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#191722
Bonjour à tous,

J'espère ne pas faire doublon, mais je n'ai pas trouvé de post spécifiquement axé sur ce sujet. J'étais en train de réfléchir à toutes les choses que peut impliquer le fait de n'avoir jamais eu de relations amoureuses. L'effet que cette situation peut avoir sur notre perception, nos représentations, notre façon d'envisager l'amour, etc.

Je ne pense pas que ça concerne tout le monde de la même façon, mais personnellement, j'ai toujours été une grande romantique, ce qui peut expliquer au moins en partie ma situation, même s'il y a aussi pleins de choses qui rentrent en compte. Je veux dire que je n'ai jamais eu de critères conscients au niveau physique ou autre, mais qu'en revanche, j'ai toujours rêvé d'un amour de roman, qui serait bâti sur une vraie connexion spirituelle et émotionnelle, une vraie admiration mutuelle, et dans lequel tout serait beau, intense et poétique (Oui, ça fait très niais dit comme ça :blush: )

Cependant, lorsque je parle avec mes amies qui sont en couple depuis longtemps, je vois bien que ce qu'elles connaissent de l'amour et du couple, c'est vraiment tout à fait autre chose, que c'est une réalité carrément plus prosaïque. Le mec n'est pas toujours à la hauteur, il peut avoir un sale caractère, pleins de petits défauts ridicules et repoussants, etc. Mais je vois aussi que ça ne leur pose pas de gros problème, parce qu'ayant eu des expériences depuis l'adolescence, elles se sont confrontées à cette réalité précocement et ont remodelé leurs attentes en fonction de ça, et que ça ne les empêche bien sûr pas d'aimer sincèrement leurs copains.

A côté d'elles, j'ai l'impression d'être complètement à côté de la plaque, de vraiment manquer de réalisme. Comme si ça faisait dix ans que je m’entretenais dans quelque chose d'un peu fantasmatique, et que le fait de n'être jamais sortie avec personne ne faisait qu'accentuer le truc.
Il y a quelques années justement, j'avais un vrai béguin pour un mec qui était aussi très intéressé par moi, mais finalement plusieurs choses m'ont refroidi chez lui, ce qui fait que j'ai préféré qu'on en reste là. Avec du recul, il me semble que le fait que j'ai autant "déchanté" en le connaissant mieux a été largement tributaire de ce manque de réalisme, et peut-être aussi d'un certain manque de maturité, car je crois que c'est une relation qui aurait pu mériter que je mette un peu d'eau dans mon vin et que je fasse des efforts.

Y-a-t-il d'autres personnes qui se reconnaissent un peu dans ce que je décris ?

Merci et au plaisir d'échanger avec vous :-)
opus41, Liliacea et 1 autres aime ça
#191727
pomme22 a écrit :Y-a-t-il d'autres personnes qui se reconnaissent un peu dans ce que je décris ?
Je me reconnais à 100%. Il faudrait qu'on soit capable de faire des concessions et baisser nos critères concernant le caractère et la personnalité des personnes qui nous attirent....

Ce que tu racontes c'est un peu le problème du syndrome du prince charmant : https://www.bibamagazine.fr/article/tou ... mant-58742
#191728
Je suis assez romantique, voire fleur bleue, pourtant je ne me reconnais pas trop dans l'aspect "déconnecté de la réalité" que tu décris.

Je sais bien que tout ne marche pas toujours dans un couple. Il y a des engueulades, des conflits, des coups durs, etc. En avoir conscience ne m'empêche pas de vouloir une partenaire avec qui le lien soit fort, quitte à ce qu'il mette du temps à se développer.

