[Florent]

Marie, si tu aimes tant la solitude que ça, pourquoi t'es-tu inscrite sur ce forum ?
Pour parler de la VT, de tes loisirs, de ta vie, de la vie des autres, bref pour échanger avec des gens, non ?
Comme quoi, tu n'aimes peut-être pas la solitude autant que ça (et c'est bien normal).


Pour ma part, par rapport au temps qui passe, je suis un mec passéiste et donc pas bien dans son époque (je n'écoute pratiquement que des groupes des années 90, je passe mon temps sur des sites genre coup-de-vieux, je kiffe les jeux vidéo 8 bits, hier soir je me suis regardé les "Animaniacs" et ce soir je compte me regarder "Les Zinzins de l'Espace"). Bref mes passions découlent beaucoup des années 90, ce qui est bizarre vu que j'étais plus malheureux à cette époque que maintenant, mais j'avais quand même quelque chose de fondamental que j'ai perdu au fil du temps : l'Espoir. L'Espoir qu'un jour ça changera. L'Espoir qu'un jour la roue tournera. Et puis aussi, à cette époque, je pouvais m'émerveiller de mille choses, je n'avais pas cette aigreur qui fait qu'aujourd'hui tout me lasse très vite. Plus que l'époque en elle-même, je crois que c'est vraiment cet Espoir que je regrette vraiment.
Mais en contrepartie, malgré mon aigreur, je suis resté aussi très gamin. Je collectionne les Fantômette de la Bibliothèque Rose (le personnage de Ficelle me fait mourir de rire d'ailleurs), je collectionne les vieux Picsou Magazine/Mickey Parade/Journal de Mickey, j'ai un paquet de romans jeunesse, et je suis aussi très gamin IRL (par exemple, je peux envoyer une boulette de papier sur une personne et faire genre "qui a fait ça ?", ou tapoter l'épaule de quelqu'un par derrière et vite me cacher, ou cacher la chaussure d'une nana quand elle est déchaussée, enfin ce genre de trucs "gamins" quoi. Bien sûr, je ne fais ça qu'à celles et ceux que ça ne dérange pas).

[Marie81]

Marie, si tu aimes tant la solitude que ça, pourquoi t'es-tu inscrite sur ce forum ?
Pour parler de la VT, de tes loisirs, de ta vie, de la vie des autres, bref pour échanger avec des gens, non ?
Comme quoi, tu n'aimes peut-être pas la solitude autant que ça (et c'est bien normal).
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Figure-toi qu'en fait je vais me desinscrire... Je me suis inscrite en pensant que ma VT etait une conclusion logique de la vie solitaire que je mène, et je pensais que beaucoup de VT seraient comme moi. Or il s'avère que ce n'est pas du tout le cas, et je ne me retrouve pas dans cette recherche du partenaire idéal. Donc je vais partir du forum car échanger sur le reste ne m'intéresse pas... J'ai eu une période où j'aimais les forums, maintenant je trouve que c'est presque trop "social" pour moi... Je n'ai plus ce besoin de partage et d'échange que j'ai peut-être eu vaguement a une époque... J'aime trop parler de moi et trop peu parler des autres, et au fond monologuer sur ce type d'endroit d'apporterait rien, ni à moi ni aux autres...

A la limite je suis venue dans l'idée de rencontrer un vierge de mon âge, hyper solitaire comme moi, avec qui j'aurais pu nouer un lien (pas une relation amoureuse à proprement parler) et avec qui éventuellement j'aurais pu envisager dans un futur plus ou moins proche de franchir le pas. Sans forcément chercher une relation sentimentale stable et durable. Je me rends compte que ca n'avait rien de bien sain et que mon profil est vraiment différent de celui de la plupart des VT qui semblent vraiment souffrir de leur situation, et qui sont prêts à se donner les moyens d'en sortir. VT ou pas, je resterai toujours solitaire, et toujours aussi peu motivée pour une vie amoureuse... Donc mieux vaut laisser tomber la démarche ! De toute façon je n'en ai pas réellement envie, sinon je serais disposée à faire des efforts...

