- 12 févr. 2017, 13:58
#185533
Bonjour à tous.
D’abord merci à tous ceux qui ont lu mon message « comment lui dire » et qui m’ont donné leur avis. J’ai lu vos commentaires, tous intéressants. Ils m’ont fait réfléchir et je voudrais répondre à deux questions qui m’ont été posées : pourquoi l’avoir dit à l’époque et pourquoi vouloir le dire ?
Au départ je ne voulais pas le dire et puis j’ai eu peur. J’ai été rattrapé, comme aujourd’hui, par toutes les questions que je me pose depuis plus de 20 ans et qui sont une source d’angoisses. La peur du regard d ‘une femme sur mon corps. Peur de la comparaison avec ces anciens amants. Peur de la panne. Peur d’être précoce. Peur de son jugement. J’entends bien quand on me dit qu’il faut désacraliser le passage à l’acte. N’empêche ce n’est pas aussi simple. Aux pieds du mur j’ai pris conscience de l’ampleur de mon ignorance. J’ai lu beaucoup livres sur la sexualité, ce qui représente une source d’informations à peu près fiable. D’ailleurs tous conseillent de l’avouer à son ou sa partenaire, quand c’est la première fois. J’ai glané des conseils auprès d’amis. J’ai regardé des vidéos … Mais avec cette jeune femme, surtout après le premier baiser malhabile et gauche, j’ai réalisé que tout ça ce n’est que de la théorie. J’ai clairement compris que j’ignorais- j’ignore toujours- comment faire l’amour à une femme. Mes connaissances sur le sujet, mes petites certitudes, tout m’a semblé dérisoire. Une poignée de sable. Plus l’échéance approchait et plus je le sentais s’écouler d’entre mes doigts. Dès lors, pourquoi le cacher ? De toute façon elle s’en rendrait compte. Je me rappelle d’une de ses phrases après l’aveu : « c’est pour ça que tu embrassais aussi mal ».
Je veux bien croire que chaque première fois avec un nouveau partenaire est source d’angoisses. Mais, peut-être pas avec la même intensité. J’en ai parlé avec un ami. Comme Il y a eu beaucoup de partenaires, je voulais savoir si c’était un recommencement à chaque fois. D’après lui, non, ce n’est pas aussi radical. Chacun arrive avec son vécu, ses envies. J’en profite pour remarquer qu’il y a des choses de soi que l’on apprend que dans l’intimité et par l’intermédiaire l’autre. Comment savoir ce qui plaît vraiment sans l’avoir expérimenté ? D’après lui, le plus difficile, c’est d’arriver à élaborer ensemble une « chorégraphie » commune, pour que chacun trouve son plaisir. J’espère que je ne dénature pas son propos qui était certainement plus profond et plus clair que ça. Mais dans tous les cas on peut compter sur son expérience. Même si les premières fois sont un peu décevantes, ce n’est qu’une question d’ajustements. Dans le cas d’une virginité tardive, il s’agit d’un apprentissage complet.
Pourquoi le dire ? Parce que je ne sais rien. J’ai tout à apprendre, cet apprentissage ne se fait qu’a deux. Je ne veux pas mentir dans l’intimité. Est-ce que vous trouvez ça idiot? est-ce que c'est saugrenue, déplacé de vouloir partager ça avec sa partenaire? est-ce qu'il y a un tabou sur la virginité masculine tardive ?
D’abord merci à tous ceux qui ont lu mon message « comment lui dire » et qui m’ont donné leur avis. J’ai lu vos commentaires, tous intéressants. Ils m’ont fait réfléchir et je voudrais répondre à deux questions qui m’ont été posées : pourquoi l’avoir dit à l’époque et pourquoi vouloir le dire ?
Au départ je ne voulais pas le dire et puis j’ai eu peur. J’ai été rattrapé, comme aujourd’hui, par toutes les questions que je me pose depuis plus de 20 ans et qui sont une source d’angoisses. La peur du regard d ‘une femme sur mon corps. Peur de la comparaison avec ces anciens amants. Peur de la panne. Peur d’être précoce. Peur de son jugement. J’entends bien quand on me dit qu’il faut désacraliser le passage à l’acte. N’empêche ce n’est pas aussi simple. Aux pieds du mur j’ai pris conscience de l’ampleur de mon ignorance. J’ai lu beaucoup livres sur la sexualité, ce qui représente une source d’informations à peu près fiable. D’ailleurs tous conseillent de l’avouer à son ou sa partenaire, quand c’est la première fois. J’ai glané des conseils auprès d’amis. J’ai regardé des vidéos … Mais avec cette jeune femme, surtout après le premier baiser malhabile et gauche, j’ai réalisé que tout ça ce n’est que de la théorie. J’ai clairement compris que j’ignorais- j’ignore toujours- comment faire l’amour à une femme. Mes connaissances sur le sujet, mes petites certitudes, tout m’a semblé dérisoire. Une poignée de sable. Plus l’échéance approchait et plus je le sentais s’écouler d’entre mes doigts. Dès lors, pourquoi le cacher ? De toute façon elle s’en rendrait compte. Je me rappelle d’une de ses phrases après l’aveu : « c’est pour ça que tu embrassais aussi mal ».
Je veux bien croire que chaque première fois avec un nouveau partenaire est source d’angoisses. Mais, peut-être pas avec la même intensité. J’en ai parlé avec un ami. Comme Il y a eu beaucoup de partenaires, je voulais savoir si c’était un recommencement à chaque fois. D’après lui, non, ce n’est pas aussi radical. Chacun arrive avec son vécu, ses envies. J’en profite pour remarquer qu’il y a des choses de soi que l’on apprend que dans l’intimité et par l’intermédiaire l’autre. Comment savoir ce qui plaît vraiment sans l’avoir expérimenté ? D’après lui, le plus difficile, c’est d’arriver à élaborer ensemble une « chorégraphie » commune, pour que chacun trouve son plaisir. J’espère que je ne dénature pas son propos qui était certainement plus profond et plus clair que ça. Mais dans tous les cas on peut compter sur son expérience. Même si les premières fois sont un peu décevantes, ce n’est qu’une question d’ajustements. Dans le cas d’une virginité tardive, il s’agit d’un apprentissage complet.
Pourquoi le dire ? Parce que je ne sais rien. J’ai tout à apprendre, cet apprentissage ne se fait qu’a deux. Je ne veux pas mentir dans l’intimité. Est-ce que vous trouvez ça idiot? est-ce que c'est saugrenue, déplacé de vouloir partager ça avec sa partenaire? est-ce qu'il y a un tabou sur la virginité masculine tardive ?