[pomme22]

Moi ça m'arrive très souvent de n'avoir rien à dire, mais au final je suis assez décomplexée par rapport à ça : en général je pars dans mon monde ou je ris de la situation. Ca me fait un peu passer pour une associale mal polie dans certaines situations, mais bon c'est pas si grave

[Hyperion]

C'est vrai que le blanc peut-être gênant. Cependant, comme il a été dit, cela peut-être le signe d'une timidité ou d'une crainte. Mais c'est aussi une forme de transition de communication: du verbal, on passe au non-verbal (regard, gestes, rapprochement).

On dit souvent que le silence est d'or: "Des fois, ne rien dire vaut mieux qu'un long discours"

[x00]

Les gens aiment généralement parler d'eux. Moi comme je suis le mec le moins bavard du monde, je comble les blancs en posant des questions, faut trouver le sujet qui fait parler la personne.

En général, c'est plus facile de faire parler une fille qu'un mec.

Question du genre: ta fait quoi ce week end ? ta soeur elle va bien ? bref des généralités. Quand ça prends pas, autant mettre fin à la conversation....

Quand ça commence à parler de météo c'est mauvais signe...

[Luna28]

Quand ça commence à parler de météo c'est mauvais signe...

Ça, c'est bien vrai C'est le sujet abordé quand on est vraiment au bout du rouleau.

[Narval]

Rien de mieux que l’humour noir pour combler les blancs ^^

[lilablan]

ou pas.
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde.

[Shay]

Les blancs... C'est l'horreur !
C'est bête de se dire que je refuse des rendez-vous par peur de manquer de conversation.
D'avoir l'air stupide, inintéressante, d'ennuyer la personne en face... C'est l'un des principaux problèmes qui me poussent à être encore VT aujourd'hui.
Par exemple un étudiant infirmier m'a invité à prendre un verre, sur internet il y a quelques mois. Il a énormément de passions et a beaucoup voyagé. De mon côté, à la recherche d'un emploi et qui n'a pas été plus loin que l'Angleterre.. J'ai vite eu un sentiment d'infériorité qui m'ont poussé à refuser.

Même avec mes proches, je parle énormément d'eux et du coup c'est facile. Et lorsqu'on arrive au " et toi ? " Je flippe. Je fais court car je n'aime pas parler de moi, je détourne le sujet, je réponds en parlant extrêmement vite, tout en cherchant un nouveau sujet dans ma tête... C'est la grosse galère ! J'ai l'impression de ne pas intéresser les gens.

C'est marrant, car mes proches (comme mes sœurs) par exemple, me disent toujours " t'as pas soif ? " car je parle tout le temps. Avec les gens que je suis à l'aise, pas de soucis, je peux raconter les pires bêtises sans complexes. Mais lorsqu'il faut se montrer passionnante... Y'a plus personne.

[Coelio]

C'est dommage que tu te prives de faire des rencontres à cause de ça. Il ne faut surtout pas. Et tu ne pourras jamais être à l'aise avec quelqu'un et devenir la bavarde que tu es de base si tu ne fais pas leur connaissance d'abord.

Récemment, lors d'un repas, je me suis efforcé de ne pas combler tous les blancs. J'ai pris sur moi. Et ca s'est très bien passé. On était bien, on a profité du moment présent, sans que ce soit lourd.
J'en ai comblé quelques uns, l'autre personne aussi. C'était chouette.

Comme quoi, il suffit de se laisser aller (et dans mon cas, de switcher sur OFF la partie de mon cerveau qui réfléchit tout le temps), juste de profiter.

[Luna28]

@Shay

Je me reconnais dans ton histoire. Je suis une vraie pipelette avec mes proches mais je peux me transformer en huître selon les personnes avec qui je me trouve, et ça depuis l'adolescence.
Dernièrement j'ai fait une soirée OVS qui s'est terminée dans un bar. J'étais avec deux personnes dont un qui fait énormément de choses dans la vie. C'est son job qui l'a conduit dans cette ville, comme moi, mais la ressemblance de parcours s'arrête là. Activités sportives, culturelles, sorties, il les cumule. Au moment où il m'a demandé "Et toi, tu fais quoi?" je me suis sentie tellement nulle et inintéressante que j'aurais voulu disparaître dans un trou de souris. Et j'ai complétement bloqué. Et au passage lu (ou cru lire) dans ses yeux qu'effectivement il me trouvait ennuyeuse)
En général j'essaie plutôt de combler les blancs parce qu'ils m'angoissent (mes interlocuteurs lors des examens/entretiens ont parfois dû halluciner) mais dès que la personne en face m'amène à parler de moi, la peur d'être jugée me paralyse et pour le coup c'est moi qui suis à l'origine des blancs et des situations bien gênantes qui vont avec...

Avec la famille et les amis très proches, les blancs ne me dérangent pas, ils peuvent même être confortables.

[Shay]

Merci pour vos réponses, c'est rassurant de se sentir comprise, car dans mon entourage j'ai bien l'impression d'être la seule comme ça. Même ma cousine VT (j'ignore ses raisons) arrive à se faire des amis etc facilement.

@Coelio : Je sais que c'est dommage, mais j'ai l'impression que je préfère me décevoir moi, plutôt que la personne en face. j'me dis qu'il va perdre son temps avec moi et qu'il peut trouver bien plus intéressante. pourtant on s'écrivait des romans en ligne, il disait que j'étais vraiment intéressante... Mais IRL tu ne peux pas réfléchir à quoi dire, tu ne peux pas corriger avant d'envoyer et tu ne peux pas cacher le fait d'être mal à l'aise. C'est le côté improvisation qui me fait totalement flipper. :/

Ma cousine m'a proposé de sortir avec elle et ses amis faire la fête et m'a même présenté rapidement l'une de ses copine pour que je sois plus à l'aise, car elle connait ma timidité. Sauf que je ne suis jamais allée en boite de nuit à mon âge et que j'ai peur d'être totalement ridicule dans ce groupe de personne qui y vont toujours et se connaissent depuis toujours... Je m'éloigne du sujet, mais je pense que c'est dû a un énorme manque de confiance en moi.

@Luna28 : C'est exactement tout comme tu l'a dit. C'est le regard que t'as du affronter qui me fait peur. Le gars qui se dit dans sa tête " mais qu'elle est chiante cette meuf ". J'ai arrêté les sites de rencontres, car de toute façon je refuse toujours les rencontres au final. Je préfère laisser la chance à l'IRl en forçant un peu le destin, en sortant plus, en adressant la parole plus facilement... Ça risque d'être long, mais j'ai la chance (ou malchance ? Haha) d'être toujours souriante et d'attirer les gens à venir me parler, du coup je garde espoir de cette manière.

A mon dernier stage, pendant les pauses, je laissais tout le monde discuter ensemble et je n'osais pas me mêler. Au bout de quelques jours, j'ai fait l'efforts en prenant la parole sur un sujet d'actualité qu'ils avaient commencé à discuter. Finalement, je n'ai pas eu l'impression d'être de trop et c'était assez cool. J'ai l'impression que c'est selon mes humeurs... En tout cas c'est drôle de remarque que ces choses banales pour les gens, sont pour nous des vrais épreuves de stress.