[Azrael]

Beaucoup ici ne cherchent quand même pas à tout prix le "partenaire idéal", façon comédie romantique, ce n est pas le forum des utopiques... A mon avis la réelle différence, c est que nul ne suffit de sa propre personne, en tout cas je n ai jamais connu quelqu un ayant zéro besoin social...

A la limite je suis venue dans l'idée de rencontrer un vierge de mon âge, hyper solitaire comme moi, avec qui j'aurais pu nouer un lien (pas une relation amoureuse à proprement parler) et avec qui éventuellement j'aurais pu envisager dans un futur plus ou moins proche de franchir le pas.

Sachant que tu n as pas l air du tout de t intéresser aux gens, j ai envie de te demander quel genre de lien tu escomptais créer...?

[Marie81]

Beaucoup ici ne cherchent quand même pas à tout prix le "partenaire idéal", façon comédie romantique, ce n est pas le forum des utopiques... A mon avis la réelle différence, c est que nul ne suffit de sa propre personne, en tout cas je n ai jamais connu quelqu un ayant zéro besoin social...

A la limite je suis venue dans l'idée de rencontrer un vierge de mon âge, hyper solitaire comme moi, avec qui j'aurais pu nouer un lien (pas une relation amoureuse à proprement parler) et avec qui éventuellement j'aurais pu envisager dans un futur plus ou moins proche de franchir le pas.

Sachant que tu n as pas l air du tout de t intéresser aux gens, j ai envie de te demander quel genre de lien tu escomptais créer...?

Je pensais à un lien superficiel, juste pour "expérimenter" la chose et se rendre "service" mutuellement, en quelque sorte... Un côté "sexfriends" mais version VT... Oui, je sais, c'est bancal. ;) D'autant qu'au fond je doute que j'aurais été capable de socialiser un minimum pour instaurer une relation de ce genre. Ce n'était qu'une idée fugitive...

Après, quand même, je crois qu'ici beaucoup idéalisent leur première fois, et donc le premier partenaire. Je n'ai pas parlé de comédie romantique, hein, et ce n'est pas du tout un reproche, c'est juste que ça m'étonne un peu que pour beaucoup il faut qu'il y ait des sentiments forts pour avoir envie de franchir le cap et d'avoir une relation sexuelle. Mais vu mon côté hermétique aux émotions je crois qu'au fond c'est normal que ça me paraisse étrange...

L'auto-suffisance existe, après tout il y a toujours eu des ermites... Je considère que je suis une ermite des temps modernes, je suis obligée de me plier aux contraintes sociales élémentaires pour mettre du beurre dans les épinards, et dès que cette contrainte-là est finie, je me retrouve au calme avec moi-même.

Malgré tout ces échanges étaient intéressants dans le sens où ça m'a permis de réaliser que ce n'était pas ma VT qui me rendait réticente à l'idée d'avoir une relation amoureuse, mais que c'est bien mon côté solitaire qui ne m'y incite pas du tout (et de là, donc, découle la VT, car encore une fois même pour une relation éphémère il faudrait que je socialise, ce qui me parait inconcevable au jour d'aujourdhui)...

[Azrael]

L'auto-suffisance existe, après tout il y a toujours eu des ermites...

Sauf qu on devenait plutôt ermite pour cause de "vie spirituelle" que par passion de la solitude. Le genre "je vais me fouetter bien fort afin de me purifier". Et souvent on ne se retirait que pour un temps limité.

Je pensais à un lien superficiel, juste pour "expérimenter" la chose et se rendre "service" mutuellement, en quelque sorte... Un côté "sexfriends" mais version VT... Oui, je sais, c'est bancal. ;)

Je ne trouve pas ça si bancal à vrai dire, puisque beaucoup le font sans sentiments. Dans ces conditions, et si tu arrives à socialiser pour le travail, pourquoi cela te semble t il si impossible...

[resO]

Bon juste au cas où tu repasses...

