- 22 févr. 2017, 05:46
#186324
Bon, alors, si je comprends bien, si mamie Traviata a abaissé ses exigences au point de recruter un mec ni spécialement beau, ni spécialement charismatique, et qui de surcroît a la vidéo en panne, (mais qui la rend très heureuse), c'est une question de génération.
Mais alors comment expliques-tu que sa fille de 27 ans ait choisi un gars ni spécialement beau, ni spécialement charismatique, ni spécialement fortuné, mais qui partage ses goûts pour le grand air et qui la fait rire ?
Même la plus jeune - qui n'a pas sauté le pas, rassurez-vous, à 16 ans elle est au stade amourettes lycéennes- dit parfois "il est mignon", certes, mais surtout "il est gentil", "il a tellement d'attentions" ...
Serait-ce donc vraiment générationnel ? Ah mais p'têt que c'est génétique en l'occurrence ?
On oublie que "générationnellement", pendant très longtemps les couples se sont formés sur la base d'un appariement social, même si les romans d'amour disaient le contraire.
Evidemment que nous sommes visuels (enfin, pour la grande majorité) et qu'il y a une attirance visuelle, donc superficielle, de prime abord, mais ça se limite à donner envie ou non d'aller plus loin. Parfois, on essaye d'aller plus loin alors que l'attirance n'est pas fulgurante, parce que quelque chose d'autre vous attire. Ce n'est pas pour autant qu'on "prend qqun par défaut", qu'on "se contente de ce qu'on peut chopper"..
Quant à dire "bon à la rigueur, je veux bien du tout venant pour baiser, mais jamais, au grand jamais, pour me mettre en couple" , une question me vient : et si, en piétinant tes exigences pour te contenter de la sauter, tu découvres une fille pas forcément très belle, mais qui a des tas de qualités et qui te rend heureux, tu la jetteras quand même ? Par principe ou à cause du regard des autres ?
Dio, dammi l'umiltà di accettare le cose che non posso cambiare, il coraggio di cambiare le cose che posso cambiare, e l'intelligenza sufficiente per distinguere i due tipi di cose. S. Francesco di Assisi