J'ai envie de moments romantiques (donnés, reçus, partagés), mais qu'ils restent assez rares pour garder leur saveur. J'imagine qu'à force de vivre dans la romance en permanence, on finirait par s'y habituer et s'y insensibiliser :sweat_smile:

Quant à mettre de l'eau dans son vin... au bout d'un moment, tu te retrouves avec de l'eau coupée avec du vin. Or le but est quand même de boire du vin, non ? A mon avis, ce n'est pas en diminuant nos critères qu'on trouvera plus facilement, mais en cherchant mieux (pas plus, mieux). Tant que tu n'as pas une liste de critères longue comme le bras ou trop spécifiques, ça devrait aller.
Coelio, Amaz aime ça
#191731
La réalité est probablement à mi chemin entre le romantisme et le réalisme...

A ce qu'il parait dans la 1ère partie d'une relation (qui marche^^),
on parle d'attraction "passionnelle" et la relation est souvent fusionnelle. C'est les grands moments où la complicité se crée et où l'on partage des bons moments avec ça compagne.
Tout est beau et magnifique ! un des rares moments où l'on mûrit sans douleur.

Mais la suite voilà quoi, on retombe sur Terre et on commence à bien se rendre compte des défauts de notre moitié. C'est le moment du divorce ou pas si l'on a pas trop été aveuglé dans la 1ère partie^^
#191735
Max56 a écrit :Mais la suite voilà quoi, on retombe sur Terre et on commence à bien se rendre compte des défauts de notre moitié. C'est le moment du divorce ou pas si l'on a pas trop été aveuglé dans la 1ère partie^^
j'espère que le simple fait d'avoir des défauts n'est pas la seule conséquence des divorces ou des séparations :sweat_smile:

Je crois qu'il ne faut pas tenter de rentrer dans une case ou dans une autre, vous êtes des individus tous différents les uns des autres. Le caractère de chacun fait que l'adaptabilité à l'autre prend parfois plus ou moins de temps, des jeunes ados restent en couple durant pas mal d'année et restent ensemble d'autres se rencontrent sur le tard et vivent aussi une belle vie de couple. Il n'y a pas d'opposition VT vs Non VT dans les histoires de couple on peut autant se casser la figure avec un passé amoureux que sans.
pomme22 a écrit : Le mec n'est pas toujours à la hauteur, il peut avoir un sale caractère, pleins de petits défauts ridicules et repoussants, etc. Mais je vois aussi que ça ne leur pose pas de gros problème, parce qu'ayant eu des expériences depuis l'adolescence,
pomme22 a écrit :Avec du recul, il me semble que le fait que j'ai autant "déchanté" en le connaissant mieux a été largement tributaire de ce manque de réalisme, et peut-être aussi d'un certain manque de maturité, car je crois que c'est une relation qui aurait pu mériter que je mette un peu d'eau dans mon vin et que je fasse des efforts.
Rien a voir avec l'âge dans le couple ou des débuts de relations etc..., il y a des gens qui se "bornent" à tenter de vivre une histoire avec un type d'homme ou de femme qui leur conviendra jamais. J'en ai des exemples autour de moi et elles ont 40 ans voire plus.
Je l'ai déjà évoqué sur le forum, les défauts de l'autre ne doivent pas être rédhibitoires au point de se poser la question si on veut ou pas être à ses côtés. Au départ on ne les voit pas, effectivement mais comme on dit chassez le naturel il revient au galop, et vouloir être un ou une autre n'est pas fiable sur du long terme. On peut s'améliorer, mettre de l'eau dans son vin mais si c'est une trop grosse concession ça finit généralement par une séparation.

Ce qui peut poser problème serait d'avoir un idéal et ne pas s'en détacher quelque soit les rencontre, du coup on se ferme à toute possible histoire. Mais l'amour est bien plus subtile que la raison brute, et les erreurs existent mais ne doivent pas nous freiner.
Je crois aussi que pour une grande majorité ici, c'est la peur qui nous fait faire machine arrière, la peur de l'inconnu, de se lancer, de vivre un truc qui nous dépasse et que l'on ne contrôle pas.
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#191738
C'est un sujet très intéressant et quelques fois je me pose moi-même des questions à ce propos. J'ai posé une question dans Etat d'Esprit du Moment qui peut avoir/(être en) un lien avec le sujet de ce topic.

