Qu est ce qu un adulte, s informer de la politique chaque jour, fonder une famille comme tout le monde, ne plus jouer au jeu vidéo parce que des ignorants disent que c est pour les gamins, n avoir plus de temps pour soi? Non, moi une femme contente d avoir des heures devant elle pour jouer (car bâclant son aspi :yum:), je trouve ça très rafraîchissant, pour ne pas dire plus. En vieillissant la plupart des gens deviennent trop sérieux, se prennent trop au sérieux, se "conformisent" c est triste non?

Pour moi, se comporter en adulte, c est plus une question de choix lucides, de bien et de mal, de ne plus faire de bêtises qu on aurait faites plus jeune. Il y a peut être quand même une progression générale de tes réactions, de ta pensée, des choses que tu ferais autrement? Pour ma part excepté le physique, c est la première chose qui m assure que j ai vieilli.

Et alors que j ai toujours le même genre de loisirs, qu il y a des titres que j aimais gamin et que j aimerai toujours, d autres n ont plus le même attrait avec l âge. On repère plus facilement les défauts, la limitation de la plupart des oeuvres ciblant aussi le jeune public (mais ça aussi c est subjectif, et beaucoup de femmes gardent une attirance pour le "mignon" :sweat_smile:).

Sinon, au sujet des années qui passent, je suis le genre à souvent s imaginer le temps qu il lui reste à vivre, quel pourcentage s est déjà consumé... :relieved:
Marie81 a écrit :En gros j'aimerais bien sortir de ma logique solitaire mais uniquement pour être sûre d'avoir quelqu'un pour prendre le relais et s'occuper de moi le moment venu. Logique de petite fille unique qui a toujours vécu en égoïste, je suppose ! Ce n'est pas spécialement brillant, et du coup ça m'incite à penser qu'il vaut mieux que je ne tente rien, parce que bon, quand même, c'est très très bancal et très malsain...
Doutes tu à ce point que vivre avec quelqu un, être proche de quelqu un pourrait t être agréable? Ca n impose pas forcément de grandes renonciations, tu sais. A ton départ de chez tes parents, te retrouver seule n a pas créé de vide à l époque? Tu dis qu il est difficile de regretter ce que tu ne connais pas, que tu te mets peut être une barrière étant VT, pourquoi alors ne pas essayer de connaître?
par Marie81
ans
#165590
Simbad a écrit :Je ne suis pas trentenaire mais ce que tu racontes me parle dans un certain sens. Je me sens toujours le même depuis une éternité, j'aime les mêmes choses, je déteste les mêmes choses... et je ne me suis jamais vraiment senti adulte (cela dit, "activités d'adulte" ne veut pas dire grand chose pour moi). Et d'un autre côté, je suis aussi "vieux jeu", d'ailleurs mon frangin m'a dit une fois que "à vingt ans j'étais déjà un trentenaire".
Voilà, c'est l'idée... J'ai l'impression d'avoir la même personnalité et les mêmes attentes qu'à douze ans.

Ado, je n'avais aucun métier de rêve (je disais que je voulais être prof...mais c'était faux, ça me permettait juste d'acheter l'indulgence de mes profs en début d'année, lol)... Je voulais juste trois choses : un boulot stable avec la sécurité de l'emploi, un toit à moi, un chien. J'ai tout ça depuis 5 ans. Du coup je considère avoir réussi ma vie, avoir atteint tous mes objectifs...

Et j'ai souvent eu le droit à "pffff ce que tu peux être vieille toi"... D'autant que je n'ai jamais été "jeune". Dans le sens faire la fête, s'amuser, vadrouiller avec ses amis, écouter la musique à fond la caisse, enfin je ne sais même pas ce que c'est qu'être jeune en fait ! :) Je n'en ai pas été empêchée (beaucoup pensent que mes parents m'ont brimée, ils ont essayé de faire tout le contraire...) mais je n'en ai jamais eu besoin...
Nick a écrit :Pour ma part, je me sens souvent comme un gamin dans ma tête et de pas vraiment avoir évoluer, même si des choses ont pu changé dans mon comportement.
Physiquement ça doit se voir un peu plus mais ça peut aller.
Après je me rends bien compte que le temps passe, que je le laisse s'échapper et que j'ai de moins en moins de chance de pouvoir y remédier.
Disons que quand on a un fonctionnement qui nous convient (je ne sais pas si c'est ton cas mais en tout cas je sais que c'est le mien) c'est difficile de s'imaginer tout chambouler pour...quoi, là est la question. Je sais qu'il est nettement trop tard pour que je devienne brusquement sociable, que j'ai envie d'avoir plein d'amis et de sortir tout le temps, ou de recevoir des gens chez moi. Je n'en suis plus capable, je doute même de l'avoir été un jour... Du coup je sais que le temps passe, je sais qu'il renforce mes "travers" et...au fond, je ne suis pas sûre que ça m'inspire grand chose...
Azrael a écrit :
Marie81 a écrit :
Pour moi, se comporter en adulte, c est plus une question de choix lucides, de bien et de mal, de ne plus faire de bêtises qu on aurait faites plus jeune. Il y a peut être quand même une progression générale de tes réactions, de ta pensée, des choses que tu ferais autrement? Pour ma part excepté le physique, c est la première chose qui m assure que j ai vieilli.