Pour répondre à ta question, je me sens aussi en décalage ... comme si je ne vieillissais pas la même vitesse que les autres.
En clair quand j'étais petit, je me sentais "vieux" car pas dans la norme par rapport aux autres à cause de certains détails qui m'ont bien fait comprendre que la vie n'était pas rose (séparation des parents très tôt, peu de copains que j'ai commencé à côtoyer en dehors des cours...et encore à partir de la fin du collège, les études avant tout, les vêtements de marque et les voyages des autres camarades de classe, complexes physiques) . Quelques années plus tard, je ne me sens pas si "adulte" que ça car je ressens toujours un manque d'expérience sur de nombreux points (vie professionnelle instable, toujours pas de copine, VT et vivant encore chez papa). Maintenant j'essaye à mon niveau de faire quelques petits trucs pour changer tout ça mais ça prendra du temps (la patience n'est pas mon fort).

Pour quelqu'un de solitaire, tu t'en sors mieux que moi je trouve. Tu as connu l'indépendance loin de chez tes parents, tu as un boulot stable, tu fais tes courses toute seule (bon ça je sais faire ^^ ). Tu arrives à sociabiliser quand c'est nécessaire.
J'ai pas tout lu tous les messages en détail mais si tu veux échanger en mp, n'hésite pas ;).

[Marie81]

L'auto-suffisance existe, après tout il y a toujours eu des ermites...

Sauf qu on devenait plutôt ermite pour cause de "vie spirituelle" que par passion de la solitude. Le genre "je vais me fouetter bien fort afin de me purifier". Et souvent on ne se retirait que pour un temps limité.

Je pensais à un lien superficiel, juste pour "expérimenter" la chose et se rendre "service" mutuellement, en quelque sorte... Un côté "sexfriends" mais version VT... Oui, je sais, c'est bancal. ;)

Je ne trouve pas ça si bancal à vrai dire, puisque beaucoup le font sans sentiments. Dans ces conditions, et si tu arrives à socialiser pour le travail, pourquoi cela te semble t il si impossible...

La socialisation au boulot est quelque chose qui me "mange" au quotidien. Ca me rend malade, physiquement, de devoir "supporter" les autres... Par exemple j'ai une méga crise de migraine par semaine (et ce n'est pas un hasard si là, en deux semaines de congé, je n'ai pas eu l'ébauche d'un mal de tête)... C'est tellement peu naturel pour moi de parler, d'échanger, de "subir" la présence des autres que ça me pompe toute mon énergie. Donc faire pareil dans la vie personnelle ne me tente aucunement...

Ajouté 2 minutes 24 secondes après :

Bon juste au cas où tu repasses...

Pour répondre à ta question, je me sens aussi en décalage ... comme si je ne vieillissais pas la même vitesse que les autres.
En clair quand j'étais petit, je me sentais "vieux" car pas dans la norme par rapport aux autres à cause de certains détails qui m'ont bien fait comprendre que la vie n'était pas rose (séparation des parents très tôt, peu de copains que j'ai commencé à côtoyer en dehors des cours...et encore à partir de la fin du collège, les études avant tout, les vêtements de marque et les voyages des autres camarades de classe, complexes physiques) . Quelques années plus tard, je ne me sens pas si "adulte" que ça car je ressens toujours un manque d'expérience sur de nombreux points (vie professionnelle instable, toujours pas de copine, VT et vivant encore chez papa). Maintenant j'essaye à mon niveau de faire quelques petits trucs pour changer tout ça mais ça prendra du temps (la patience n'est pas mon fort).

Pour quelqu'un de solitaire, tu t'en sors mieux que moi je trouve. Tu as connu l'indépendance loin de chez tes parents, tu as un boulot stable, tu fais tes courses toute seule (bon ça je sais faire ^^ ). Tu arrives à sociabiliser quand c'est nécessaire.
J'ai pas tout lu tous les messages en détail mais si tu veux échanger en mp, n'hésite pas ;).

Je pense clairement que ce qui m'a rendue si autonome c'est juste le besoin de vivre seule. Je ne pourrais plus du tout vivre avec mes parents. J'étais pressée d'entrer dans le monde du travail pour gagner ma vie, et pour économiser histoire d'être vite, très vite indépendante. Au final ça a pris du temps, mais si j'ai voulu acheter et pas louer c'était aussi pour avoir le moins de compte à rendre (les propriétaires dans ma tête c'est quasi aussi envahissant que la famille)...

