[SnapBack]

J'ai découvert que ces peurs irrationnelles se dégonflaient et disparaissaient de plus en plus vite, à chaque fois que je les regardait en face jusqu'au bout en leur posant une question du type "tu veux m'emmener jusqu'où, comme ça ?".
C'était difficile, car leur intensité était parfois telle que j'avais la sensation que si je ne les chassait pas, j'allais mourir ou devenir fou.

C'est un cercle vicieux, en fait : les sensations de peur entraine des émotions liés, qui multiplient les pensés automatiques anxiogènes, qui augmentent les sensations, etc...

J'avais oublier de parler que j'en souffrais également, c'est tout à fait ça.
Mais ça à tendance à s'estomper avec le temps. Du moment d'où on sait pourquoi ça ne fonctionne pas.

[Hyperion]

Je suis d'accord avec la citation de Pierre, d'où ma tentative décrite plus haute concernant la répétition forcée d'une pensée parasite dans l'optique qu'on n'en soit dégouté et qu'elle disparaisse.

@Pierre: as-tu reçu mon MP?

[Blue284]

Ce que je n'aime pas, ce sont les pensées (une phrase chez moi) qui restent dans la tête et qui reviennent très vite en tant que première pensée, dès que la tête est vide. Je ne sais pas comment faire pour les supprimer. Je n'arrive pas à la laisser passer, je suis obligé de penser à autre chose ou de faire quelque chose pour éviter qu'elle n'assaille mon esprit.

Tiens, je suis passé à côté de ton message l'autre jour, pourtant une petite précision me parait importante : ça ne sert à rien d'essayer de chasser des pensées, c'est au contraire le meilleur moyen de les entretenirs. Quand des pensées sont vraiment trop importantes, il vaut mieux se "déconcentrer" en faisant autre chose, l'activité physique (même juste légère) marche bien pour ça. Se concentrer sur sa respiration peut aider aussi (juste en y faisant attention, sans forcément la modifier).

[Pierre]

@Blue284
Ce que tu dis sur les suggestions négatives et les pensées est juste, mais Hypérion semble souffrir d'une rumination (une pensée insistante qui tourne en boucle), c'est différent. Se confronter à la rumination et chercher à s'en lasser est une technique tout à fait valable, ça fonctionne très bien à l'écrit, car les mots sur le papier rendent plus désagréable la répétition et permet de dépasser la boucle mentale. Aussi, les ruminations sont souvent accentués par beaucoup de confusion, et l'écrit permet de clarifier.

Pour traiter les ruminations, cette pratique n'a rien de fantaisiste.

« L'écriture de soi peut nous aider à mieux penser nos problèmes. Il est très facile de ruminer, mais on ne peut pas écrire nos ruminations, car on voit très vite en l'écrivant que ça tourne en boucle, que c'est toujours la même chose, que c'est stérile. »
Christophe André

[traviata]

Je pense que le terme de panique est trop fort (pour moi), c'est plutôt de l'angoisse qui dure, avec ses corollaires (insomnie, tristesse, larmes ...) mais je vais lire tes liens.
Et j'ai décidé de reprendre une thérapie brève différente, je vous en ferai part.