Et alors que j ai toujours le même genre de loisirs, qu il y a des titres que j aimais gamin et que j aimerai toujours, d autres n ont plus le même attrait avec l âge. On repère plus facilement les défauts, la limitation de la plupart des oeuvres ciblant aussi le jeune public (mais ça aussi c est subjectif, et beaucoup de femmes gardent une attirance pour le "mignon" :sweat_smile:).

Sinon, au sujet des années qui passent, je suis le genre à souvent s imaginer le temps qu il lui reste à vivre, quel pourcentage s est déjà consumé... :relieved:

Doutes tu à ce point que vivre avec quelqu un, être proche de quelqu un pourrait t être agréable? Ca n impose pas forcément de grandes renonciations, tu sais. A ton départ de chez tes parents, te retrouver seule n a pas créé de vide à l époque? Tu dis qu il est difficile de regretter ce que tu ne connais pas, que tu te mets peut être une barrière étant VT, pourquoi alors ne pas essayer de connaître?
(ah, ça me rassure, moi aussi je pense régulièrement au temps qu'il peut me rester à vivre, avec des calculs savants genre "vu que je ne fume pas, que je fais ci, que je fais ça"... :sweat_smile: )

En fait le truc c'est que je n'ai jamais fait de bêtises jeune. Pas d'abus, pas de dépassement des limites, pas de contournements des règles, pas de désobéissance, rien de rien. Du coup... :confused:

Et j'ai toujours pensé en adulte. A 9 ans j'ai refusé de noter sur la "liste au père Noël" (auquel je ne croyais plus) l'ordinateur qui me faisait envie. Quand mes parents l'ont remarqué (j'ai su après que ma grand-mère, gravement malade; voulait absolument m'en payer un à l'époque) et m'ont demandé pourquoi, j'ai répondu : "parce que ça coûte trop cher". C'est une anecdote très révélatrice du genre de gamine que j'ai été...

Comme je l'ai dit, il n'y a eu aucune influence parentale là-dessus, mes parents ont été montré du doigt dès le primaire à cause de mon comportement "à part" mais ils n'ont jamais, jamais eu la moindre responsabilité. Mon père aurait été près à venir me chercher à 3 heures du matin tous les dimanches soirs si j'avais voulu faire la bringue. Ma mère n'aurait jamais dit non si j'avais invité des camarades à la maison. J'ai eu beaucoup de liberté gamine, je pouvais faire ce que je voulais, regarder la télé jusqu'à minuit en été sans qu'on vienne me dire d'aller au lit, rester toute seule le dimanche matin dès 8/9 ans (d'un autre côté s'ils voulaient que je sorte avec eux je hurlais à la mort et je me rendais malade, déjà à l'époque je détestais sortir...)... Ils ont essayé de me "forcer" à socialiser, ça n'a jamais pris.

Pour répondre à ta question, bizarrement non, quand je suis partie chez mes parents (tardivement, j'étais payée au lance-pierres et je ne voulais absolument pas d'une location, donc j'ai attendu 2009 et un passage en CDI temps plein pour acheter...trois mois après la signature du CDI ! J'avais 28 ans. J'aurais adoré partir plus tôt, mais va donc vivre avec 839 euros par mois !) c'est passé comme une lettre à la poste... Ma mère m'avait dit : "tu verras, tu auras forcément envie de te faire des amis, tu vas trouver ça triste la vie toute seule". Elle m'a d'ailleurs acheté des tas de verres et d'assiettes, j'ai de quoi inviter le quartier. Moi, je m'étais fait d'horribles films, je me voyais seule le soir, angoissée, triste, pleurant, suppliant pour revenir à la maison... Mouais mouais mouais. Dès le premier soir j'ai trouvé ça absolument génial. Pas un soupçon d'angoisse ou de tristesse, rien de rien. Là j'envisage très sérieusement de revendre mon appartement pour m'acheter une maison. Parce que j'en ai un peu marre de supporter les aller et venue des voisins (et pourtant j'habite une toute petite copropriété, mais en plein centre-ville piétonnier... ça reste trop "agité" pour moi...)...