[Luciole]

Oui mais tes collègues tu ne les choisi pas, ni le moment de les voir, ils s'imposent à toi, normal que ce soit usant (d'ailleurs je me retrouve un peu dans ce que tu dis). Ce n'est pas pareil avec une connaissance ou un ami, tu le/la vois quand tu le souhaites, et son caractère te correspond en général.

[Azrael]

Ce que dit Luciole est très vrai. Cela dit, j ai l impression qu actuellement les gens te sont tous les mêmes, de la déco et des gêneurs, et que tu distingues à peine les qualités des uns des autres? Est ce qu il t arrive de trouver une qualité à quelqu un?

La socialisation au boulot est quelque chose qui me "mange" au quotidien. Ca me rend malade, physiquement, de devoir "supporter" les autres... Par exemple j'ai une méga crise de migraine par semaine (et ce n'est pas un hasard si là, en deux semaines de congé, je n'ai pas eu l'ébauche d'un mal de tête)... C'est tellement peu naturel pour moi de parler, d'échanger, de "subir" la présence des autres que ça me pompe toute mon énergie. Donc faire pareil dans la vie personnelle ne me tente aucunement...

Quand on passe trop de temps seul, il faut toujours de longs moments pour se réadapter aux gens. Quand je ne peux pas les fuir un jour ou deux, je finis par redevenir relax et naturel.

Je trouve quand même inquiétant de se mettre dans des états pareils, et d être aussi centrée sur sa personne. Si ça empire encore, tu renonceras à aller en course, à la boulangerie, au médecin, tu n ouvriras même plus la porte...?

Je ne sais pas si c est une histoire de zone de confort, mais je trouve que tu as vite tendance à opposer que ce n est pas grave, à "justifier" que "c est normal tu n en ressens pas l envie". Par exemple j ai parlé de psy (est ce qu un événement ne t aurait pas marqué dans ta jeunesse?), mais non c est comme si ça ne valait pas le coup de chercher. Et je ne suis vraiment pas pour essayer de standardiser les gens, mais là c est quand même une situation très épineuse.

[Marie81]

Oui mais tes collègues tu ne les choisi pas, ni le moment de les voir, ils s'imposent à toi, normal que ce soit usant (d'ailleurs je me retrouve un peu dans ce que tu dis). Ce n'est pas pareil avec une connaissance ou un ami, tu le/la vois quand tu le souhaites, et son caractère te correspond en général.

Mais justement je n'ai jamais trouvé personne qui me corresponde. je n'ai jamais vraiment cherché non plus... Je suis le style de personne qu'on considère vite comme une amie, mais la réciproque n'est jamais vrai. Les gens me lassent et m'agacent très vite...

Ajouté 12 minutes 6 secondes après :

Ce que dit Luciole est très vrai. Cela dit, j ai l impression qu actuellement les gens te sont tous les mêmes, de la déco et des gêneurs, et que tu distingues à peine les qualités des uns des autres? Est ce qu il t arrive de trouver une qualité à quelqu un?

La socialisation au boulot est quelque chose qui me "mange" au quotidien. Ca me rend malade, physiquement, de devoir "supporter" les autres... Par exemple j'ai une méga crise de migraine par semaine (et ce n'est pas un hasard si là, en deux semaines de congé, je n'ai pas eu l'ébauche d'un mal de tête)... C'est tellement peu naturel pour moi de parler, d'échanger, de "subir" la présence des autres que ça me pompe toute mon énergie. Donc faire pareil dans la vie personnelle ne me tente aucunement...

Quand on passe trop de temps seul, il faut toujours de longs moments pour se réadapter aux gens. Quand je ne peux pas les fuir un jour ou deux, je finis par redevenir relax et naturel.

Je trouve quand même inquiétant de se mettre dans des états pareils, et d être aussi centrée sur sa personne. Si ça empire encore, tu renonceras à aller en course, à la boulangerie, au médecin, tu n ouvriras même plus la porte...?