Concernant mon amie j'ai pris du recul, fait une pose dans notre relation, pour bien réfléchir, peser les pour et les contres, etc.
Liliacea aime ça
#191739
Je me reconnais totalement dans ce que tu dis. J'ai toujours cru au prince charmant, mais avec les années, j'ai bien vu qu'il n'existait pas, mais je pensais quand même trouvé quelqu'un de bien. Quand je vois mon frère et ma belle sœur, même s'ils s’engueulent des fois, ils s'aiment, ils sont bien ensembles. Et moi je voulais un couple comme ça, avec de la tendresse, des câlins, mais j'ai eu tout le contraire.

Et la réalité a été tout autre. Une fois en plus, enfin surtout une fois qu'on a vécu ensemble, plus de câlins, plus de tendresse, je devais le mériter comme un chien qui attend son su-sucre. Et là, j'ai été super déçu, plus de prince charmant, plus que la réalité super dur. Et je peux te dire qu'au bout d'un moment, quand tu es là juste pour faire la bonne, et faire la cuisine, tu préfères partir.

Après, j'ai fais des efforts, et j'ai appris plein de choses au fur et à mesure, sur son caractère, sur ce qu'il aimait. La plupart du temps, je me disais : "Mais qu'est ce que tu fous avec lui ?" On n'avait pas du tout la même notion du dressage pour les animaux. J'avais pas envie d'être méchante, alors que lui il leur mettait des "fessées", sauf que c'est pas ma façon de faire. Puis, pour plein d'autres choses, on aimait pas les mêmes films, il n'aimait pas la musique que moi, les jeux que je faisais c'était de la crotte..... En y réfléchissant bien, on n'avait rien en commun.

Donc oui il faut mieux trouver quelqu'un avec qui tu as des trucs en commun, mais c'est pas facile à trouver :/
#191746
Pour ma part je ne pense pas avoir eu des attentes irréalistes en termes de personnes, dans le sens où j'attendais la bonne, celle parfaite qui ferait chavirer mon coeur etc (dans la mesure où des filles très différentes et loin d'être parfaites ont fait chavirer mon tout petit coeur de schtroumpf).
Par contre, je crois que j'ai longtemps été dans l'attente de la relation miraculeuse, où la rencontre de l'Autre serait tellement une évidence que tout se ferait comme ça, instantanément, qu'on saurait elle et moi que nous serions faits l'un pour l'autre, que nous nous tomberions dans les bras, paf, comme ça, par miracle.

Ouais, bah non. Du coup, je n'ai jamais cherché assidûment à me caser, et quand une personne me plaisait, je m'attendais tellement à ce coup de foudre, cette rencontre hollywoodienne (qui n'est jamais survenu), que je ne savais pas trop comment faire, comment aborder tout ça, comment ne pas paraître pataud, montrer mon intérêt sans faire fuir par trop d'empressement, de passion, de plans sur la comète et de tête dans les nuages.

J'ai, je pense, beaucoup trop idéalisé la rencontre plus jeune, et ça dû me faire perdre pas mal de temps (comme mes complexes, et mon manque d'assurance, et la somme des deux finit par chiffrer en années, au bout du compte).

C'est comme tout, ça se travaille, ça s'apprend, rien n'est forcément évident. Être prêt à aller vers l'Autre, à l'accueillir aussi, ce n'est pas forcément inné chez tout le monde (en tout cas, c'était loin d'être le cas chez moi).
JSLR et 1 autres aime ça
#191756
Je repose la question posté sur le fil Etat d'Esprit du Moment:

J'ai une question qui s'adresse aux femmes, et plus particulièrement à celles qui ont, dans leur parcours, rencontré des hommes VT à un âge "avancé": avez-vous déjà ressenti que le partenaire en question ne montrait pas un comportement lié à son sexe/genre et aussi à son âge du fait de sa VT?