Après je ne peux pas imaginer que ce serait "agréable" d'être proche de quelqu'un. Je ne dis pas que ce serait forcément désagréable, mais disons que je n'arrive pas à voir les avantages que ça me procurerait...
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par Nick
Homme de 43 ans vierge
#165592
Marie81 a écrit :Disons que quand on a un fonctionnement qui nous convient (je ne sais pas si c'est ton cas mais en tout cas je sais que c'est le mien) c'est difficile de s'imaginer tout chambouler pour...quoi, là est la question. Je sais qu'il est nettement trop tard pour que je devienne brusquement sociable, que j'ai envie d'avoir plein d'amis et de sortir tout le temps, ou de recevoir des gens chez moi. Je n'en suis plus capable, je doute même de l'avoir été un jour... Du coup je sais que le temps passe, je sais qu'il renforce mes "travers" et...au fond, je ne suis pas sûre que ça m'inspire grand chose...
Pendant longtemps mon fonctionnement me convenait, en dehors des obligations, je ne sortais pas ou seulement pour aller au ciné, mais tout seul. Mais depuis 3 ans voire un peu plus, j'ai eu envie de plus (sans doutes parce-que je m'étais attaché à quelqu'un à force d'échanger avec) et du coup cette sensation de vide ou de manque s'est faite plus ressentir.
Après je sais que je pourrais pas changer du tout ou tout et certains défauts et habitudes ne pourront pas s'effacer.

Par contre, je viens juste de passer le cap des 35 ans, et bizarrement ça m'a fait ni chaud ni froid, alors qu'il y a encore qques semaines, je me sentais au "fond du trou"; je sais pas si c'est parce-que les qques sorties que j'ai pu faire récemment m'ont booster ou que je suis en train de tourner la page au sujet de la dernière fille en date.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#165593
Marie81 a écrit :(ah, ça me rassure, moi aussi je pense régulièrement au temps qu'il peut me rester à vivre, avec des calculs savants genre "vu que je ne fume pas, que je fais ci, que je fais ça"... )
Ahah, mais savais tu que manger 5 carottes par jour diviserait par 2 le risque de cancer! :innocent:
Marie81 a écrit :En fait le truc c'est que je n'ai jamais fait de bêtises jeune. Pas d'abus, pas de dépassement des limites, pas de contournements des règles, pas de désobéissance, rien de rien. Du coup...
Après même sans avoir commis de bêtises on peut évoluer, jeune il peut arriver qu on manque de respect sans trop faire gaffe, qu on réagisse mal par manque d expérience, même en ne faisant de tort qu à soi même, etc. Bah pour l ordi, j avoue que moi même je n aurais pas osé demander (en tout cas dès que je n ai plus cru au Père Noel, c est sûr que si tu penses que ça tombe du ciel :sweat_smile:).

Dans tous les cas, même avec des parents sympas, généralement ça reste différent du petit ami, rares ceux mécontents de les quitter...
Marie81 a écrit :Après je ne peux pas imaginer que ce serait "agréable" d'être proche de quelqu'un. Je ne dis pas que ce serait forcément désagréable, mais disons que je n'arrive pas à voir les avantages que ça me procurerait...
Et bon, je ne sais que dire, une présence, un réconfort quand ça ne va pas, de l affection la découverte éventuelle du sexe, quelqu un à qui parler? Là tu vois peut être mal ce que ça apporte, mais d un autre côté, vois tu mieux comment ça va être sans les parents, quand le boulot ce sera fini (même si ce n est pas pour demain)? Car même en se suffisant du minimum, entre voir des gens 40h presque toutes les semaines, et des années de presque entière solitude, il y a un fossé significatif (je le vois très bien quand je suis en vacances et ne sors pas, et encore ça ne se compte qu en semaines...). Bien sûr, être avec quelqu un pour le seul avantage (j imagine que tu as quand même un autre lien avec tes parents, preuve que tu peux t attacher?), ou donner trop d espoir avant d être fixée, ce n est pas très sain. Mais au final, j ai l impression que tu ne sais pas trop ce qui pourrait se produire, et il n y a qu un moyen de savoir ça en tâtonnant.
par Tyrus
ans
#165597
Nick a écrit :Pour ma part, je me sens souvent comme un gamin dans ma tête et de pas vraiment avoir évoluer, même si des choses ont pu changé dans mon comportement.
Physiquement ça doit se voir un peu plus mais ça peut aller.
Après je me rends bien compte que le temps passe, que je le laisse s'échapper et que j'ai de moins en moins de chance de pouvoir y remédier.
Décidément Nick tu exprime une fois encore complètement mon ressenti.
J'ai clairement c'est impression de gamin dans un corps d'adulte. Je dirais pas qu'il s'agit d'un refus d'évoluer, plutôt la difficulté de le faire, du mal à trouver sa place dans ce monde et se sentir totalement inutile finalement
Voilà :sweat_smile:
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