Je ne sais pas si c est une histoire de zone de confort, mais je trouve que tu as vite tendance à opposer que ce n est pas grave, à "justifier" que "c est normal tu n en ressens pas l envie". Par exemple j ai parlé de psy (est ce qu un événement ne t aurait pas marqué dans ta jeunesse?), mais non c est comme si ça ne valait pas le coup de chercher. Et je ne suis vraiment pas pour essayer de standardiser les gens, mais là c est quand même une situation très épineuse.

Non, rien de grave dans ma jeunesse, j'ai été très chanceuse toute ma vie durant (pourvu que ça dure) et je n'ai jamais rien vécu de traumatisant. D'un autre côté j'ai toujours fait en sorte d'avoir du recul avec l'extérieur parce que j'ai toujours considéré que mon confort passait forcément par la solitude. Les psys, j'ai connu quand j'étais gosse, j'y ai été envoyée de force par l'école (une gamine qui se cache sous les tables pour ne pas jouer, qui griffe et mord les gamins qui veulent jouer avec elle et qui ne lâche jamais son livre aux récréations, je suppose que ça interpelle... ils me pensaient maltraitée par mes parents, je l'ai découvert par accident à l'adolescence et l'infirmière scolaire qui m'a sorti le truc doit encore se souvenir de toutes les choses gentilles que je lui ai balancé dans la tronche...), et franchement ça ne m'a rien apporté. Je pense que tant qu'il n'y a pas de souffrance ça ne sert absolument à rien de consulter. "bonjour docteur, je suis très solitaire, je n'ai jamais eu de vie amoureuse, je n'ai pas d'amis, je n'aime pas travailler mais je me force parce que j'aime l'argent...mais je suis bien dans ma peau, pas déprimée, je ne me sens jamais seule, je ne m'ennuie jamais, est-ce que c'est grave ?"... avouons que ça aurait l'air complètement ridicule.

je n'ouvre jamais ma porte aux gens qui y frappent. ;) J'ai poussé le vice jusqu'à ne pas mettre de nom sur l'interphone. Et je ne vais au médecin que contrainte et forcée (ou motivée par la perspective d'un arrêt, je sais, c'est moche mais ce côté-là je l'assume très bien...)... Je ne vais jamais dans les grandes surfaces, j'ai arrêté de les fréquenter vers 10 ans : trop de monde, trop de bruit, trop de temps, je préfère les supérettes de quartier (grand avantage de la vie de célibataire qui gagne bien sa vie, on peut faire ses courses sans regarder trop aux prix et donc on peut fréquenter les petits commerces et les magasins bio)...

Fréquenter les services, ça ne me rend pas malade, après tous les commerçants sont là pour...commercer, pas pour me faire la conversation ou me chercher des noises comme au boulot (j'ai un très bon rapport avec ma hiérarchie, mais certains collègues me "jalousent" ou pensent que je les snobe alors qu'au fond je ne fais que vivre en retrait, comme je le fais dans ma vie de tous les jours...)... J'adore faire mes courses à l'Intermarché près de chez moi (même si j'ai des habitudes, du genre courses entre midi et deux ou le dimanche à l'ouverture : moins de monde !!)... J'adore dévaliser le Centre Culturel...

Effectivement quand je n'ai pas envie je considère que c'est normal que je ne me force pas... Je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus... Je trouverais totalement déplacé et dérangeant de m'obliger à faire un truc qui ne me motive pas. Surtout que je sais que si je me force je vais soit somatiser, soit être extrêmement désagréable avec les gens autour de moi. Je n'ai jamais voulu aller contre ma nature...

Encore une fois, ma démarche était fondée sur le fait que la VT découlait de ma solitude, et que par conséquent une grande majorité des VT auraient été solitaires. Il apparait que ça n'a rien à voir. Soit. Ca ne me déçoit pas, au fond ça ne m'inspire même rien de spécial... Je vais me recentrer sur mon projet central, acheter ma maison, ça va me demander suffisamment d'énergie et de réflexion pour l'année qui vient ! Inutile d'encombrer mon esprit et mon quotidien avec quelque chose qui au final m'apparait comme superflu.

Merci quand même pour vos interventions, j'ai demandé à être désinscrite du forum donc je ne pense pas revenir, sauf si ça met du temps à être pris en compte.